Pourquoi Byzance ? : un empire de onze siècles / Michel Kaplan ; [ouvrage inédit publié sous la direction de Martine Allaire], Monographie imprimée

Main Author: Kaplan, Michel, 1946-...., AuteurSecondary Author: Allaire, Martine, Directeur de publicationLanguage: français.Country: France.Publication : [Paris] : Gallimard, DL 2016, cop. 2016Description: 1 vol. (490 p.) : cartes, couv. ill. en coul. ; 18 cmISBN: 978-2-07-034100-9.Series: Folio. Histoire, 252Abstract: L'auteur rend compte de l'histoire de l'Empire byzantin en fonction des contraintes et des nécessités qui l'ont dictée. Il évalue les déterminants politique, religieux, physique, géographique et culturel de cette histoire et met en avant l'héritage byzantin dans l'Europe contemporaine, notamment sur le plan artistique, avec les conséquences du rétablissement du culte des images en 843. ­Electre 2016; La 4e de couverture indique : « Le mardi 29 mai 1453, les armées ottomanes de Mehmet II prennent Constantinople, la capitale inaugurée par Constantin plus de mille ans auparavant, le 11 mai 330. L'originalité profonde de l'ouvrage de Michel Kaplan est de restituer l'histoire de l'Empire byzantin en fonction des contraintes et des nécessités (politiques, religieuses, physiques, géographiques, culturelles) qui dictèrent cette histoire singulière. Ce faisant, il évalue la présence de l'héritage byzantin dans l'Europe d'aujourd'hui. Notre civilisation doit à Byzance la transmission du legs de la Grèce antique : la totalité des ouvrages conservés depuis l'Iliade jusqu'aux Pères de l'Eglise nous a été transmise par les manuscrits copiés par les Byzantins. Sur le plan artistique, largement lié à la religion, l'héritage byzantin est presque limité à l'Europe orthodoxe, avec le plan en croix grecque et l'art de l'icône, suite à l'événement le plus important de l'histoire byzantine, le rétablissement du culte des images en 843. Enfin, l'Etat byzantin a constitué durant tous ces siècles un Etat de droit. La justice reposait sur le corpus de Justinien ; le pouvoir impérial reste jusqu'au bout autocratique par principe, mais le droit prime la force. L'histoire de l'Occident plonge ses racines dans Théodoric l'Ostrogoth, Clovis le Franc et son continuateur Charlemagne, Otton Ier et ses successeurs, autant de souverains qui prenaient leurs exemples à Constantinople. ».Bibliography: Bibliogr. p. [388]-397. Notes bibliogr. Glossaire. Index.Subject - Geographical Name: Empire byzantin, Histoire
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Bibliogr. p. [388]-397. Notes bibliogr. Glossaire. Index

L'auteur rend compte de l'histoire de l'Empire byzantin en fonction des contraintes et des nécessités qui l'ont dictée. Il évalue les déterminants politique, religieux, physique, géographique et culturel de cette histoire et met en avant l'héritage byzantin dans l'Europe contemporaine, notamment sur le plan artistique, avec les conséquences du rétablissement du culte des images en 843. ­Electre 2016

La 4e de couverture indique : « Le mardi 29 mai 1453, les armées ottomanes de Mehmet II prennent Constantinople, la capitale inaugurée par Constantin plus de mille ans auparavant, le 11 mai 330. L'originalité profonde de l'ouvrage de Michel Kaplan est de restituer l'histoire de l'Empire byzantin en fonction des contraintes et des nécessités (politiques, religieuses, physiques, géographiques, culturelles) qui dictèrent cette histoire singulière. Ce faisant, il évalue la présence de l'héritage byzantin dans l'Europe d'aujourd'hui. Notre civilisation doit à Byzance la transmission du legs de la Grèce antique : la totalité des ouvrages conservés depuis l'Iliade jusqu'aux Pères de l'Eglise nous a été transmise par les manuscrits copiés par les Byzantins. Sur le plan artistique, largement lié à la religion, l'héritage byzantin est presque limité à l'Europe orthodoxe, avec le plan en croix grecque et l'art de l'icône, suite à l'événement le plus important de l'histoire byzantine, le rétablissement du culte des images en 843. Enfin, l'Etat byzantin a constitué durant tous ces siècles un Etat de droit. La justice reposait sur le corpus de Justinien ; le pouvoir impérial reste jusqu'au bout autocratique par principe, mais le droit prime la force. L'histoire de l'Occident plonge ses racines dans Théodoric l'Ostrogoth, Clovis le Franc et son continuateur Charlemagne, Otton Ier et ses successeurs, autant de souverains qui prenaient leurs exemples à Constantinople. »

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