L'impact des conditions de travail sur les capacités attentionnelles des salariés / Cyril Couffe ; sous la direction de George Andrew Michael, Thèse électronique

Main Author: Couffe, Cyril, 1986-...., AuteurSecondary Author: Michael, George Andrew, 1974-...., Directeur de thèse;Lemercier, Céline, Président du jury de soutenance;Cegarra, Julien, 1977-...., Rapporteur de la thèse;Portrat, Sophie, 1981-...., ;Gabaude, Catherine, Corporate Author (Secondary): Université de Lyon, 2015-...., Organisme de soutenance;École Doctorale Neurosciences et Cognition (NSCo), Ecole doctorale associée à la thèse;Laboratoire d’Étude des Mécanismes Cognitifs Lyon, Equipe de recherche associée à la thèse;Université Lumière, Lyon, Autre partenaire associé à la thèseLanguage: français ; of summary, français ; of summary, anglais.Country: France.Publication : 2016Classification: 150Abstract: Can Working conditions generate attentional problems for some employees? This issue is currently at the heart of research in the field of work psychology, ergonomics and applied cognitive psychology. During this thesis, we tried to understand exactly what factors might cause these problems. We have divided our approach into two parts: (i) the laboratory study of the links between interruptions and cognitive abilities, and (ii) the study of working conditions and their repercussions on cognition. Scientific publications from interruptions literature are becoming more numerous. In particular, they experienced a boom in the early 2000s. However, many questions still persist, as the real effect of interruptions on the main task and the various factors which potentiates this effect. Moreover, the specific cognitive processes involved during interruptions have not all been studied. Therefore, we proposed a new formal definition of the phenomenon of interruption and a new research framework to unify the current field of study. Also, we conducted several experimental studies to answer some questions still present. Together, our results suggest that interruptions are usually deleterious regarding the performance of the primary task, and that some cognitive processes unsuspected to this day might help their repercussions. Secondly, we studied the impact of specific working conditions on attentional and cognitive complaints. First, we built a new test able to detect these changes on a cognitive level by carrying out several construction and validation studies of a new scale. Then we used a sample of several hundred employees to draw conclusions on the predictors of these difficulties. Overall, gender, social status, time spent in shared working environment, the frequency of interruptions and several aspects of new technologies may be the cause of attentional difficulties at work.; Les conditions de travail peuvent-elles générer des problèmes attentionnels chez certains salariés ? Cette question est actuellement au cœur de nombreuses recherches dans le domaine de la psychologie du travail, de l’ergonomie et de la psychologie cognitive appliquée. Au cours de ce travail de thèse, nous avons tenté de comprendre quels facteurs pourraient provoquer ces difficultés. Nous avons scindé notre approche en deux parties : (i) l’étude en laboratoire des liens entre les interruptions et les capacités cognitives, et (ii) l’étude des conditions de travail et de leurs retentissements sur la cognition. Les parutions scientifiques issues de la littérature des interruptions sont de plus en plus nombreuses. Elles ont notamment vécu un essor au début des années 2000. Pourtant, de nombreuses interrogations persistent encore, comme les effets réels des interruptions sur la tâche principale et les différents facteurs qui les potentialisent. De plus, les processus cognitifs spécifiques mis en jeu lors des interruptions n’ont pas tous été étudiés. C’est pourquoi, nous avons proposé une nouvelle définition formelle du phénomène d’interruption, ainsi qu’un nouveau cadre de recherche pour unifier le champ d’étude actuel. Nous avons également mené plusieurs études expérimentales dans le but de répondre à certains questionnements encore présents. L’ensemble de nos résultats suggèrent que les interruptions sont la plupart du temps délétères, et que des processus jusqu’alors insoupçonnés pourraient permettre de diminuer leurs retentissements. En second lieu, nous avons étudié l’impact de certaines conditions de travail sur le développement de plaintes attentionnelles et cognitives. Tout d’abord, nous avons construit un nouveau matériel à même de détecter ces changements au niveau cognitif en réalisant plusieurs études de création et validation d’une nouvelle échelle. Ensuite, nous l’avons utilisé sur un échantillon de plusieurs centaines de salariés pour tirer des conclusions sur les prédicteurs de ces difficultés. Dans l’ensemble, le genre, le statut social, le temps passé en environnement de travail partagé, la fréquence des interruptions