, AudiovisuelLa Guerre de libération nationale algérienne et les pays de l’Est [Images animées] : le cas de la Hongrie / Laszlo Nagy, conférencier

Publication : [S. l.] : Canal U : CERIMES, [200?]Description: 1 vidéo en ligne (21 min) : coul., sonoreAbstract: C’est pendant les années de la Guerre de libération nationale algérienne que la doctrine de Moscou en politique étrangère subit un changement fondamental : initialement axée sur le continent européen, elle acquiert une vocation globalisante, reconnaissant les mouvements nationaux comme force politique autonome, indépendante. L’intervenant va présenter - à travers le cas de la Hongrie - la position des pays de l’Est vis-à-vis de la guerre de libération nationale algérienne. 1. Les deux premières années : 1954-1956 La guerre suscite peu d’intérêt dans les pays de l’Est : Moscou regarde surtout vers le Proche-Orient - pacte de Bagdad, présence britannique. La France reste toujours pour lui considérée comme un partenaire potentiel contre les États-Unis (voir les entretiens de Guy Mollet à Moscou en mai 1956 et le communiqué insistant sur « une solution d’esprit libéral du problème algérien »). La presse donne des informations sur les évènements (« situation tendue », « accrochages armés », « arrestations », mais pas un mot sur le FLN). Affaire de l’émission en langue arabe de la Radio-Budapest 1954-1955 (sa rédaction est composée de communistes nord-africains). Son fonctionnement, sa suppression, problème diplomatique entre la France et la Hongrie. 2. Les « crises parallèles », Suez-Budapest : 1956 Lors de la visite à Moscou du président syrien, l’URSS s’exprime pour la première fois sur l’Algérie. La guerre d’Algérie et l’affaire de Hongrie à l’ONU. Pour la Hongrie, la guerre de libération algérienne a une importance particulière : elle permet au gouvernement Kadar, imposé par Moscou après l’écrasement de l’insurrection de Budapest, d’obtenir le vote favorable des pays arabes lors des débats sur l’affaire de Hongrie. 3. À partir de 1957 La Hongrie mène une propagande intense en faveur de la lutte du FLN pour l’indépendance de l’Algérie. Mais en même temps elle est prudente concernant l’aide matérielle et la reconnaissance du GPRA. 4. À partir de 1960 Les pays de l’Est s’engagent de plus en plus. Position de l’URSS, visite de Ferhat Abbas à Moscou et en Hongrie (octobre 1960). Aides matérielles concrètes de la Hongrie au FLN (chiffres). Reconnaissance de jure du GPRA en avril 1962..Subject - Geographical Name: Algérie, 1954-1962 (Guerre d'Algérie) | 165537 -- 211539 -- 167101Hongrie, Relations extérieures, 1945-1970, Algérie Subject: Assistance militaire communiste ** Algérie ** 1945-1970 Online Resources:Click here to access online
Item type Home library Collection Call number Status Date due Barcode Item holds
Non prêtable Documentation en ligne
Ressources électroniques
Histoire Canal U (Browse shelf (Opens below)) En ligne EL562133
Total holds:

Colloque Pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne, 21 juin 2006

Vidéo disponible sur le site Canal U

Vidéo en accès libre

C’est pendant les années de la Guerre de libération nationale algérienne que la doctrine de Moscou en politique étrangère subit un changement fondamental : initialement axée sur le continent européen, elle acquiert une vocation globalisante, reconnaissant les mouvements nationaux comme force politique autonome, indépendante. L’intervenant va présenter - à travers le cas de la Hongrie - la position des pays de l’Est vis-à-vis de la guerre de libération nationale algérienne.

1. Les deux premières années : 1954-1956

La guerre suscite peu d’intérêt dans les pays de l’Est : Moscou regarde surtout vers le Proche-Orient - pacte de Bagdad, présence britannique. La France reste toujours pour lui considérée comme un partenaire potentiel contre les États-Unis (voir les entretiens de Guy Mollet à Moscou en mai 1956 et le communiqué insistant sur « une solution d’esprit libéral du problème algérien »).
La presse donne des informations sur les évènements (« situation tendue », « accrochages armés », « arrestations », mais pas un mot sur le FLN).
Affaire de l’émission en langue arabe de la Radio-Budapest 1954-1955 (sa rédaction est composée de communistes nord-africains). Son fonctionnement, sa suppression, problème diplomatique entre la France et la Hongrie.

2. Les « crises parallèles », Suez-Budapest : 1956
Lors de la visite à Moscou du président syrien, l’URSS s’exprime pour la première fois sur l’Algérie.
La guerre d’Algérie et l’affaire de Hongrie à l’ONU. Pour la Hongrie, la guerre de libération algérienne a une importance particulière : elle permet au gouvernement Kadar, imposé par Moscou après l’écrasement de l’insurrection de Budapest, d’obtenir le vote favorable des pays arabes lors des débats sur l’affaire de Hongrie.

3. À partir de 1957
La Hongrie mène une propagande intense en faveur de la lutte du FLN pour l’indépendance de l’Algérie. Mais en même temps elle est prudente concernant l’aide matérielle et la reconnaissance du GPRA.

4. À partir de 1960
Les pays de l’Est s’engagent de plus en plus. Position de l’URSS, visite de Ferhat Abbas à Moscou et en Hongrie (octobre 1960). Aides matérielles concrètes de la Hongrie au FLN (chiffres). Reconnaissance de jure du GPRA en avril 1962.

Configuration requise : lecteur Flash

Lyon 2 est membre fondateur de l'Université de Lyon
Université de Lyon

Powered by Koha