Le déclin du Bayernpartei et ses déterminants causaux (1949-1969) : plaidoyer pour une analyse plurifactorielle et anti-retrospectiviste / Thomas Landwehrlen ; sous la direction de Paul Bacot et de Daniel-Louis Seiler, Thèse électronique

Main Author: Landwehrlen, Thomas, 19..-, AuteurSecondary Author: Bacot, Paul, 1946-...., Directeur de thèse;Seiler, Daniel-Louis, 1943-...., Directeur de thèse;Marie, Jean-Louis, 1957-....;Delwit, Pascal;Ménudier, HenriCorporate Author (Secondary): Université Lumière, Lyon, Organisme de soutenance;Université Lyon II, U.E.R. de psychologie et des sciences sociales;Triangle, action, discours, pensée politique et économique, LyonLanguage: français ; of summary, français ; of summary, anglais.Publication : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu], 2011Classification: 320Abstract: Fondé à Munich en octobre 1946 suite à la réorganisation d’un proto-parti mariant rejet de l’unitarisme autoritaire et provincialisme anti-prussien, le Bayernpartei (BP) se fit après la guerre le courtier des revendications autonomistes bavaroises et le médiateur de l’hostilité populaire à l’égard des réfugiés allemands originaires d’Europe centrale et orientale. Couronné de succès lors des élections fédérales post-dictatoriales de 1949 – à l’occasion desquelles il recueillit 20,9% des voix en Bavière –, il présente la particularité d’avoir subi pendant vingt ans un déclin électoral régulier, et d’avoir totalement cessé d’être « relevant » au sens de Sartori au moment même où l’on assistait à l’échelle européenne, et même occidentale, à un nouvel essor des partis et formations régionalistes procédant du clivage centre/périphérie.Quels sont les déterminants causaux du progressif déclin du Bayernpartei ? Quels facteurs explicatifs apparaissent susceptibles de rendre compte de sa graduelle transformation en ce que Manfred Rowold estime être une simple association folklorique sans importance ? Tel est le questionnement sous-tendant le présent travail de thèse, et auquel l’auteur propose de répondre en se dégageant du rétrospectivisme monocausal, linéariste et exogénéisant dont firent preuve les (rares) politistes ayant tenté de rendre compte de l’étiolement politique passé du parti régionaliste bavarois.; Founded in Munich in October 1946 after the reorganisation of a proto-party combining rejection of authoritarian unitarism and anti-Prussian provincialism, the Bavaria Party (Bayernpartei) appeared after the Second World War as the spreader of the Bavarian claims for autonomy, and as the echo box of popular hostility against German refugees from Central and Eastern Europe. After having been crowned with success at the German federal election of 1949 – on which it collected 20,9% of the votes in Bavaria –, he was affected during two decades by a steady electoral decline, so much so that it completely ceased to be “relevant” in the sense of Sartori at the very time when political scientists were witnessing at European (and even Western) level a new upsurge of regionalist parties and organisations.What are the causal determinants of the progressive decline of the Bavaria Party? What explanatory factors can be advanced to account for its gradual transformation into what Manfred Rowold considers to be a simple and irrelevant folk association? This is the question underlying the present work and to which the author proposes to respond by working on the assumption that it is necessary to break with the monocausal, linearist and exogenousing retrospectivism characterizing the analyses of the (rare) political scientists who have already attempted to explain the withering away of the Bavarian regionalist party..Thesis: .Subject - Corporate Author: Bayernpartei, Allemagne Thèses et écrits académiques Subject - Topical Name: Sociologie politique -- Allemagne -- Bavière (Allemagne) Thèses et écrits académiques Subject: République fédérale d’Allemagne (XXe siècle) | Bavière (XXe siècle) | Fédéralisme | Régionalisme | Autonomisme | Royalisme | BP (Parti bavarois) | CSU (Union chrétienne-sociale en Bavière) | Union alpine (Alpenunion) | Fédération danubienne (Donauföderation) | Loi fondamentale (Grundgesetz für die Bundesrepublik Deutschland) | Sociologie électorale | Partis politiques | Déclin électoral | Champ politique Online Resources:Accès réservé aux utilisateurs Lyon 2
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Ecole(s) Doctorale(s) : Université Lyon II. U.E.R. de psychologie et des sciences sociales

Partenaire(s) de recherche : Triangle, action, discours, pensée politique et économique (Lyon) (Laboratoire)

Autre(s) contribution(s) : Jean-Louis Marie (Président du jury) ; Daniel-Louis Seiler, Pascal Delwit, Henri Ménudier (Membre(s) du jury)

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Thèse de doctorat Science politique Lyon 2 2011

Fondé à Munich en octobre 1946 suite à la réorganisation d’un proto-parti mariant rejet de l’unitarisme autoritaire et provincialisme anti-prussien, le Bayernpartei (BP) se fit après la guerre le courtier des revendications autonomistes bavaroises et le médiateur de l’hostilité populaire à l’égard des réfugiés allemands originaires d’Europe centrale et orientale. Couronné de succès lors des élections fédérales post-dictatoriales de 1949 – à l’occasion desquelles il recueillit 20,9% des voix en Bavière –, il présente la particularité d’avoir subi pendant vingt ans un déclin électoral régulier, et d’avoir totalement cessé d’être « relevant » au sens de Sartori au moment même où l’on assistait à l’échelle européenne, et même occidentale, à un nouvel essor des partis et formations régionalistes procédant du clivage centre/périphérie.Quels sont les déterminants causaux du progressif déclin du Bayernpartei ? Quels facteurs explicatifs apparaissent susceptibles de rendre compte de sa graduelle transformation en ce que Manfred Rowold estime être une simple association folklorique sans importance ? Tel est le questionnement sous-tendant le présent travail de thèse, et auquel l’auteur propose de répondre en se dégageant du rétrospectivisme monocausal, linéariste et exogénéisant dont firent preuve les (rares) politistes ayant tenté de rendre compte de l’étiolement politique passé du parti régionaliste bavarois.

Founded in Munich in October 1946 after the reorganisation of a proto-party combining rejection of authoritarian unitarism and anti-Prussian provincialism, the Bavaria Party (Bayernpartei) appeared after the Second World War as the spreader of the Bavarian claims for autonomy, and as the echo box of popular hostility against German refugees from Central and Eastern Europe. After having been crowned with success at the German federal election of 1949 – on which it collected 20,9% of the votes in Bavaria –, he was affected during two decades by a steady electoral decline, so much so that it completely ceased to be “relevant” in the sense of Sartori at the very time when political scientists were witnessing at European (and even Western) level a new upsurge of regionalist parties and organisations.What are the causal determinants of the progressive decline of the Bavaria Party? What explanatory factors can be advanced to account for its gradual transformation into what Manfred Rowold considers to be a simple and irrelevant folk association? This is the question underlying the present work and to which the author proposes to respond by working on the assumption that it is necessary to break with the monocausal, linearist and exogenousing retrospectivism characterizing the analyses of the (rare) political scientists who have already attempted to explain the withering away of the Bavarian regionalist party.

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