et certaines nouvelles technologies pourraient être à l’origine de difficultés attentionnelles au travail.; Les conditions de travail peuvent-elles générer des problèmes attentionnels chez certains salariés ? Cette question est actuellement au cœur de nombreuses recherches dans le domaine de la psychologie du travail, de l’ergonomie et de la psychologie cognitive appliquée. Au cours de ce travail de thèse, nous avons tenté de comprendre quels facteurs pourraient provoquer ces difficultés. Nous avons scindé notre approche en deux parties : (i) l’étude en laboratoire des liens entre les interruptions et les capacités cognitives, et (ii) l’étude des conditions de travail et de leurs retentissements sur la cognition. Les parutions scientifiques issues de la littérature des interruptions sont de plus en plus nombreuses. Elles ont notamment vécu un essor au début des années 2000. Pourtant, de nombreuses interrogations persistent encore, comme les effets réels des interruptions sur la tâche principale et les différents facteurs qui les potentialisent. De plus, les processus cognitifs spécifiques mis en jeu lors des interruptions n’ont pas tous été étudiés. C’est pourquoi, nous avons proposé une nouvelle définition formelle du phénomène d’interruption, ainsi qu’un nouveau cadre de recherche pour unifier le champ d’étude actuel. Nous avons également mené plusieurs études expérimentales dans le but de répondre à certains questionnements encore présents. L’ensemble de nos résultats suggèrent que les interruptions sont la plupart du temps délétères, et que des processus jusqu’alors insoupçonnés pourraient permettre de diminuer leurs retentissements. En second lieu, nous avons étudié l’impact de certaines conditions de travail sur le développement de plaintes attentionnelles et cognitives. Tout d’abord, nous avons construit un nouveau matériel à même de détecter ces changements au niveau cognitif en réalisant plusieurs études de création et validation d’une nouvelle échelle. Ensuite, nous l’avons utilisé sur un échantillon de plusieurs centaines de salariés pour tirer des conclusions sur les prédicteurs de ces difficultés. Dans l’ensemble, le genre, le statut social, le temps passé en environnement de travail partagé, la fréquence des interruptions et certaines nouvelles technologies pourraient être à l’origine de difficultés attentionnelles au travail.; Can Working conditions generate attentional problems for some employees? This issue is currently at the heart of research in the field of work psychology, ergonomics and applied cognitive psychology. During this thesis, we tried to understand exactly what factors might cause these problems. We have divided our approach into two parts: (i) the laboratory study of the links between interruptions and cognitive abilities, and (ii) the study of working conditions and their repercussions on cognition. Scientific publications from interruptions literature are becoming more numerous. In particular, they experienced a boom in the early 2000s. However, many questions still persist, as the real effect of interruptions on the main task and the various factors which potentiates this effect. Moreover, the specific cognitive processes involved during interruptions have not all been studied. Therefore, we proposed a new formal definition of the phenomenon of interruption and a new research framework to unify the current field of study. Also, we conducted several experimental studies to answer some questions still present. Together, our results suggest that interruptions are usually deleterious regarding the performance of the primary task, and that some cognitive processes unsuspected to this day might help their repercussions. Secondly, we studied the impact of specific working conditions on attentional and cognitive complaints. First, we built a new test able to detect these changes on a cognitive level by carrying out several construction and validation studies of a new scale. Then we used a sample of several hundred employees to draw conclusions on the predictors of these difficulties. Overall, gender, social status, time spent in shared working environment, the frequency of interruptions and several aspects of new technologies may be the cause of attentional difficulties at work..Thesis: .Subject - Topical Name: Conditions de travail Thèses et écrits académiques | Personnel, Effets des innovations technologiques Thèses et écrits académiques | Attention Thèses et écrits académiques Subject: Open-Space et TIC | Déficits Attentionnels Générés par le Travail | Etudes des Interruption | Cadre de Recherche des Interruptions | Cadre de Recherche des Interruptions | Etudes des Interruption | Déficits Attentionnels Générés par le Travail | Open-Space et TIC Online Resources:Accès réservé au texte intégral
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Ecole(s) Doctorale(s) : École Doctorale Neurosciences et Cognition (NSCo)

