Prise en compte de la dépression en oncologie : les coulisses de la recherche / Wadih Rhondali ; sous la direction de Jean-Louis Terra, Thèse électronique

Main Author: Rhondali, Wadih, 1980-...., AuteurSecondary Author: Terra, Jean-Louis, Directeur de thèse;Freyer, Gilles, 1967-....;Schott-Pethelaz, Anne-Marie, 19..-....;Gaucher, Jacques, 1949-....;Lemoine, Patrick, 1950-...., psychiatreCorporate Author (Secondary): Université Lumière, Lyon, Organisme de soutenance;École doctorale Sciences de l'éducation, psychologie, information et communication, LyonLanguage: français ; of summary, français ; of summary, anglais.Publication : Lyon : Université Lumière Lyon 2, 2013Classification: 150Abstract: Ce travail s'est intéresser aux difficultés de la prise en charge de la dépression en explorant plusieurs niveaux de représentations : celui des soignants, des patients, de leur famille. La dépression est une pathologie fréquente en oncologie avec une prévalence d’environ 15% qui augmente avec l'aggravation de la maladie cancéreuse. Elle aggrave les autres symptômes tels que la douleur, la fatigue, l'anxiété et retentit sur la qualité de vie et la survie des patients. La prise en charge spécifique du cancer est plus difficile chez les patients déprimés. Les différents objectifs de cette recherche sont de déterminer les freins de la prise en charge de la pathologie dépressive en oncologie et de sensibiliser les soignants à cette problématique en proposant une réflexion sur les modalités de prise en charge. Après une avoir effectué une revue de la littérature, nous avons débuté un travail de traduction et validation d’une échelle de dépistage de la dépression qui semblait adapté à notre population et aux modalités de prise en charge. Cette échelle a ensuite été proposée et utilisée en routine dans différents lieux de prise en charge. Elle a permis de confirmer les résultats retrouvés dans la littérature internationale quant à la fréquence de la dépression et son association avec d’autres symptômes. Ce travail a été complété par une évaluation de la concordance entre l’évaluation par le patient, le médecin et l’infirmier de la symptomatologie dépressive. Les niveaux de concordance retrouvés étaient faibles. Des résultats similaires ont été retrouvés lorsque l’on s’est intéressé à l’utilisation de différentes méthodes pour évaluer la dépression chez la personne âgée atteinte d’un cancer en phase avancée. Nous avons complété ce travail par une étude rétrospective ayant pour objectif d’évaluer l’impact de l’intervention d’une équipe de soins de support sur la sévérité de la dépression des patients atteints d’un cancer en phase avancée avec des résultats positifs, ainsi qu’une synthèse de la littérature quant aux traitements pharmacologiques existants pour la dépression.La dernière partie a utilisé une autre approche de la dépression avec pour objectif d’évaluer les représentations sociales de la dépression dans plusieurs groupes (soignants et famille de patients. Après une discussion générale de ce travail ainsi que la présentation des limites, nous conclurons par les perspectives quant à la prise en charge de la dépression en oncologie.; Ce travail s'est intéresser aux difficultés de la prise en charge de la dépression en explorant plusieurs niveaux de représentations : celui des soignants, des patients, de leur famille. La dépression est une pathologie fréquente en oncologie avec une prévalence d’environ 15% qui augmente avec l'aggravation de la maladie cancéreuse. Elle aggrave les autres symptômes tels que la douleur, la fatigue, l'anxiété et retentit sur la qualité de vie et la survie des patients. La prise en charge spécifique du cancer est plus difficile chez les patients déprimés. Les différents objectifs de cette recherche sont de déterminer les freins de la prise en charge de la pathologie dépressive en oncologie et de sensibiliser les soignants à cette problématique en proposant une réflexion sur les modalités de prise en charge. Après une avoir effectué une revue de la littérature, nous avons débuté un travail de traduction et validation d’une échelle de dépistage de la dépression qui semblait adapté à notre population et aux modalités de prise en charge. Cette échelle a ensuite été proposée et utilisée en routine dans différents lieux de prise en charge. Elle a permis de confirmer les résultats retrouvés dans la littérature internationale quant à la fréquence de la dépression et son association avec d’autres symptômes. Ce travail a été complété par une évaluation de la concordance entre l’évaluation par le patient, le médecin et l’infirmier de la symptomatologie dépressive. Les niveaux de concordance retrouvés étaient faibles. Des résultats similaires ont été retrouvés lorsque l’on s’est intéressé à l’utilisation de différentes méthodes pour évaluer la dépression chez la personne âgée atteinte d’un cancer en phase avancée. Nous avons complété ce travail par une étude rétrospective ayant pour objectif d’évaluer l’impact de l’intervention d’une équipe de soins de support sur la sévérité de la dépression des patients atteints d’un cancer en phase avancée avec des résultats positifs, ainsi qu’une synthèse de la littérature quant aux traitements pharmacologiques existants pour la dépression.La dernière partie a utilisé une autre approche de la dépression avec pour objectif d’évaluer les représentations sociales de la dépression dans plusieurs groupes (soignants et famille de patients. Après une discussion générale de ce travail ainsi que la présentation des limites, nous conclurons par les perspectives quant à la prise en charge de la dépression en oncologie.; This work is exploring the associated issues with the management of depression among cancer patients by exploring several levels of representations: health care professionals, patients and patients’ families. Depression is a common disease in oncology with a prevalence of 15%, which increases with the worsening of the cancer disease. It worsens other symptoms such as pain, fatigue, anxiety and impacts patients’ quality of life and survival. Furthermore, cancer specific management is more difficult among depressed patients. The different objectives of this research were to explore the barriers to depression management in oncology and to make health care porfessional aware of this disease by proposing a reflection on the modalities of care.After having conducted a literature review, we started a study to translate and validate a depression screening scale that seemed suited to our population and modalities of care. This scale was then proposed and used routinely in different places of care. Our results were consistent with the international literature regarding the prevalence of depression and its association with other symptoms. We have then explored correlation between depression assessment by the patient, the physician and the nurse. The levels of agreement were found weak. Similar results were found in another study exploring the use of different methods to assess depression in elderly patients with advanced cancer.After these studies, we conducted a retrospective study aiming to evaluate the impact of the intervention of a supportive care team on the severity of depression in advanced cancer patients with positive results and a summary of the existing literature on depression pharmacological treatments.The last part used a different approach to depression study with the goal to assess social representations of depression in several groups (health care professionals, patients and their family). After a general discussion of this work and the presentation of limitations, we conclude with the prospects for the management of depression in oncology..Thesis: .Subject - Topical Name: Dépression nerveuse -- Dépistage -- Recherche Thèses et écrits académiques | Dépression nerveuse -- Diagnostic Thèses et écrits académiques | Cancérologie Thèses et écrits académiques | Relations personnel médical-patient Thèses et écrits académiques Subject: Dépression | Oncologie | Représentations Online Resources:Accès réservé aux utilisateurs Lyon 2
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Ecole(s) Doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'éducation, psychologie, information et communication (Lyon)

