La nature en ville et le cas spécifique des jardins urbains : approche géographique et historique de la ville de Lyon et de son agglomération / Lama Asaad ; sous la direction de Philippe Fleury, Thèse électronique

Main Author: Asaad, Lama, 1987-...., AuteurSecondary Author: Fleury, Philippe, Directeur de thèse;Luginbühl, Yves, 1945-...., Président du jury de soutenance;Al Mukdad, Mohamad Riffat, Rapporteur de la thèse;Consalès, Jean Noël, 1976-...., ;Delfosse, Claire, 1963-...., ;Vandenbroucke, Perrine, Corporate Author (Secondary): Université de Lyon, 2015-...., Organisme de soutenance;École doctorale Histoire, géographie, aménagement, urbanisme, archéologie, sciences politiques, sociologie, anthropologie, Lyon, Ecole doctorale associée à la thèse;Laboratoire d'études rurales, Lyon, Laboratoire associé à la thèse;Université Lumière, Lyon, Autre partenaire associé à la thèseLanguage: français ; of summary, français ; of summary, anglais.Country: France.Publication : 2016Classification: 900Abstract: This PhD thesis deals with the evolution of the notion of collective garden and their place and functions in the city. Firstly, on the basis of an historical and geographical perspective, it provides a background of the notion of garden in the Mediterranean area, between East and West, from the ancient world to the modern day. The concept of garden has taken over time very different meanings, food-producing garden or pleasure garden, but also private gardens, public and community gardens.Then our approach focuses on collective gardens, namely workers' gardens, family gardens and community gardens. Our research focuses on the city of Lyon and its metropolitan area from the late 19th century to today. This historical and geographical analysis is based on both an archival work and a cartographic approach. To mix historical depth and spatial approach we inquire about the historical, political, demographic, economic and social factors that determine the location and the uses of collective gardens. This analysis of the spatial dynamics throughout the twentieth century reflects the evolution of their place and their functions in the city. This allows us to identify the values and functions of collective gardens that have a high stability over time, while others refer to conceptions and concerns which are historically and geographically situated. We thus pay particular attention to place the issue of community gardens in transformations of urban policies, characterized for the recent period by the increasing influence of sustainable development concerns and emerging issues on the place of nature in cities.; Cette thèse est consacrée à l’évolution de la notion de jardin collectif et de leur place dans la ville. Elle s’appuie tout d’abord sur une mise en perspective historico-géographique de la notion de jardin dans le bassin méditerranéen, entre orient et occident, de l’antiquité à nos jours. La notion de jardin a pris, en effet, au cours du temps des acceptions très différentes, jardins nourriciers ou jardins d’agréments, mais aussi jardins privés, jardins publics et jardins collectifs. Nous resserrons ensuite notre approche sur les jardins collectifs, jardins ouvriers, jardins familiaux et aujourd’hui jardins partagés. Pour cela nous focalisons notre recherche sur l’agglomération lyonnaise de la fin du 19ème siècle à nos jours. Cette analyse historico-géographique s’appuie à la fois sur un travail d’archives et sur une cartographie des jardins. Pour associer, profondeur historique et approche spatiale, nous interrogeons les facteurs historiques, politiques, démographiques, économiques et sociaux qui, durant cette période, se révèlent déterminants dans la localisation et les usages des jardins collectifs. Cette analyse des dynamiques spatiales de création de jardins tout au long du 20ème siècle, reflète l’évolution de leur place et de leurs fonctions dans la ville. Ceci nous permet de révéler à la fois des valeurs et des fonctions attribuées aux jardins qui ont une forte stabilité dans le temps, alors que d’autres renvoient à des conceptions et à des préoccupations historiquement comme géographiquement situées. Pour cela, nous attachons une attention particulière à resituer la question des jardins collectifs dans les transformations des politiques urbaines, avec pour la période récente la montée en puissance des préoccupations liées au développement durable et à la place de la nature en ville.; Cette thèse est consacrée à l’évolution de la notion de jardin collectif et de leur place dans la ville. Elle s’appuie tout d’abord sur une mise en perspective historico-géographique de la notion de jardin dans le bassin méditerranéen, entre orient et occident, de l’antiquité à nos jours. La notion de jardin a pris, en effet, au cours du temps des acceptions très différentes, jardins nourriciers ou jardins d’agréments, mais aussi jardins privés, jardins publics et jardins collectifs. Nous resserrons ensuite notre approche sur les jardins collectifs, jardins ouvriers, jardins familiaux et aujourd’hui jardins partagés. Pour cela nous focalisons notre recherche sur l’agglomération lyonnaise de la fin du 19ème siècle à nos jours. Cette analyse historico-géographique s’appuie à la fois sur un travail d’archives et sur une cartographie des jardins. Pour associer, profondeur historique et approche spatiale, nous interrogeons les facteurs historiques, politiques, démographiques, économiques et sociaux qui, durant cette période, se révèlent déterminants dans la localisation et les usages des jardins collectifs. Cette analyse des dynamiques spatiales de création de jardins tout au long du 20ème siècle, reflète l’évolution de leur place et de leurs fonctions dans la ville. Ceci nous permet de révéler à la fois des valeurs et des fonctions attribuées aux jardins qui ont une forte stabilité dans le temps, alors que d’autres renvoient à des conceptions et à des préoccupations historiquement comme géographiquement situées. Pour cela, nous attachons une attention particulière à resituer la question des jardins collectifs dans les transformations des politiques urbaines, avec pour la période récente la montée en puissance des préoccupations liées au développement durable et à la place de la nature en ville.; This PhD thesis deals with the evolution of the notion of collective garden and their place and functions in the city. Firstly, on the basis of an historical and geographical perspective, it provides a background of the notion of garden in the Mediterranean area, between East and West, from the ancient world to the modern day. The concept of garden has taken over time very different meanings, food-producing garden or pleasure garden, but also private gardens, public and community gardens.Then our approach focuses on collective gardens, namely workers' gardens, family gardens and community gardens. Our research focuses on the city of Lyon and its metropolitan area from the late 19th century to today. This historical and geographical analysis is based on both an archival work and a cartographic approach. To mix historical depth and spatial approach we inquire about the historical, political, demographic, economic and social factors that determine the location and the uses of collective gardens. This analysis of the spatial dynamics throughout the twentieth century reflects the evolution of their place and their functions in the city. This allows us to identify the values and functions of collective gardens that have a high stability over time, while others refer to conceptions and concerns which are historically and geographically situated. We thus pay particular attention to place the issue of community gardens in transformations of urban policies, characterized for the recent period by the increasing influence of sustainable development concerns and emerging issues on the place of nature in cities..Thesis: .Subject - Topical Name: Jardins partagés -- France -- Lyon (Rhône) Thèses et écrits académiques | Jardins en milieu urbain -- France -- Lyon (Rhône) Thèses et écrits académiques | Urbanisme durable -- France -- Lyon (Rhône) Thèses et écrits académiques Subject: Aménagement urbain | Géographie historique | Lyon | Nature en ville | Jardin collectif | Jardin collectif | Nature en ville | Lyon | Géographie historique | Aménagement urbain Online Resources:Accès au texte intégral | Click here to access online
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Ecole(s) Doctorale(s) : École doctorale Histoire, géographie, aménagement, urbanisme, archéologie, sciences politiques, sociologie, anthropologie (Lyon)