Partenaire(s) de recherche : Laboratoire d’Étude des Mécanismes Cognitifs Lyon (Equipe de recherche), Université Lumière (Lyon) (établissement opérateur d'inscription)

Autre(s) contribution(s) : Céline Lemercier (Président du jury) ; Sophie Portrat, Catherine Gabaude (Membre(s) du jury) ; Julien Cegarra (Rapporteur(s))

Thèse de doctorat Psychologie Lyon 2016

Can Working conditions generate attentional problems for some employees? This issue is currently at the heart of research in the field of work psychology, ergonomics and applied cognitive psychology. During this thesis, we tried to understand exactly what factors might cause these problems. We have divided our approach into two parts: (i) the laboratory study of the links between interruptions and cognitive abilities, and (ii) the study of working conditions and their repercussions on cognition. Scientific publications from interruptions literature are becoming more numerous. In particular, they experienced a boom in the early 2000s. However, many questions still persist, as the real effect of interruptions on the main task and the various factors which potentiates this effect. Moreover, the specific cognitive processes involved during interruptions have not all been studied. Therefore, we proposed a new formal definition of the phenomenon of interruption and a new research framework to unify the current field of study. Also, we conducted several experimental studies to answer some questions still present. Together, our results suggest that interruptions are usually deleterious regarding the performance of the primary task, and that some cognitive processes unsuspected to this day might help their repercussions. Secondly, we studied the impact of specific working conditions on attentional and cognitive complaints. First, we built a new test able to detect these changes on a cognitive level by carrying out several construction and validation studies of a new scale. Then we used a sample of several hundred employees to draw conclusions on the predictors of these difficulties. Overall, gender, social status, time spent in shared working environment, the frequency of interruptions and several aspects of new technologies may be the cause of attentional difficulties at work.

Les conditions de travail peuvent-elles générer des problèmes attentionnels chez certains salariés ? Cette question est actuellement au cœur de nombreuses recherches dans le domaine de la psychologie du travail, de l’ergonomie et de la psychologie cognitive appliquée. Au cours de ce travail de thèse, nous avons tenté de comprendre quels facteurs pourraient provoquer ces difficultés. Nous avons scindé notre approche en deux parties : (i) l’étude en laboratoire des liens entre les interruptions et les capacités cognitives, et (ii) l’étude des conditions de travail et de leurs retentissements sur la cognition. Les parutions scientifiques issues de la littérature des interruptions sont de plus en plus nombreuses. Elles ont notamment vécu un essor au début des années 2000. Pourtant, de nombreuses interrogations persistent encore, comme les effets réels des interruptions sur la tâche principale et les différents facteurs qui les potentialisent. De plus, les processus cognitifs spécifiques mis en jeu lors des interruptions n’ont pas tous été étudiés. C’est pourquoi, nous avons proposé une nouvelle définition formelle du phénomène d’interruption, ainsi qu’un nouveau cadre de recherche pour unifier le champ d’étude actuel. Nous avons également mené plusieurs études expérimentales dans le but de répondre à certains questionnements encore présents. L’ensemble de nos résultats suggèrent que les interruptions sont la plupart du temps délétères, et que des processus jusqu’alors insoupçonnés pourraient permettre de diminuer leurs retentissements. En second lieu, nous avons étudié l’impact de certaines conditions de travail sur le développement de plaintes attentionnelles et cognitives. Tout d’abord, nous avons construit un nouveau matériel à même de détecter ces changements au niveau cognitif en réalisant plusieurs études de création et validation d’une nouvelle échelle. Ensuite, nous l’avons utilisé sur un échantillon de plusieurs centaines de salariés pour tirer des conclusions sur les prédicteurs de ces difficultés. Dans l’ensemble, le genre, le statut social, le temps passé en environnement de travail partagé, la fréquence des interruptions et certaines nouvelles technologies pourraient être à l’origine de difficultés attentionnelles au travail.

