Essays on Macroeconomic Price Adjustments / Mihaela Solcan ; sous la direction de James Butkiewicz, Thèse électronique

Main Author: Solcan, Mihaela, AuteurSecondary Author: Butkiewicz, James, Directeur de thèse;Couharde, Cécile;Wang, SiyanCorporate Author (Secondary): Université Lumière, Lyon, Organisme de soutenance;University of Delaware;École doctorale Sciences économiques et gestion, Lyon;Groupe d'analyse et de théorie économique, LyonLanguage: anglais ; of summary, français ; of summary, anglais.Publication : Lyon : Université Lumière Lyon 2, 2013Classification: 330Abstract: During the last decade, housing prices have increased dramatically in several countries around the world. For instance, housing prices in the United States, Spain, and Ireland have been marked by one of the most striking boom-bust cycles in their history. The concomitant increase in housing prices (and in some cases boom-bust episodes) across many advanced economies raises the following important questions. Was there a housing bubble across advanced countries? What are the main determinants of the housing price movements in these countries? Are the advanced countries' housing markets interrelated? The first chapter of the dissertation estimates a set of structural Bayesian VAR models for the U.S., France, Spain, and Greece that examine the relative effects of developments in the real production sector, the financial sector, and international capital flows on the housing market. A second exercise attempts to identify the presence of housing price bubble regimes by estimating a set of two state Markov-switching Bayesian VAR models. The main results for the U.S. show that foreign capital inflows, measured by the current account balance as a percentage of GDP, account for more than 30% of the variance of the shocks hitting housing prices, while adjustable mortgage rates contribute about 38%. In France, monetary policy has the largest explanatory power for the housing market evolutions, while in Spain and Greece, the variable mortgage rates and housing investments exert the largest influence on the housing market. All the countries experienced a bubble regime over most of the 2000s. The second chapter uses a Global VAR model estimated using quarterly data from seven countries, for the period 1987-2011, to analyze the interdependencies that exist between domestic and international factors in housing markets. We find that housing price shocks originating in the U.S. have large spillover effects on all the countries, with the largest magnitudes on Ireland. This result suggests that housing markets may be subject to contagion effects and that housing can be analyzed as a speculative asset, based on international data spanning the past two decades. Linkages in long-run real interest rates are positive and statistically significant across all the countries, although they have a limited role on the evolution of housing prices. Negative shocks to the U.S. housing prices have negative and statistically significant effects on real GDP in the U.S., Canada, and Ireland. The third chapter studies the price fluctuations of war bonds issued by the U.S Treasury in order to finance the World War I between November 1917 and December 1920. Bayesian time series techniques are used to carry out the analyses. We are focusing on the effects that the bond-purchasing program of the War Finance Corporation (WFC) had on the evolution of war bond yields. Our main results show that positive shocks to WFC purchases display a negative and statistically significant effect on all types of war bond yields. Furthermore, WFC purchases of Liberty and Victory Bonds, except the First Liberty Loan, had a statistically significant effect on the evolution of commercial paper rates. WFC purchases of the Second and Fourth Liberty Bonds had significant and positive effects on commercial paper rates, suggesting a twist in the bond yield curve.; Au cours de la dernière décennie, les prix des logements ont augmenté de façon spectaculaire dans plusieurs pays à travers le monde. Par exemple, les prix des logements aux États-Unis, en Espagne et en Irlande ont été marqués par des cycles d'expansion et de récession les plus marquants de leur histoire. L'augmentation concomitante des prix des logements (et dans certains cas l’occurrence des épisodes d'expansion - récession) dans de nombreuses économies avancées soulève quelques questions importantes. Y a t-il eu une bulle immobilière dans les pays avancés? Quels sont les principaux déterminants de l'évolution des prix des logements dans ces pays? Est-ce que les marchés immobiliers des pays avancés sont-ils interdépendants? Le premier chapitre propose une modélisation structurelle des modèles VAR Bayésiens pour les États-Unis, la France, l'Espagne et la Grèce qui examinent les effets relatifs de l'évolution du secteur réel de production, du secteur financier et des flux internationaux de capitaux sur les marchés du logement. Un deuxième exercice tente d'identifier la présence de régimes de bulles immobilières à partir d’une modélisation Markovienne à deux états. Les principaux résultats liés au marche américain montrent que les entrées de capitaux étrangers, mesurées par le solde de la balance courante en pourcentage du PIB, comptent pour plus de 30 % de la variance des chocs qui frappent les prix des logements, tandis que les taux d’intérêt contribuent pour environ 38 %. En France, la politique monétaire a le plus grand pouvoir explicatif des évolutions du marché du logement, tandis qu'en Espagne et en Grèce, les taux hypothécaires variables et les investissements dans le logement exercent la plus grande influence sur le marché du logement. Tous les pays ont connu un régime de bulle immobilière sur la majeure partie des années 2000.Le deuxième chapitre utilise une approche de type Global VAR (ou GVAR) qui porte sur la modélisation des interdépendances internationales des prix immobiliers. Le modèle GVAR a été estimé empiriquement en utilisant des données trimestrielles de sept pays, pour la période 1987-2011. Les résultats montrent que les chocs des prix immobiliers originaires des États-Unis ont de fortes répercussions sur tous les pays, avec les plus fortes magnitudes observées pour l'Irlande. Ce résultat suggère que les marchés immobiliers pourraient être soumis à des effets de contagion du comportement des marchés financiers et que le secteur immobilier peut être analysé comme un actif spéculatif. Les liens entre les taux d'intérêt réels à long terme sont positifs et statistiquement significatifs dans tous les pays, même si ils ont un rôle limité sur l'évolution des prix immobiliers. Les chocs négatifs sur les prix immobiliers aux États-Unis ont des effets négatifs et statistiquement significatifs sur le PIB réel aux États-Unis, le Canada et l'Irlande.Le troisième chapitre est consacré au financement de la première guerre mondiale par les Etats-Unis et le rôle de la War Finance Corporation (WFC). Plus spécifiquement, on s’intéresse aux fluctuations des rendements des bons du Trésor américain émis entre novembre 1917 et décembre 1920. L’analyse économétrique est basée sur des techniques de séries temporelles Bayésiennes. Les principaux résultats montrent que les chocs positifs sur les achats de la WFC engendrent une réponse négative et statistiquement significative sur tous les types de rendements des bons de guerre. En outre, les achats de la WFC des bons Liberty et Victory, à l'exception du premier prêt des bons Liberty, ont eu un effet statistiquement significatif sur l'évolution des taux à court terme. Les achats de la WFC de la deuxième et de la quatrième émission des bons Liberty ont eu des effets significatifs et positifs sur les taux à court terme, ce qui suggère une déformation de la courbe des taux..Thesis: ; .Subject - Topical Name: Immobilier -- Prix -- 1990- Thèses et écrits académiques | Bons du Trésor -- États-Unis -- 1900-1945 Thèses et écrits académiques | Statistique bayésienne Thèses et écrits académiques | Modèles économétriques Thèses et écrits académiques Subject: Bulles immobilières | Modèles VAR Bayésiens | Modèle global VAR (GVAR) Online Resources:Accès réservé aux utilisateurs Lyon 2
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Ecole(s) Doctorale(s) : École doctorale Sciences économiques et gestion (Lyon)