Partenaire(s) de recherche : Santé - Individu - Société (Laboratoire)

Autre(s) contribution(s) : Gilles Freyer (Président du jury) ; Jacques Gaucher, Patrick Lemoine (Membre(s) du jury) ; Anne-Marie Schott-Pethelaz (Rapporteur(s))

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Thèse de doctorat Psychologie Lyon 2 2013

Ce travail s'est intéresser aux difficultés de la prise en charge de la dépression en explorant plusieurs niveaux de représentations : celui des soignants, des patients, de leur famille. La dépression est une pathologie fréquente en oncologie avec une prévalence d’environ 15% qui augmente avec l'aggravation de la maladie cancéreuse. Elle aggrave les autres symptômes tels que la douleur, la fatigue, l'anxiété et retentit sur la qualité de vie et la survie des patients. La prise en charge spécifique du cancer est plus difficile chez les patients déprimés. Les différents objectifs de cette recherche sont de déterminer les freins de la prise en charge de la pathologie dépressive en oncologie et de sensibiliser les soignants à cette problématique en proposant une réflexion sur les modalités de prise en charge. Après une avoir effectué une revue de la littérature, nous avons débuté un travail de traduction et validation d’une échelle de dépistage de la dépression qui semblait adapté à notre population et aux modalités de prise en charge. Cette échelle a ensuite été proposée et utilisée en routine dans différents lieux de prise en charge. Elle a permis de confirmer les résultats retrouvés dans la littérature internationale quant à la fréquence de la dépression et son association avec d’autres symptômes. Ce travail a été complété par une évaluation de la concordance entre l’évaluation par le patient, le médecin et l’infirmier de la symptomatologie dépressive. Les niveaux de concordance retrouvés étaient faibles. Des résultats similaires ont été retrouvés lorsque l’on s’est intéressé à l’utilisation de différentes méthodes pour évaluer la dépression chez la personne âgée atteinte d’un cancer en phase avancée. Nous avons complété ce travail par une étude rétrospective ayant pour objectif d’évaluer l’impact de l’intervention d’une équipe de soins de support sur la sévérité de la dépression des patients atteints d’un cancer en phase avancée avec des résultats positifs, ainsi qu’une synthèse de la littérature quant aux traitements pharmacologiques existants pour la dépression.La dernière partie a utilisé une autre approche de la dépression avec pour objectif d’évaluer les représentations sociales de la dépression dans plusieurs groupes (soignants et famille de patients. Après une discussion générale de ce travail ainsi que la présentation des limites, nous conclurons par les perspectives quant à la prise en charge de la dépression en oncologie.

