Marginalité, avant-gardisme et institutionnalisation des espaces alternatifs : New York – Buffalo, 1970-1980 / Cristelle Terroni. sous la direction de Jean Kempf et de Claude Massu.
Marginality, Avant-gardism and Institutionalization of Alternative Spaces : New York - Buffalo 1970-1980
, 2013
Titre provenant de l'écran-titre.
Thèse de doctorat. Etudes anglophones. Lyon 2. 2013.
The 1970s was a decade when important changes took place in the American art world, with a pluralistic approach to art, in which installations, performances, video art, artists books and photography represented new and innovative art forms. Amidst this diversity of practices, new exhibition venues were created in former industrial loft buildings, under the generic name of alternative spaces. In New York City and Buffalo, 112 Greene Street (NYC), Artists Space (NYC) and Hallwalls (Buffalo) were three spaces in which a spirit of protest and a desire for artistic experimentation prevailed, questioning the aesthetic norms of a mainstream art world dominated by institutional and commercial paradigms. Facing a powerful normative art world, how do these three spaces defined their alternative identities and their roles regarding the development of new art forms?From the moment of their births in the early 1970s, 112 Greene Street, Artists Space and Hallwalls represented marginal artistic venues. As avant-gardist exhibition spaces, they were geared towards experimental art and the development of new organizational systems in which artists had more power. However, their alternative status was rapidly threatened by the problem of their economic survival. During the decade, 112 Greene Street, Artists Space and Hallwalls thus progressively became more institutionalized, gaining in artistic maturity and developing a new recognition within the art world. By the late 1970s, as they grew more legitimate in their exhibition of experimental art, the alternative they offered, however, had become less functional and more aesthetic.
Les années 1970 sont une période de changement pour le monde de l’art américain qui se tourne vers une vision pluraliste de l’art où triomphent l’installation, la performance, l’art vidéo, les écrits d’artistes et la photographie. Dans plusieurs grandes villes, des lieux d’exposition d’un nouveau genre apparaissent simultanément sous le nom d’espaces alternatifs. À New York et Buffalo, le 112 Greene Street, Artists Space (à NY) et Hallwalls (à Buffalo) sont trois espaces où règne un esprit d’expérimentation et de contestation, opposé aux normes esthétiques et aux logiques institutionnelles et marchandes qui dominent le monde de l’art. Comment se construit dès lors l’identité alternative de ces trois espaces et quelle place occupent-ils sur la scène artistique des années 1970 ?Lieux d’exposition marginaux situés dans des quartiers industriels en déclin, le 112 Greene Street, Artists Space et Hallwalls sont des structures avant-gardistes qui produisent des œuvres expérimentales (installations, performance, vidéo) et développent des systèmes de fonctionnement renforçant le pouvoir des artistes. Mais ce modèle alternatif se trouve immédiatement menacé par la précarité artistique qui caractérise ces structures. Le 112, Artists Space et Hallwalls s’institutionnalisent alors peu à peu pour survivre et acquièrent un nouveau statut au sein du monde de l’art : reconnus à la fin de la décennie comme des lieux indispensables à la valorisation de l’art contemporain, l’alternative qu’ils proposent est désormais moins fonctionnelle qu’esthétique.
Les années 1970 sont une période de changement pour le monde de l’art américain qui se tourne vers une vision pluraliste de l’art où triomphent l’installation, la performance, l’art vidéo, les écrits d’artistes et la photographie. Dans plusieurs grandes villes, des lieux d’exposition d’un nouveau genre apparaissent simultanément sous le nom d’espaces alternatifs. À New York et Buffalo, le 112 Greene Street, Artists Space (à NY) et Hallwalls (à Buffalo) sont trois espaces où règne un esprit d’expérimentation et de contestation, opposé aux normes esthétiques et aux logiques institutionnelles et marchandes qui dominent le monde de l’art. Comment se construit dès lors l’identité alternative de ces trois espaces et quelle place occupent-ils sur la scène artistique des années 1970 ?Lieux d’exposition marginaux situés dans des quartiers industriels en déclin, le 112 Greene Street, Artists Space et Hallwalls sont des structures avant-gardistes qui produisent des œuvres expérimentales (installations, performance, vidéo) et développent des systèmes de fonctionnement renforçant le pouvoir des artistes. Mais ce modèle alternatif se trouve immédiatement menacé par la précarité artistique qui caractérise ces structures. Le 112, Artists Space et Hallwalls s’institutionnalisent alors peu à peu pour survivre et acquièrent un nouveau statut au sein du monde de l’art : reconnus à la fin de la décennie comme des lieux indispensables à la valorisation de l’art contemporain, l’alternative qu’ils proposent est désormais moins fonctionnelle qu’esthétique.
The 1970s was a decade when important changes took place in the American art world, with a pluralistic approach to art, in which installations, performances, video art, artists books and photography represented new and innovative art forms. Amidst this diversity of practices, new exhibition venues were created in former industrial loft buildings, under the generic name of alternative spaces. In New York City and Buffalo, 112 Greene Street (NYC), Artists Space (NYC) and Hallwalls (Buffalo) were three spaces in which a spirit of protest and a desire for artistic experimentation prevailed, questioning the aesthetic norms of a mainstream art world dominated by institutional and commercial paradigms. Facing a powerful normative art world, how do these three spaces defined their alternative identities and their roles regarding the development of new art forms?From the moment of their births in the early 1970s, 112 Greene Street, Artists Space and Hallwalls represented marginal artistic venues. As avant-gardist exhibition spaces, they were geared towards experimental art and the development of new organizational systems in which artists had more power. However, their alternative status was rapidly threatened by the problem of their economic survival. During the decade, 112 Greene Street, Artists Space and Hallwalls thus progressively became more institutionalized, gaining in artistic maturity and developing a new recognition within the art world. By the late 1970s, as they grew more legitimate in their exhibition of experimental art, the alternative they offered, however, had become less functional and more aesthetic.
Terroni, Cristelle -- Auteur
Kempf, Jean -- Directeur de thèse
Massu, Claude -- Directeur de thèse
Genton, Bernard -- Président du jury de soutenance
Savinel, Christine -- Rapporteur de la thèse
Béghain, Véronique --
Université Lumière. Lyon -- Organisme de soutenance
École doctorale Lettres, langues, linguistique et arts. Lyon -- Ecole doctorale associée à la thèse
Triangle, action, discours, pensée politique et économique. Lyon -- Laboratoire associé à la thèse
Arts -- Thèses et écrits académiques -- 1970-.... -- États-Unis
Contre-culture -- Thèses et écrits académiques -- 1970-.... -- États-Unis -- New York (N.Y.)
Contre-culture -- Thèses et écrits académiques -- 1970-.... -- États-Unis -- Buffalo (N. Y.)
Centres d'art -- Aspect économique -- Thèses et écrits académiques -- 1970-.... -- États-Unis
Diffusion de la culture -- Thèses et écrits académiques -- 1970-.... -- États-Unis
Avant-garde
Espaces alternatifs
Expérimentation artistique
Institutionnalisation
Marginalité
Buffalo
New York
112 Greene Street
Artists Space
Hallwalls
Avant-garde
Espaces alternatifs
Expérimentation artistique
Institutionnalisation
Marginalité
Buffalo
New York
112 Greene Street
Artists Space
Hallwalls

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