Partenaire(s) de recherche : Groupe d'analyse et de théorie économique (Lyon) (Laboratoire)

Autre(s) contribution(s) : Cécile Couharde (Président du jury) ; Siyan Wang (Membre(s) du jury)

Accès réservé aux utilisateurs Lyon 2

Thèse de doctorat Sciences économiques (doctorat sciences économiques) Lyon 2 2013

Thèse de doctorat Sciences économiques (doctorat sciences économiques) University of Delaware 2013

During the last decade, housing prices have increased dramatically in several countries around the world. For instance, housing prices in the United States, Spain, and Ireland have been marked by one of the most striking boom-bust cycles in their history. The concomitant increase in housing prices (and in some cases boom-bust episodes) across many advanced economies raises the following important questions. Was there a housing bubble across advanced countries? What are the main determinants of the housing price movements in these countries? Are the advanced countries' housing markets interrelated? The first chapter of the dissertation estimates a set of structural Bayesian VAR models for the U.S., France, Spain, and Greece that examine the relative effects of developments in the real production sector, the financial sector, and international capital flows on the housing market. A second exercise attempts to identify the presence of housing price bubble regimes by estimating a set of two state Markov-switching Bayesian VAR models. The main results for the U.S. show that foreign capital inflows, measured by the current account balance as a percentage of GDP, account for more than 30% of the variance of the shocks hitting housing prices, while adjustable mortgage rates contribute about 38%. In France, monetary policy has the largest explanatory power for the housing market evolutions, while in Spain and Greece, the variable mortgage rates and housing investments exert the largest influence on the housing market. All the countries experienced a bubble regime over most of the 2000s. The second chapter uses a Global VAR model estimated using quarterly data from seven countries, for the period 1987-2011, to analyze the interdependencies that exist between domestic and international factors in housing markets. We find that housing price shocks originating in the U.S. have large spillover effects on all the countries, with the largest magnitudes on Ireland. This result suggests that housing markets may be subject to contagion effects and that housing can be analyzed as a speculative asset, based on international data spanning the past two decades. Linkages in long-run real interest rates are positive and statistically significant across all the countries, although they have a limited role on the evolution of housing prices. Negative shocks to the U.S. housing prices have negative and statistically significant effects on real GDP in the U.S., Canada, and Ireland. The third chapter studies the price fluctuations of war bonds issued by the U.S Treasury in order to finance the World War I between November 1917 and December 1920. Bayesian time series techniques are used to carry out the analyses. We are focusing on the effects that the bond-purchasing program of the War Finance Corporation (WFC) had on the evolution of war bond yields. Our main results show that positive shocks to WFC purchases display a negative and statistically significant effect on all types of war bond yields. Furthermore, WFC purchases of Liberty and Victory Bonds, except the First Liberty Loan, had a statistically significant effect on the evolution of commercial paper rates. WFC purchases of the Second and Fourth Liberty Bonds had significant and positive effects on commercial paper rates, suggesting a twist in the bond yield curve.

