Pouvoirs du portrait sous les Habsbourg d'Espagne [Texte imprimé] / Diane H. Bodart, Monographie imprimée

Main Author: Bodart, Diane H., AuteurLanguage: français.Country: France.Publication : Paris : CTHS : INHA, Institut national d'histoire de l'art, DL 2011, cop. 2011Description: 1 vol. (558 p.-[32] p. de pl.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 22 cmISBN: 978-2-7355-0756-6.Series: L'Art & l'essaiDewey: 757, 22Abstract: Réflexion historique et esthétique sur la représentation du pouvoir à travers l'étude des portraits des Habsbourg d'Espagne, de Charles Quint à Charles II. Elle éclaire les différentes valeurs des portraits royaux : la valeur juridique, légitimant l'exercice de l'autorité ; la valeur politique, signe d'allégeance des sujets à la Couronne ; la valeur de présence réelle.; Résumé de la thèse : ce travail interroge les portraits des souverains et leurs pouvoirs, tant artistiques que politiques. A partir de l’exemple fondateur des portraits de Charles Quint par Titien, les critères du succès du portrait à l’époque moderne sont examinés dans l’Italie et dans l’Espagne des XVIe et XVIIe siècles sur la base des œuvres, de leur réception et des théories artistiques, suivant la trace des représentations des Habsbourg d’Espagne. Les questions de la ressemblance des portraits, de leur « effet de présence » et de la « juste distance » des spectateurs sont ainsi approfondies, pour être ensuite considérées en fonction de contextes et de circonstances historiques plus précises, où l’efficacité des tableaux pouvait relever davantage de leurs dispositifs de présentation et de visibilité que de leur qualité artistique. Dans ce cadre, la présence en image des rois d’Espagne est abordée dans les territoires marqués par leur absence corporelle, à savoir l’Italie, aussi bien dans les domaines héréditaires de leur couronne - le duché de Milan, les royaumes de Naples et de Sicile - que dans le « théâtre » de la diplomatie européenne qu’était la Rome pontificale.Bibliography: Bibliogr. pp. 505-544. Notes bibliogr. Index.Thesis: .Subject - Personal Name: Charles-Quint, empereur germanique, 1500-1558 Dans l'art | Titien, 1489?-1576 Cour et courtisans Subject - Family: Habsbourg (famille de) Dans l'art Subject - Topical Name: Portraits -- Espagne 16e siècle | Portraits -- Espagne 17e siècle | Portraits -- Italie 16e siècle | Portraits -- Italie 17e siècle | Art et politique | Rois et souverains Dans l'art | Peinture de portraits -- Espagne 16e siècle | Peinture de portraits -- Espagne 17e siècle | Peinture de portraits -- Italie 16e siècle | Peinture de portraits -- Italie 17e siècle
Item type Home library Collection Call number Status Date due Barcode Item holds
Prêt normal BU Chevreul
5ème étage : Arts
Art - Histoire de l'Art 704.942 BOD (Browse shelf (Opens below)) Available 0379239746
Total holds:

CTHS = Comité des travaux historiques et scientifiques

Bibliogr. pp. 505-544. Notes bibliogr. Index

Texte remanié de Thèse de doctorat Histoire et civilisations Paris, EHESS 2003

Réflexion historique et esthétique sur la représentation du pouvoir à travers l'étude des portraits des Habsbourg d'Espagne, de Charles Quint à Charles II. Elle éclaire les différentes valeurs des portraits royaux : la valeur juridique, légitimant l'exercice de l'autorité ; la valeur politique, signe d'allégeance des sujets à la Couronne ; la valeur de présence réelle.

