Jouer pour la cité : une histoire sociale et politique des musiciens professionnels de l'Occident romain / par Alexandre Vincent, Monographie imprimée

Main Author: Vincent, Alexandre, 1978-...., AuteurLanguage: français ; of title page, français.Country: Italie.Publication : Rome : École française de Rome, 2016Description: 1 vol. (VIII-464 p.) : ill. ; 24 cmISBN: 978-2-7283-1163-7.Series: Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome, 371Classification: 930Abstract: Issue d'une thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille en 2011, une étude sur les modalités du service musical, militaire comme civil, dans le monde romain, les interactions entre musique et politique, en particulier à l'époque du principat d'Auguste. ­Electre 2017; La 4ème couverture indique : "Les cités romaines étaient tout sauf muettes. Chaque jour des musiciens les parcouraient lors de processions religieuses, d'appels au rassemblement, de procès, tandis que l'amphithéâtre résonnait aux sons d'instruments puissants. Sur le champ de bataille ou dans les camps militaires, il revenait à des soldats instrumentistes (le transmettre les ordres et les informations. Omniprésentes, les sonorités musicales rythmaient donc le quotidien et creusaient peu à peu les sillons d'un substrat mémoriel collectif. En considérant la musique comme une pratique sociale plus qu'un art, le présent ouvrage propose de jeter un nouveau regard sur le sujet le contenu musical importe moins que son écho social. Dans quelles circonstances jouait-on de la musique et avec quels effets ? pour et par qui ? L'existence de sonorités civiques, c'est-à-dire jouées au nom de la cité, lance l'étude sur les traces des interactions entre musique et politique. L'analyse du corpus épigraphique des musiciens professionnels de l'Occident romain, rassemblé pour la première fois, éclaire ce que signifiait alors jouer pour la cité. Les modalités de ce service musical, militaire comme civil, sont traquées au croisement des sources. Elles soulignent, à travers ses effets économiques et sociaux, la mise en place, dans les premières décennies du Principat, d'un dialogue dynamique entre les autorités romaines et les artisans du son. L'ouvrage apporte ainsi finalement un nouvel élément à la compréhension du principat d'Auguste : les sons y furent aussi des armes politiques"..Bibliography: Bibliogr. p. [391]-438. Notes bibliogr. Index..Thesis: .Subject - Topical Name: Musiciens -- Italie Rome | Musique -- Italie Rome | Musique, Aspect social -- Italie Rome | Musique militaire -- Italie -- Rome Histoire et critique | Vie musicale -- Aspect social -- Italie Rome
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Prêt normal BU Chevreul
5ème étage : Arts
Archéologie 937 VIN (Browse shelf (Opens below)) Available 0380098731
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Bibliogr. p. [391]-438. Notes bibliogr. Index.

Texte remanié de Thèse de doctorat Histoire Aix Marseille 1 2011

Issue d'une thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille en 2011, une étude sur les modalités du service musical, militaire comme civil, dans le monde romain, les interactions entre musique et politique, en particulier à l'époque du principat d'Auguste. ­Electre 2017

La 4ème couverture indique : "Les cités romaines étaient tout sauf muettes. Chaque jour des musiciens les parcouraient lors de processions religieuses, d'appels au rassemblement, de procès, tandis que l'amphithéâtre résonnait aux sons d'instruments puissants. Sur le champ de bataille ou dans les camps militaires, il revenait à des soldats instrumentistes (le transmettre les ordres et les informations. Omniprésentes, les sonorités musicales rythmaient donc le quotidien et creusaient peu à peu les sillons d'un substrat mémoriel collectif. En considérant la musique comme une pratique sociale plus qu'un art, le présent ouvrage propose de jeter un nouveau regard sur le sujet le contenu musical importe moins que son écho social. Dans quelles circonstances jouait-on de la musique et avec quels effets ? pour et par qui ? L'existence de sonorités civiques, c'est-à-dire jouées au nom de la cité, lance l'étude sur les traces des interactions entre musique et politique. L'analyse du corpus épigraphique des musiciens professionnels de l'Occident romain, rassemblé pour la première fois, éclaire ce que signifiait alors jouer pour la cité. Les modalités de ce service musical, militaire comme civil, sont traquées au croisement des sources. Elles soulignent, à travers ses effets économiques et sociaux, la mise en place, dans les premières décennies du Principat, d'un dialogue dynamique entre les autorités romaines et les artisans du son. L'ouvrage apporte ainsi finalement un nouvel élément à la compréhension du principat d'Auguste : les sons y furent aussi des armes politiques".

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