Au cours de la dernière décennie, les prix des logements ont augmenté de façon spectaculaire dans plusieurs pays à travers le monde. Par exemple, les prix des logements aux États-Unis, en Espagne et en Irlande ont été marqués par des cycles d'expansion et de récession les plus marquants de leur histoire. L'augmentation concomitante des prix des logements (et dans certains cas l’occurrence des épisodes d'expansion - récession) dans de nombreuses économies avancées soulève quelques questions importantes. Y a t-il eu une bulle immobilière dans les pays avancés? Quels sont les principaux déterminants de l'évolution des prix des logements dans ces pays? Est-ce que les marchés immobiliers des pays avancés sont-ils interdépendants? Le premier chapitre propose une modélisation structurelle des modèles VAR Bayésiens pour les États-Unis, la France, l'Espagne et la Grèce qui examinent les effets relatifs de l'évolution du secteur réel de production, du secteur financier et des flux internationaux de capitaux sur les marchés du logement. Un deuxième exercice tente d'identifier la présence de régimes de bulles immobilières à partir d’une modélisation Markovienne à deux états. Les principaux résultats liés au marche américain montrent que les entrées de capitaux étrangers, mesurées par le solde de la balance courante en pourcentage du PIB, comptent pour plus de 30 % de la variance des chocs qui frappent les prix des logements, tandis que les taux d’intérêt contribuent pour environ 38 %. En France, la politique monétaire a le plus grand pouvoir explicatif des évolutions du marché du logement, tandis qu'en Espagne et en Grèce, les taux hypothécaires variables et les investissements dans le logement exercent la plus grande influence sur le marché du logement. Tous les pays ont connu un régime de bulle immobilière sur la majeure partie des années 2000.Le deuxième chapitre utilise une approche de type Global VAR (ou GVAR) qui porte sur la modélisation des interdépendances internationales des prix immobiliers. Le modèle GVAR a été estimé empiriquement en utilisant des données trimestrielles de sept pays, pour la période 1987-2011. Les résultats montrent que les chocs des prix immobiliers originaires des États-Unis ont de fortes répercussions sur tous les pays, avec les plus fortes magnitudes observées pour l'Irlande. Ce résultat suggère que les marchés immobiliers pourraient être soumis à des effets de contagion du comportement des marchés financiers et que le secteur immobilier peut être analysé comme un actif spéculatif. Les liens entre les taux d'intérêt réels à long terme sont positifs et statistiquement significatifs dans tous les pays, même si ils ont un rôle limité sur l'évolution des prix immobiliers. Les chocs négatifs sur les prix immobiliers aux États-Unis ont des effets négatifs et statistiquement significatifs sur le PIB réel aux États-Unis, le Canada et l'Irlande.Le troisième chapitre est consacré au financement de la première guerre mondiale par les Etats-Unis et le rôle de la War Finance Corporation (WFC). Plus spécifiquement, on s’intéresse aux fluctuations des rendements des bons du Trésor américain émis entre novembre 1917 et décembre 1920. L’analyse économétrique est basée sur des techniques de séries temporelles Bayésiennes. Les principaux résultats montrent que les chocs positifs sur les achats de la WFC engendrent une réponse négative et statistiquement significative sur tous les types de rendements des bons de guerre. En outre, les achats de la WFC des bons Liberty et Victory, à l'exception du premier prêt des bons Liberty, ont eu un effet statistiquement significatif sur l'évolution des taux à court terme. Les achats de la WFC de la deuxième et de la quatrième émission des bons Liberty ont eu des effets significatifs et positifs sur les taux à court terme, ce qui suggère une déformation de la courbe des taux.

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