Partenaire(s) de recherche : Laboratoire d'études rurales (Lyon) (Laboratoire), Université Lumière (Lyon) (établissement opérateur d'inscription), Laboratoire d'études rurales (Laboratoire)

Autre(s) contribution(s) : Yves Luginbühl (Président du jury) ; Jean Noël Consalès, Claire Delfosse, Perrine Vandenbroucke (Membre(s) du jury) ; Mohamad Riffat Al Mukdad (Rapporteur(s))

Thèse de doctorat Géographie, aménagement et urbanisme Lyon 2016

This PhD thesis deals with the evolution of the notion of collective garden and their place and functions in the city. Firstly, on the basis of an historical and geographical perspective, it provides a background of the notion of garden in the Mediterranean area, between East and West, from the ancient world to the modern day. The concept of garden has taken over time very different meanings, food-producing garden or pleasure garden, but also private gardens, public and community gardens.Then our approach focuses on collective gardens, namely workers' gardens, family gardens and community gardens. Our research focuses on the city of Lyon and its metropolitan area from the late 19th century to today. This historical and geographical analysis is based on both an archival work and a cartographic approach. To mix historical depth and spatial approach we inquire about the historical, political, demographic, economic and social factors that determine the location and the uses of collective gardens. This analysis of the spatial dynamics throughout the twentieth century reflects the evolution of their place and their functions in the city. This allows us to identify the values and functions of collective gardens that have a high stability over time, while others refer to conceptions and concerns which are historically and geographically situated. We thus pay particular attention to place the issue of community gardens in transformations of urban policies, characterized for the recent period by the increasing influence of sustainable development concerns and emerging issues on the place of nature in cities.

