Un seul corps : la Vierge, Madeleine et Jean dans les Lamentations italiennes : ca. 1272-1578 / Amélie Bernazzani ; [préface de Maurice Brock], Monographie imprimée

Main Author: Bernazzani, Amélie, 1981-...., AuteurSecondary Author: Brock, Maurice, PréfacierLanguage: français.Country: France.Publication : Tours : Presses universitaires François-Rabelais, Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2014, cop. 2014Description: 1 vol. (247 p.-XXIV p. de pl.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 28 cmISBN: 978-2-86906-375-4.Series: RenaissanceAbstract: Dans les scènes de déploration sur le Christ mort peintes en Italie à la fin du Moyen Age et à la Renaissance, les figures de Marie, de Marie-Madeleine et de Jean possèdent de nombreux traits communs, au mépris de la variété alors préconisée dans les traités : beauté, jeunesse, blondeur et clarté du teint, émotivité, etc. Le contexte historique et religieux éclaire ces répétitions visuelles. ­Electre 2014; "Beauté, jeunesse, blondeur, clarté du teint, émotivité, amour du Christ. Dans la peinture de la fin du Moyen ge et de la Renaissance, ils partagent ces quelques points communs et de nombreux autres. Parfois, ils se ressemblent même jusqu'à la confusion. Pourtant, ils sont trois personnages bien distincts de l'histoire sainte. Deux se conjuguent au féminin. L'une est la Vierge Marie, la plus parfaite d'entres toutes. L'autre est Marie Madeleine, l'incarnation de la pénitence. Le troisième est un homme, celui que Jésus aimait: Jean. On connaît l'androgynie de l'apôtre dans la fameuse Cène de Léonard de Vinci pour le couvent milanais Santa Maria delle Grazie (1494-1498) : les longs cheveux, les doigts délicats ont fait dire - à tort - à quelques-uns qu'il d'une femme, sans doute de Madeleine. Il ne peut pas en être ainsi. En effet, même quand les deux personnages sont présents dans l'image, cette ressemblance est récurrente. Mieux encore, elle s'élargit à la Vierge Marie. Dès lors, comment expliquer les répétitions visuelles (posture, couleur, expression faciale) qui unissent ces personnages et qui viennent contredire l'exigence de variété des traités de peinture, depuis Alberti (ca. 1435) jusqu'à Lodovico Dolce (Ise) ? Les Lamentations (ou Déplorations) italiennes autour du Christ mort sont au fondement de cette enquête iconographique. Au croisement de l'histoire de l'art et de l'anthropologie, cette étude, ancrée dans le contexte historique, religieux et liturgique portant sur l'ensemble de la période qui va de la fin du XIIIe siècle à la fin du XVIe siècle, comble une lacune historiographique concernant ce thème. De plus, elle constitue une réflexion approfondie sur la répétition et la ressemblance dans la peinture religieuse, autant à l'échelle de l'image, que du réseau figuratif tout entier." (4e de couv.).Bibliography: Bibliogr. p. [225]-242. Notes bibliogr. Index.Thesis: .Subject - Personal Name: Jean l'Évangéliste, saint, ....-006.? Dans l'art | Marie, Sainte Vierge, Dans l'art | Marie-Madeleine, sainte, 00..-00.., Dans l'art Subject - Topical Name: Déploration (art) -- Italie Moyen âge | Déploration (art) -- Italie Renaissance | Art chrétien -- Italie Moyen âge | Art chrétien -- Italie Renaissance
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Bibliogr. p. [225]-242. Notes bibliogr. Index

Texte remanié de Thèse de doctorat Histoire de l'art Tours 2011 Les contiguïtés entre la Vierge, Madeleine et Jean dans les Lamentations italiennes de la fin du 13e siècle à la fin du 16e siècle

Dans les scènes de déploration sur le Christ mort peintes en Italie à la fin du Moyen Age et à la Renaissance, les figures de Marie, de Marie-Madeleine et de Jean possèdent de nombreux traits communs, au mépris de la variété alors préconisée dans les traités : beauté, jeunesse, blondeur et clarté du teint, émotivité, etc. Le contexte historique et religieux éclaire ces répétitions visuelles. ­Electre 2014

"Beauté, jeunesse, blondeur, clarté du teint, émotivité, amour du Christ. Dans la peinture de la fin du Moyen ge et de la Renaissance, ils partagent ces quelques points communs et de nombreux autres. Parfois, ils se ressemblent même jusqu'à la confusion. Pourtant, ils sont trois personnages bien distincts de l'histoire sainte. Deux se conjuguent au féminin. L'une est la Vierge Marie, la plus parfaite d'entres toutes. L'autre est Marie Madeleine, l'incarnation de la pénitence. Le troisième est un homme, celui que Jésus aimait: Jean. On connaît l'androgynie de l'apôtre dans la fameuse Cène de Léonard de Vinci pour le couvent milanais Santa Maria delle Grazie (1494-1498) : les longs cheveux, les doigts délicats ont fait dire - à tort - à quelques-uns qu'il d'une femme, sans doute de Madeleine. Il ne peut pas en être ainsi. En effet, même quand les deux personnages sont présents dans l'image, cette ressemblance est récurrente. Mieux encore, elle s'élargit à la Vierge Marie. Dès lors, comment expliquer les répétitions visuelles (posture, couleur, expression faciale) qui unissent ces personnages et qui viennent contredire l'exigence de variété des traités de peinture, depuis Alberti (ca. 1435) jusqu'à Lodovico Dolce (Ise) ? Les Lamentations (ou Déplorations) italiennes autour du Christ mort sont au fondement de cette enquête iconographique. Au croisement de l'histoire de l'art et de l'anthropologie, cette étude, ancrée dans le contexte historique, religieux et liturgique portant sur l'ensemble de la période qui va de la fin du XIIIe siècle à la fin du XVIe siècle, comble une lacune historiographique concernant ce thème. De plus, elle constitue une réflexion approfondie sur la répétition et la ressemblance dans la peinture religieuse, autant à l'échelle de l'image, que du réseau figuratif tout entier." (4e de couv.)

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