Ce travail s'est intéresser aux difficultés de la prise en charge de la dépression en explorant plusieurs niveaux de représentations : celui des soignants, des patients, de leur famille. La dépression est une pathologie fréquente en oncologie avec une prévalence d’environ 15% qui augmente avec l'aggravation de la maladie cancéreuse. Elle aggrave les autres symptômes tels que la douleur, la fatigue, l'anxiété et retentit sur la qualité de vie et la survie des patients. La prise en charge spécifique du cancer est plus difficile chez les patients déprimés. Les différents objectifs de cette recherche sont de déterminer les freins de la prise en charge de la pathologie dépressive en oncologie et de sensibiliser les soignants à cette problématique en proposant une réflexion sur les modalités de prise en charge. Après une avoir effectué une revue de la littérature, nous avons débuté un travail de traduction et validation d’une échelle de dépistage de la dépression qui semblait adapté à notre population et aux modalités de prise en charge. Cette échelle a ensuite été proposée et utilisée en routine dans différents lieux de prise en charge. Elle a permis de confirmer les résultats retrouvés dans la littérature internationale quant à la fréquence de la dépression et son association avec d’autres symptômes. Ce travail a été complété par une évaluation de la concordance entre l’évaluation par le patient, le médecin et l’infirmier de la symptomatologie dépressive. Les niveaux de concordance retrouvés étaient faibles. Des résultats similaires ont été retrouvés lorsque l’on s’est intéressé à l’utilisation de différentes méthodes pour évaluer la dépression chez la personne âgée atteinte d’un cancer en phase avancée. Nous avons complété ce travail par une étude rétrospective ayant pour objectif d’évaluer l’impact de l’intervention d’une équipe de soins de support sur la sévérité de la dépression des patients atteints d’un cancer en phase avancée avec des résultats positifs, ainsi qu’une synthèse de la littérature quant aux traitements pharmacologiques existants pour la dépression.La dernière partie a utilisé une autre approche de la dépression avec pour objectif d’évaluer les représentations sociales de la dépression dans plusieurs groupes (soignants et famille de patients. Après une discussion générale de ce travail ainsi que la présentation des limites, nous conclurons par les perspectives quant à la prise en charge de la dépression en oncologie.

This work is exploring the associated issues with the management of depression among cancer patients by exploring several levels of representations: health care professionals, patients and patients’ families. Depression is a common disease in oncology with a prevalence of 15%, which increases with the worsening of the cancer disease. It worsens other symptoms such as pain, fatigue, anxiety and impacts patients’ quality of life and survival. Furthermore, cancer specific management is more difficult among depressed patients. The different objectives of this research were to explore the barriers to depression management in oncology and to make health care porfessional aware of this disease by proposing a reflection on the modalities of care.After having conducted a literature review, we started a study to translate and validate a depression screening scale that seemed suited to our population and modalities of care. This scale was then proposed and used routinely in different places of care. Our results were consistent with the international literature regarding the prevalence of depression and its association with other symptoms. We have then explored correlation between depression assessment by the patient, the physician and the nurse. The levels of agreement were found weak. Similar results were found in another study exploring the use of different methods to assess depression in elderly patients with advanced cancer.After these studies, we conducted a retrospective study aiming to evaluate the impact of the intervention of a supportive care team on the severity of depression in advanced cancer patients with positive results and a summary of the existing literature on depression pharmacological treatments.The last part used a different approach to depression study with the goal to assess social representations of depression in several groups (health care professionals, patients and their family). After a general discussion of this work and the presentation of limitations, we conclude with the prospects for the management of depression in oncology.

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