D’Antigone à Marianne : rêves et réalités de la république : collection des beaux-arts de Paris : exposition, Paris, Palais des Beaux-Arts, du 24 février au 20 avril 2017 / sous la direction d'Emmanel Schwartz ; [texte, Emmanuel Schwartz, Olivier Christin, Anne Verjus], Monographie imprimée

Coauthor: Christin, Olivier, 1961-...., Auteur;Verjus, Anne, Auteur;Schwartz, Emmanuel, Directeur de publication, AuteurCorporate Author (Coauthor): École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Paris, AuteurUniform Conventional Heading: Exposition, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts, 2017Language: français.Country: France.Publication : Paris : Beaux-Arts de Paris éditions, DL 2017Description: 1 vol. (135 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 26 cmISBN: 978-2-84056-508-6.Abstract: Un regard original sur l'histoire de l'Ecole des beaux-arts de Paris, à l'occasion de son bicentenaire, à travers le thème de la pensée et des valeurs fondatrices de la République. L'exposition met en valeur les artistes de l'Ecole qui ont marqué leurs oeuvres de cette pensée républicaine de 1789 à 1939, et rassemble près deux cent pièces et documents témoignant des hésitations de l'histoire. ­Electre 2017; "L'École des beaux-arts célèbre en 2017 le bicentenaire de son installation au coeur du quartier intellectuel de Paris. Cette institution fut démocratique avant même sa création par la Révolution française : l'Ancien Régime introduisit dans sa première incarnation, l'École de l'Académie royale, un élitisme républicain que les hommes de 1789 n'eurent pas besoin de modifier. Pendant deux siècles, les sujets des compétitions, conformes à l'esthétique classique, évoquèrent les républiques athénienne et romaine. A travers des régimes qui n'étaient pas toujours des républiques, contre préjugés et clientélismes, l'institution demeura fidèle aux valeurs laïques. Les hésitations mêmes des républicains, alternativement bourgeois, populistes, nationalistes, pacifistes, féministes, socialistes, autoritaires, transparaissent dans les oeuvres et les carrières des élèves, les uns engagés - les sculpteurs en particulier, comme David d'Angers, Jules Dalou -, les autres prudents. C'est dans les murs de l'école parisienne, après avoir appris d'Antigone la révolte individuelle, que la "République française" prit le visage et le bonnet de Marianne : on la reconnaît aisément sur les places de Paris, et les leçons des beaux-arts sont entendues sur trois continents." [Source : 4e de couv.].Bibliography: Notes bibliogr. Index.Subject - Corporate Author: École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Paris -- Et la république Catalogues d'exposition | École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Paris -- Collections d'art Catalogues d'exposition Subject - Topical Name: Républicanisme -- Dans l'art Catalogues d'exposition | Art, France, 19e siècle Catalogues d'exposition | Art, France -- 1900-1945 Catalogues d'exposition
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Un regard original sur l'histoire de l'Ecole des beaux-arts de Paris, à l'occasion de son bicentenaire, à travers le thème de la pensée et des valeurs fondatrices de la République. L'exposition met en valeur les artistes de l'Ecole qui ont marqué leurs oeuvres de cette pensée républicaine de 1789 à 1939, et rassemble près deux cent pièces et documents témoignant des hésitations de l'histoire. ­Electre 2017

"L'École des beaux-arts célèbre en 2017 le bicentenaire de son installation au coeur du quartier intellectuel de Paris. Cette institution fut démocratique avant même sa création par la Révolution française : l'Ancien Régime introduisit dans sa première incarnation, l'École de l'Académie royale, un élitisme républicain que les hommes de 1789 n'eurent pas besoin de modifier. Pendant deux siècles, les sujets des compétitions, conformes à l'esthétique classique, évoquèrent les républiques athénienne et romaine. A travers des régimes qui n'étaient pas toujours des républiques, contre préjugés et clientélismes, l'institution demeura fidèle aux valeurs laïques. Les hésitations mêmes des républicains, alternativement bourgeois, populistes, nationalistes, pacifistes, féministes, socialistes, autoritaires, transparaissent dans les oeuvres et les carrières des élèves, les uns engagés - les sculpteurs en particulier, comme David d'Angers, Jules Dalou -, les autres prudents. C'est dans les murs de l'école parisienne, après avoir appris d'Antigone la révolte individuelle, que la "République française" prit le visage et le bonnet de Marianne : on la reconnaît aisément sur les places de Paris, et les leçons des beaux-arts sont entendues sur trois continents." [Source : 4e de couv.]

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