Marcel Schwob, « un journaliste de l'espèce rare » / Cedric De guido ; sous la direction de Olivier Bara, Thèse électronique

Main Author: De guido, Cedric, AuteurSecondary Author: Bara, Olivier, 1967-...., Directeur de thèse;Melmoux-Montaubin, Marie-Françoise;Bertrand, Jean-Pierre, 1960-....;Colin, René-Pierre, 1948-....;Therenty, Marie-ÈveCorporate Author (Secondary): Université Lumière, Lyon, Organisme de soutenance;École doctorale Lettres, langues, linguistique et arts, Lyon;Littératures, idéologies, représentations aux XVIIIe et XIXe siècles, LyonLanguage: français ; of summary, français ; of summary, anglais.Publication : Lyon : Université Lumière Lyon 2, 2014Classification: 840Abstract: L’intégralité des textes de Marcel Schwob a d’abord paru en journaux. On se propose d’étudier l’influence de cette « matrice » journalistique, avec ses fortes contraintes, sur l’écriture de Marcel Schwob, et symétriquement l’influence de la publication ultérieure des mêmes textes en recueils sur leur réception par le lecteur.Les textes de Marcel Schwob, s’ils demeurent référentiels (descriptifs du réel, récits d’anecdotes ou de choses vues, réflexions sur des cas judiciaires) sont le lieu d’une fictionnalisation de la chronique, ce qui pose le problème des contraintes auxquelles Marcel Schwob souscrit et de celles (comme la contrainte de référence directe à l’actualité) dont il s’exonère. Mais cette fictionnalisation de l’écriture journalistique n’est pas originale à la fin du XIXe siècle, et il s’agira de la replacer dans une tradition. Il serait alors possible de considérer l’écriture journalistique chez Schwob comme une expérience déterminante des techniques d’insertion d’un savoir sur le passé ou sur le réel contemporain non seulement dans une chronique, mais aussi dans une fiction. On montrera d’ailleurs que la frontière entre écriture dite « journalistique » et écriture dite « littéraire » n’est pas pertinente pour Marcel Schwob, pas plus que pour les écrivains journalistes qui lui sont contemporains.L’érudition dont Marcel Schwob fait spectacle sert à cacher (puis, dans Mœurs des diurnales à exhiber) des références et allusions apparemment savantes mais fictives, en tout cas douteuses pour le lecteur, tant il est vrai qu’il serait impossible de tout vérifier, ce que démontre bien l’impossibilité d’une édition critique exhaustivement annotée des œuvres de Schwob.; The full texts of Marcel Schwob first appeared in newspapers. It is proposed to investigate the influence of this journalistic "matrix", with its strong constraints on writing Marcel Schwob, and symmetrically the influence of the subsequent publication of the same texts in collections on their reception by the reader.The texts of Marcel Schwob, they remain repositories (descriptive of reality, stories or anecdotes of things seen , reflections on court cases) are the site of a fictionalization of chronic, which poses the problem of constraints Marcel Schwob subscribed and those (such as duress direct reference to the news) he is exempt. But this fictionalization of journalistic writing is not original to the late nineteenth century, and it will be replacing it in a tradition. It would then be possible to consider journalistic writing in Schwob as a defining experience of insertion techniques of knowledge about the past or contemporary reality not only chronic but also in fiction. Moreover, we show that the boundary between writing called "journalistic" and write so-called "literary" is not relevant to Marcel Schwob, nor for writers-journalists who are her contemporaries.The erudition Marcel Schwob shows is used to hide (and, in Moeurs des diurnales to exhibit) references and scholarly but apparently fictitious allusions in any doubtful case to the reader, as it is true that it would be impossible to verify all, which demonstrates the impossibility of exhaustively annotated critical edition of the works of Schwob..Thesis: .Subject - Personal Name: Schwob, Marcel, 1867-1905 -- Critique et interprétation Thèses et écrits académiques Subject - Topical Name: Presse et littérature -- France -- 19e siècle Thèses et écrits académiques | Genres littéraires -- Stylistique Thèses et écrits académiques | Écriture journalistique -- 19e siècle Thèses et écrits académiques Subject: Dix-neuvième siècle | Marcel Schwob | Érudition | Mystification Online Resources:Accès réservé aux utilisateurs Lyon 2
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Ecole(s) Doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, linguistique et arts (Lyon)

Partenaire(s) de recherche : Littératures, idéologies, représentations aux XVIIIe et XIXe siècles (Lyon) (Laboratoire)

Autre(s) contribution(s) : Marie-Françoise Melmoux-Montaubin (Président du jury) ; René-Pierre Colin, Marie-Ève Therenty (Membre(s) du jury) ; Jean-Pierre Bertrand (Rapporteur(s))

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Thèse de doctorat Lettres et arts Lyon 2 2014

L’intégralité des textes de Marcel Schwob a d’abord paru en journaux. On se propose d’étudier l’influence de cette « matrice » journalistique, avec ses fortes contraintes, sur l’écriture de Marcel Schwob, et symétriquement l’influence de la publication ultérieure des mêmes textes en recueils sur leur réception par le lecteur.Les textes de Marcel Schwob, s’ils demeurent référentiels (descriptifs du réel, récits d’anecdotes ou de choses vues, réflexions sur des cas judiciaires) sont le lieu d’une fictionnalisation de la chronique, ce qui pose le problème des contraintes auxquelles Marcel Schwob souscrit et de celles (comme la contrainte de référence directe à l’actualité) dont il s’exonère. Mais cette fictionnalisation de l’écriture journalistique n’est pas originale à la fin du XIXe siècle, et il s’agira de la replacer dans une tradition. Il serait alors possible de considérer l’écriture journalistique chez Schwob comme une expérience déterminante des techniques d’insertion d’un savoir sur le passé ou sur le réel contemporain non seulement dans une chronique, mais aussi dans une fiction. On montrera d’ailleurs que la frontière entre écriture dite « journalistique » et écriture dite « littéraire » n’est pas pertinente pour Marcel Schwob, pas plus que pour les écrivains journalistes qui lui sont contemporains.L’érudition dont Marcel Schwob fait spectacle sert à cacher (puis, dans Mœurs des diurnales à exhiber) des références et allusions apparemment savantes mais fictives, en tout cas douteuses pour le lecteur, tant il est vrai qu’il serait impossible de tout vérifier, ce que démontre bien l’impossibilité d’une édition critique exhaustivement annotée des œuvres de Schwob.

The full texts of Marcel Schwob first appeared in newspapers. It is proposed to investigate the influence of this journalistic "matrix", with its strong constraints on writing Marcel Schwob, and symmetrically the influence of the subsequent publication of the same texts in collections on their reception by the reader.The texts of Marcel Schwob, they remain repositories (descriptive of reality, stories or anecdotes of things seen , reflections on court cases) are the site of a fictionalization of chronic, which poses the problem of constraints Marcel Schwob subscribed and those (such as duress direct reference to the news) he is exempt. But this fictionalization of journalistic writing is not original to the late nineteenth century, and it will be replacing it in a tradition. It would then be possible to consider journalistic writing in Schwob as a defining experience of insertion techniques of knowledge about the past or contemporary reality not only chronic but also in fiction. Moreover, we show that the boundary between writing called "journalistic" and write so-called "literary" is not relevant to Marcel Schwob, nor for writers-journalists who are her contemporaries.The erudition Marcel Schwob shows is used to hide (and, in Moeurs des diurnales to exhibit) references and scholarly but apparently fictitious allusions in any doubtful case to the reader, as it is true that it would be impossible to verify all, which demonstrates the impossibility of exhaustively annotated critical edition of the works of Schwob.

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