Résumé de la thèse : ce travail interroge les portraits des souverains et leurs pouvoirs, tant artistiques que politiques. A partir de l’exemple fondateur des portraits de Charles Quint par Titien, les critères du succès du portrait à l’époque moderne sont examinés dans l’Italie et dans l’Espagne des XVIe et XVIIe siècles sur la base des œuvres, de leur réception et des théories artistiques, suivant la trace des représentations des Habsbourg d’Espagne. Les questions de la ressemblance des portraits, de leur « effet de présence » et de la « juste distance » des spectateurs sont ainsi approfondies, pour être ensuite considérées en fonction de contextes et de circonstances historiques plus précises, où l’efficacité des tableaux pouvait relever davantage de leurs dispositifs de présentation et de visibilité que de leur qualité artistique. Dans ce cadre, la présence en image des rois d’Espagne est abordée dans les territoires marqués par leur absence corporelle, à savoir l’Italie, aussi bien dans les domaines héréditaires de leur couronne - le duché de Milan, les royaumes de Naples et de Sicile - que dans le « théâtre » de la diplomatie européenne qu’était la Rome pontificale

Introduction : Dialogue avec le portrait Pt. 1. Le portrait exemplaire 1. Charles Quint et Titien ou le mythe d'Alexandre et Apelle, Le mythe d'origine, Une énigme historique, Refoulement 2. Le modèle impérial, Un empereur coiffé "all'antica", La nouvelle image impériale : un défi figuratif, Les portraits volés de Parmigianino et d'Alfonso Lombardi, Titien et le portrait à l'épée levée, Médailles et monnaies du couronnement impérial, En lice pour le titre de portraitiste impérial, Anachronismes, Un dessin par Sebastiano del Piombo, La cheminée du Franc de Bruges, Un modèle germanique pour l'élection de Ferdinand Pr, roi des Romains 3. Le visage de l'empereur, Un défaut héréditaire, La momie de Charles Quint, De face ou de profil : les premiers portraits de Charles Quint, Des images pour rire ?, Questions de représentation, L'impossible laideur impériale, La métamorphose du défaut physique en signe de vertu dans les portraits littéraires, L'art de la dissimulation appliqué à la peinture, Un portrait idéalisé ?, Le voile de la barbe impériale, Ressemblance et idéalisation, De la double ressemblance 4. Le coloris, miracle de la peinture, Le temps du regard, Le pinceau de Titien, La galerie des hommes illustres peints par Titien, Des copies peintes sur le vif, Le rachat des profils numismatiques, Rendre leur chair aux statues, Titien et les portraits modernes des Césars de l'Antiquité, Un douzième empereur à la manière de Titien, Les c maccature", symptômes de la vie, La primauté du coloris, Un défi aux règles de l'art, Le portrait en disgrâce, Le marbre pictural 5. La fortune du portrait impérial de Titien, L'oeil de Charles Quint, La juste distance du regard, Voir plus ou ne rien voir, "L'habitude de voir", Du défaut héréditaire à l'attribut de majesté souveraine, Le visage définitif de l'empereur, Du dessin et du relief : la traduction du modèle de Titien par Vico et Leoni, Enjeux dynastiques du prognathisme impérial, Les revers de la fortune, L'Espagne, dépositaire des oeuvres de Titien, Philippe II et les portraits de Titien, Dans le sillage d'Anthonis Mor : le portrait cristallisé, "Los borrones de Ticiano : de la disgrâce au triomphe, Le portrait dans les théories artistiques espagnoles, Dangers et vertus du coloris, Le pinceau savant de Velàzquez, De Mühlberg à Lérida : le portrait du roi en guerre, Charles Quint à Mühlberg, Philippe II à Saint-Quentin, Philippe IV à Lérida, Des limites du portrait comme document historique Pt. 2. Limage du roi 1. Voir le portrait du roi, Distance, L'accès au roi et à ses portraits, Le secret de la majesté, Le roi-portrait ou le roi-statue, Jeu de rôle et symboles monarchiques, Ressemblance, Reconnaître le roi en son portrait, Le dais, cadre d'apparition du roi, Miroirs : le roi et le portrait sous le dais, Le portrait du roi régnant, dernier jalon des séries dynastiques, Présence, Des gestes en présence du roi en image, De la qualité des portraits royaux et de son efficace 2. Le portrait du roi en son lieu, Présence en image, Le vice-roi, "portrait vivant" du roi, De l'usage du portrait dans le cérémonial, Fêtes politiques et religieuses, Du portrait de présence au monument d'éternité : catafalques et décors funéraires, Lieu de présence, Le portrait royal dans les collections milanaises et napolitaines, Dispositifs de représentation sériels : les galeries des vice-rois

Lyon 2 est membre fondateur de l'Université de Lyon
Université de Lyon

Powered by Koha