Les conditions de travail peuvent-elles générer des problèmes attentionnels chez certains salariés ? Cette question est actuellement au cœur de nombreuses recherches dans le domaine de la psychologie du travail, de l’ergonomie et de la psychologie cognitive appliquée. Au cours de ce travail de thèse, nous avons tenté de comprendre quels facteurs pourraient provoquer ces difficultés. Nous avons scindé notre approche en deux parties : (i) l’étude en laboratoire des liens entre les interruptions et les capacités cognitives, et (ii) l’étude des conditions de travail et de leurs retentissements sur la cognition. Les parutions scientifiques issues de la littérature des interruptions sont de plus en plus nombreuses. Elles ont notamment vécu un essor au début des années 2000. Pourtant, de nombreuses interrogations persistent encore, comme les effets réels des interruptions sur la tâche principale et les différents facteurs qui les potentialisent. De plus, les processus cognitifs spécifiques mis en jeu lors des interruptions n’ont pas tous été étudiés. C’est pourquoi, nous avons proposé une nouvelle définition formelle du phénomène d’interruption, ainsi qu’un nouveau cadre de recherche pour unifier le champ d’étude actuel. Nous avons également mené plusieurs études expérimentales dans le but de répondre à certains questionnements encore présents. L’ensemble de nos résultats suggèrent que les interruptions sont la plupart du temps délétères, et que des processus jusqu’alors insoupçonnés pourraient permettre de diminuer leurs retentissements. En second lieu, nous avons étudié l’impact de certaines conditions de travail sur le développement de plaintes attentionnelles et cognitives. Tout d’abord, nous avons construit un nouveau matériel à même de détecter ces changements au niveau cognitif en réalisant plusieurs études de création et validation d’une nouvelle échelle. Ensuite, nous l’avons utilisé sur un échantillon de plusieurs centaines de salariés pour tirer des conclusions sur les prédicteurs de ces difficultés. Dans l’ensemble, le genre, le statut social, le temps passé en environnement de travail partagé, la fréquence des interruptions et certaines nouvelles technologies pourraient être à l’origine de difficultés attentionnelles au travail.

Can Working conditions generate attentional problems for some employees? This issue is currently at the heart of research in the field of work psychology, ergonomics and applied cognitive psychology. During this thesis, we tried to understand exactly what factors might cause these problems. We have divided our approach into two parts: (i) the laboratory study of the links between interruptions and cognitive abilities, and (ii) the study of working conditions and their repercussions on cognition. Scientific publications from interruptions literature are becoming more numerous. In particular, they experienced a boom in the early 2000s. However, many questions still persist, as the real effect of interruptions on the main task and the various factors which potentiates this effect. Moreover, the specific cognitive processes involved during interruptions have not all been studied. Therefore, we proposed a new formal definition of the phenomenon of interruption and a new research framework to unify the current field of study. Also, we conducted several experimental studies to answer some questions still present. Together, our results suggest that interruptions are usually deleterious regarding the performance of the primary task, and that some cognitive processes unsuspected to this day might help their repercussions. Secondly, we studied the impact of specific working conditions on attentional and cognitive complaints. First, we built a new test able to detect these changes on a cognitive level by carrying out several construction and validation studies of a new scale. Then we used a sample of several hundred employees to draw conclusions on the predictors of these difficulties. Overall, gender, social status, time spent in shared working environment, the frequency of interruptions and several aspects of new technologies may be the cause of attentional difficulties at work.

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