Cette thèse est consacrée à l’évolution de la notion de jardin collectif et de leur place dans la ville. Elle s’appuie tout d’abord sur une mise en perspective historico-géographique de la notion de jardin dans le bassin méditerranéen, entre orient et occident, de l’antiquité à nos jours. La notion de jardin a pris, en effet, au cours du temps des acceptions très différentes, jardins nourriciers ou jardins d’agréments, mais aussi jardins privés, jardins publics et jardins collectifs. Nous resserrons ensuite notre approche sur les jardins collectifs, jardins ouvriers, jardins familiaux et aujourd’hui jardins partagés. Pour cela nous focalisons notre recherche sur l’agglomération lyonnaise de la fin du 19ème siècle à nos jours. Cette analyse historico-géographique s’appuie à la fois sur un travail d’archives et sur une cartographie des jardins. Pour associer, profondeur historique et approche spatiale, nous interrogeons les facteurs historiques, politiques, démographiques, économiques et sociaux qui, durant cette période, se révèlent déterminants dans la localisation et les usages des jardins collectifs. Cette analyse des dynamiques spatiales de création de jardins tout au long du 20ème siècle, reflète l’évolution de leur place et de leurs fonctions dans la ville. Ceci nous permet de révéler à la fois des valeurs et des fonctions attribuées aux jardins qui ont une forte stabilité dans le temps, alors que d’autres renvoient à des conceptions et à des préoccupations historiquement comme géographiquement situées. Pour cela, nous attachons une attention particulière à resituer la question des jardins collectifs dans les transformations des politiques urbaines, avec pour la période récente la montée en puissance des préoccupations liées au développement durable et à la place de la nature en ville.

Cette thèse est consacrée à l’évolution de la notion de jardin collectif et de leur place dans la ville. Elle s’appuie tout d’abord sur une mise en perspective historico-géographique de la notion de jardin dans le bassin méditerranéen, entre orient et occident, de l’antiquité à nos jours. La notion de jardin a pris, en effet, au cours du temps des acceptions très différentes, jardins nourriciers ou jardins d’agréments, mais aussi jardins privés, jardins publics et jardins collectifs. Nous resserrons ensuite notre approche sur les jardins collectifs, jardins ouvriers, jardins familiaux et aujourd’hui jardins partagés. Pour cela nous focalisons notre recherche sur l’agglomération lyonnaise de la fin du 19ème siècle à nos jours. Cette analyse historico-géographique s’appuie à la fois sur un travail d’archives et sur une cartographie des jardins. Pour associer, profondeur historique et approche spatiale, nous interrogeons les facteurs historiques, politiques, démographiques, économiques et sociaux qui, durant cette période, se révèlent déterminants dans la localisation et les usages des jardins collectifs. Cette analyse des dynamiques spatiales de création de jardins tout au long du 20ème siècle, reflète l’évolution de leur place et de leurs fonctions dans la ville. Ceci nous permet de révéler à la fois des valeurs et des fonctions attribuées aux jardins qui ont une forte stabilité dans le temps, alors que d’autres renvoient à des conceptions et à des préoccupations historiquement comme géographiquement situées. Pour cela, nous attachons une attention particulière à resituer la question des jardins collectifs dans les transformations des politiques urbaines, avec pour la période récente la montée en puissance des préoccupations liées au développement durable et à la place de la nature en ville.

This PhD thesis deals with the evolution of the notion of collective garden and their place and functions in the city. Firstly, on the basis of an historical and geographical perspective, it provides a background of the notion of garden in the Mediterranean area, between East and West, from the ancient world to the modern day. The concept of garden has taken over time very different meanings, food-producing garden or pleasure garden, but also private gardens, public and community gardens.Then our approach focuses on collective gardens, namely workers' gardens, family gardens and community gardens. Our research focuses on the city of Lyon and its metropolitan area from the late 19th century to today. This historical and geographical analysis is based on both an archival work and a cartographic approach. To mix historical depth and spatial approach we inquire about the historical, political, demographic, economic and social factors that determine the location and the uses of collective gardens. This analysis of the spatial dynamics throughout the twentieth century reflects the evolution of their place and their functions in the city. This allows us to identify the values and functions of collective gardens that have a high stability over time, while others refer to conceptions and concerns which are historically and geographically situated. We thus pay particular attention to place the issue of community gardens in transformations of urban policies, characterized for the recent period by the increasing influence of sustainable development concerns and emerging issues on the place of nature in cities.

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