Post-vérité : pourquoi il faut s'en réjouir / Manuel Cervera-Marzal, Monographie imprimée

Main Author: Cervera-Marzal, Manuel, 1987-...., AuteurLanguage: français.Country: France.Publication : Lormont : Le Bord de l'eau, DL 2019Description: 1 vol. (119 p.) : couv. ill. en coul. ; 20 cmISBN: 978-2-35687-617-1; 2-35687-617-0.Series: La Bibliothèque du Mauss, 1960-3452Dewey: 320Abstract: La 4e de couverture indique : "Ceux qui utilisent la notion de « Post-vérité » considèrent que le monde est entré dans une nouvelle ère au cours des années 2000 : l'empire des fake news. Cette ère se caractérise selon eux par la multiplication des contre-vérités outrancières professées par les dirigeants politiques (séquence inaugurée par le flacon de Colin Powell) et par l'indifférence des peuples à l'égard de la vérité. Extrémisme, complotisme et populisme seraient les preuves irréfutables que la vérité est en train de s'éroder. Faut-il croire cette analyse ? Pas selon Manuel Cervera-Marzal. En retraçant la généalogie de cette notion, ce livre soutient une thèse forte : cessons de craindre l'avènement de la « post-vérité ». Car la politique, à la différence de la science, n'est pas le lieu de la vérité. Ne faut-il pas savoir déformer, voire travestir la réalité afin de la transformer ? Et si la post-vérité - et son frère jumeau : le populisme - ne constituaient pas une menace pour la démocratie mais, au contraire, la possibilité de sa régénération ? Pour expliquer la montée des forces populistes - Trump, le Brexit, le Front national, Orban... - les experts invoquent l'avènement de la « post-vérité ». Ce concept connaît une inflation galopante, couronnée par le titre de « mot de l'année 2016 » décerné par le prestigieux Dictionnaire d'Oxford, lequel définit ainsi la post-vérité : « Des circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d'influence pour modeler l'opinion publique que les appels à l'émotion et aux opinions personnelles. »"; L'auteur élabore une histoire de la notion de post-vérité, fournissant une analyse documentée de ses usages politiques, médiatiques et académiques. Il défend l'idée que l'avènement de ce concept, ainsi que celui de son double, le populisme, sont une chance pour la démocratie. ­Electre 2019.Bibliography: Notes bilbiogr..Subject - Topical Name: Vérité et mensonge Aspect politique | Vérité et mensonge Philosophie | Opinion publique | Idées politiques | Faux (philosophie) | Infox
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La 4e de couverture indique : "Ceux qui utilisent la notion de « Post-vérité » considèrent que le monde est entré dans une nouvelle ère au cours des années 2000 : l'empire des fake news. Cette ère se caractérise selon eux par la multiplication des contre-vérités outrancières professées par les dirigeants politiques (séquence inaugurée par le flacon de Colin Powell) et par l'indifférence des peuples à l'égard de la vérité. Extrémisme, complotisme et populisme seraient les preuves irréfutables que la vérité est en train de s'éroder. Faut-il croire cette analyse ? Pas selon Manuel Cervera-Marzal. En retraçant la généalogie de cette notion, ce livre soutient une thèse forte : cessons de craindre l'avènement de la « post-vérité ». Car la politique, à la différence de la science, n'est pas le lieu de la vérité. Ne faut-il pas savoir déformer, voire travestir la réalité afin de la transformer ? Et si la post-vérité - et son frère jumeau : le populisme - ne constituaient pas une menace pour la démocratie mais, au contraire, la possibilité de sa régénération ? Pour expliquer la montée des forces populistes - Trump, le Brexit, le Front national, Orban... - les experts invoquent l'avènement de la « post-vérité ». Ce concept connaît une inflation galopante, couronnée par le titre de « mot de l'année 2016 » décerné par le prestigieux Dictionnaire d'Oxford, lequel définit ainsi la post-vérité : « Des circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d'influence pour modeler l'opinion publique que les appels à l'émotion et aux opinions personnelles. »"

L'auteur élabore une histoire de la notion de post-vérité, fournissant une analyse documentée de ses usages politiques, médiatiques et académiques. Il défend l'idée que l'avènement de ce concept, ainsi que celui de son double, le populisme, sont une chance pour la démocratie. ­Electre 2019

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