De pierres et de larmes : mémorialisation et discours victimaire dans le Pérou d'après-guerre / Dorothée Delacroix ; préface de Valérie Robin Azevedo,..., Monographie imprimée

Main Author: Delacroix, Dorothée, 1984-...., AuteurSecondary Author: Robin, Valérie, 1973-...., PréfacierLanguage: français.Publication : [Bayonne] : Institut universitaire Varenne, [Issy-les-Moulineaux] : diff. LGDJ-Lextenso éditions, DL 2016Description: 1 vol. (XVI-369 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 24 cmISBN: 978-2-37032-090-2.Series: Collection des thèses, 123Classification: 390Abstract: L'analyse des modalités et des enjeux politiques, sociaux et économiques des productions mémorielles autour de la guerre au Pérou à la fin du XXe siècle, et notamment autour de El Ojo que Llora (L'oeil qui pleure) (2007), permet à l'auteure de cerner la complexité des expériences individuelles de la guerre, le rapport au monde des survivants et la construction mémorielle de la mémoire du pays. ­Electre 2017; La 4e de couverture indique : "Une victime de la guerre est a priori tout ce qu'il y a de plus objectivable. A priori seulement, et c'est tout l'enjeu de ce livre que de mener un examen approfondi de cette catégorisation à travers l'usage qui en est fait dans différents contextes sociaux. Des « pierres » aux « larmes », des monuments publics à l'incorporation du vécu de la violence, cette étude articule une anthropologie politique à une anthropologie de la personne. L'analyse des usages sociaux de la mémoire de la récente guerre civile au Pérou, conduite à une échelle nationale et locale, est complétée par une ethnographie de l'intime rendant compte de l'expérience de la violence armée, de ses effets sur les individus et des vives tensions et rancoeurs qui structurent toujours le quotidien. À partir d'un long travail d'enquête mené dans trois communautés paysannes andines et dans la capitale du pays, les regards que portent les militants de défense des droits de l'homme sur les paysans des Andes, principales victimes de la guerre, sont confrontés aux regards que ces derniers portent sur eux-mêmes et sur leur place dans la société nationale. Dans ce jeu de miroirs déformants, L'Œil qui pleure, un monument aux morts érigé à Lima en 2005 puis reproduit dans la communauté andine de Llinque en 2008, constitue un fil rouge permettant de comprendre les modalités d'élaboration de la mémoire au Pérou ; lesquelles renvoient aussi à des positionnements sur l'échiquier politique et des constructions de l'« Autre » intérieur : la victime, le paysan andin, le terroriste, le citoyen péruvien et/ou encore le paysan « entrepreneur de mémoire ». ".Bibliography: Bibliogr. p. [345]-359. Notes bibliogr..Thesis: .Subject - Topical Name: Mémoire collective -- Pérou 1945- | Victimes de guerre -- Pérou 1945- | Violence politique -- Pérou 1945- Subject - Geographical Name: Pérou, Politique et gouvernement 1945-
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Bibliogr. p. [345]-359. Notes bibliogr.

Texte remanié de Thèse de doctorat Anthropologie sociale et historique Toulouse 2 2014

L'analyse des modalités et des enjeux politiques, sociaux et économiques des productions mémorielles autour de la guerre au Pérou à la fin du XXe siècle, et notamment autour de El Ojo que Llora (L'oeil qui pleure) (2007), permet à l'auteure de cerner la complexité des expériences individuelles de la guerre, le rapport au monde des survivants et la construction mémorielle de la mémoire du pays. ­Electre 2017

La 4e de couverture indique : "Une victime de la guerre est a priori tout ce qu'il y a de plus objectivable. A priori seulement, et c'est tout l'enjeu de ce livre que de mener un examen approfondi de cette catégorisation à travers l'usage qui en est fait dans différents contextes sociaux. Des « pierres » aux « larmes », des monuments publics à l'incorporation du vécu de la violence, cette étude articule une anthropologie politique à une anthropologie de la personne. L'analyse des usages sociaux de la mémoire de la récente guerre civile au Pérou, conduite à une échelle nationale et locale, est complétée par une ethnographie de l'intime rendant compte de l'expérience de la violence armée, de ses effets sur les individus et des vives tensions et rancoeurs qui structurent toujours le quotidien. À partir d'un long travail d'enquête mené dans trois communautés paysannes andines et dans la capitale du pays, les regards que portent les militants de défense des droits de l'homme sur les paysans des Andes, principales victimes de la guerre, sont confrontés aux regards que ces derniers portent sur eux-mêmes et sur leur place dans la société nationale. Dans ce jeu de miroirs déformants, L'Œil qui pleure, un monument aux morts érigé à Lima en 2005 puis reproduit dans la communauté andine de Llinque en 2008, constitue un fil rouge permettant de comprendre les modalités d'élaboration de la mémoire au Pérou ; lesquelles renvoient aussi à des positionnements sur l'échiquier politique et des constructions de l'« Autre » intérieur : la victime, le paysan andin, le terroriste, le citoyen péruvien et/ou encore le paysan « entrepreneur de mémoire ». "

Introduction Partie I. La fabrique de la victime Chapitre 1. Le terroriste et la victime : deux catégories hermétiques ? Chapitre 2. La fabrique de la victime andine Chapitre 3. "Nous sommes Péruviens et propres". Les larmes qui lavent Partie II. Le souvenir des morts : entre demi-vérité, silences et non-dits Chapitre 4. Déboires et mésaventures de l'Oeil qui pleure Chapitre 5. Faire et défaire les victimes : identifications ordinaires et qualification juridique Chapitre 6. Concurrence monumentale à Toraya : la Colombe de la paix et les "martyrs de la démocratie" Partie III. Qualifier la violence vécue, dire autrement la guerre Chapitre 7. Les maux de la guerre Chapitre 8. Pouvoir local et sorcellerie : enjeux autour des fosses communes Chapitre 9. Lorsque les âmes des détenus reviennent au village Conclusion

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