Vers une modification de l'image de la cite d'habitat social ? : lisières métropolitaines et détours « récréa(r)tistes » (Marseille, Paris, Montréal) / Yannick Hascoet ; sous la direction de Isabelle Lefort et de Éric Charmes, Thèse électronique

Main Author: Hascoet, Yannick, 1987-...., AuteurCoauthor: Lefort, Isabelle, 1957-...., Directeur de thèse;Charmes, Éric, 1969-...., Directeur de thèse;Gravari-Barbas, Maria, 1961-...., Président du jury de soutenance;Devisme, Laurent, 1972-...., Rapporteur de la thèse;Germain, Annick, 1948-...., Rapporteur de la thèse;Duchêne, François, 1961-...., Corporate Author (Coauthor): Université de Lyon, 2015-...., Organisme de soutenance;École doctorale Sciences sociales, Lyon, Ecole doctorale associée à la thèse;Environnement, ville, société, Rhône, Equipe de recherche associée à la thèse;Université Lumière, Lyon, Autre partenaire associé à la thèseLanguage: français ; of summary, français ; of summary, anglais.Country: France.Publication : 2016Classification: 900Abstract: This thesis concerns the development of tourism and art practices in the metropolitan outskirts, in particular in the social housing projects (1950-1970). The central question addressed is : how can tourism and art be a factor of promotion of districts stigmatized by media and political discourse ? Are the studied practices pioneering ? To answer these questions, we selected three fieldworks: the northern suburbs of Marseille, the Northern and South-Eastern suburbs of Paris and a Canadian public housing project, the Habitations Jeanne-Mance in Montréal. Our qualitative study explains that the development of tourism and art practices in the edge of the metropolis questions the production of knowledge on stigmatized areas. Therefore, they involve political, aesthetic and economic issues.; Cette thèse pose la question de la modification de l’image de la cité d’habitat social, à partir du constat du développement de pratiques touristiques et artistiques en son sein et dans les marges métropolitaines en général. C’est donc plus globalement l’hypothèse d’une revalorisation des lisières socio-spatiales qui est traitée. La cité d’habitat social, plus encore lorsqu’elle s’incarne dans la forme du grand ensemble des décennies 1950-1970, condense le discrédit et donc l’enjeu du questionnement ici traité : les pratiques touristiques et artistiques analysées signent-elles la mise en circulation d’une nouvelle image des cités qu’elles explorent ? Corrélativement, dans quelle mesure peut-on parler de pratiques pionnières ? A partir d’enquêtes sur des terrains marseillais (quartiers nord), parisiens (banlieue populaire des Nord et Sud-Est de Paris) et montréalais (l’ensemble d’habitat social Jeanne-Mance), la thèse expose que ces détours « récréa(r)tistes » interrogent la fabrique de la (re)connaissance des espaces stigmatisés et sont à ce titre porteurs d’enjeux politiques, esthétiques et économiques..Thesis: .Subject - Topical Name: Immeubles d'habitation, France Paris (France ; agglomération) | Immeubles d'habitation, France Marseille (Bouches-du-Rhône ; agglomération) | Immeubles d'habitation -- Canada Montréal (Canada) | Logement social -- France Paris (France ; agglomération) | Logement social -- France Marseille (Bouches-du-Rhône ; agglomération) | Logement social -- Canada Montréal (Canada) | Politique urbaine -- France Paris (France ; agglomération) | Politique urbaine -- France Marseille (Bouches-du-Rhône ; agglomération) | Politique urbaine -- Canada Montréal (Canada) Subject - Form: Thèses et écrits académiques Subject: Les Habitations Jeanne-Mance de Montréal | Banlieue populaire des Nord et Sud-Est de Paris | Quartiers nord de Marseille | Cité d’habitat social | Lisières métropolitaines | Pratiques touristiques et artistiques en banlieue Online Resources:Accès au texte intégral | Click here to access online
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THELEC
Géographie En ligne NNT2016LYSE2163
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Ecole(s) Doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon)

Partenaire(s) de recherche : Environnement, ville, société (Rhône) (Equipe de recherche), Université Lumière (Lyon) (établissement opérateur d'inscription), Environnement Ville Société / Institut de Recherches Géographiques (EVS/IRG) (Laboratoire)

Autre(s) contribution(s) : Maria Gravari-Barbas (Président du jury) ; François Duchêne (Membre(s) du jury) ; Laurent Devisme, Annick Germain (Rapporteur(s))

Thèse de doctorat Géographie, aménagement et urbanisme Lyon 2016

This thesis concerns the development of tourism and art practices in the metropolitan outskirts, in particular in the social housing projects (1950-1970). The central question addressed is : how can tourism and art be a factor of promotion of districts stigmatized by media and political discourse ? Are the studied practices pioneering ? To answer these questions, we selected three fieldworks: the northern suburbs of Marseille, the Northern and South-Eastern suburbs of Paris and a Canadian public housing project, the Habitations Jeanne-Mance in Montréal. Our qualitative study explains that the development of tourism and art practices in the edge of the metropolis questions the production of knowledge on stigmatized areas. Therefore, they involve political, aesthetic and economic issues.

Cette thèse pose la question de la modification de l’image de la cité d’habitat social, à partir du constat du développement de pratiques touristiques et artistiques en son sein et dans les marges métropolitaines en général. C’est donc plus globalement l’hypothèse d’une revalorisation des lisières socio-spatiales qui est traitée. La cité d’habitat social, plus encore lorsqu’elle s’incarne dans la forme du grand ensemble des décennies 1950-1970, condense le discrédit et donc l’enjeu du questionnement ici traité : les pratiques touristiques et artistiques analysées signent-elles la mise en circulation d’une nouvelle image des cités qu’elles explorent ? Corrélativement, dans quelle mesure peut-on parler de pratiques pionnières ? A partir d’enquêtes sur des terrains marseillais (quartiers nord), parisiens (banlieue populaire des Nord et Sud-Est de Paris) et montréalais (l’ensemble d’habitat social Jeanne-Mance), la thèse expose que ces détours « récréa(r)tistes » interrogent la fabrique de la (re)connaissance des espaces stigmatisés et sont à ce titre porteurs d’enjeux politiques, esthétiques et économiques.

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