Le capital fictif : comment la finance s'approprie notre avenir / Cédric Durand, Monographie imprimée

Main Author: Durand, Cédric, 1975-...., AuteurLanguage: français.Country: France.Publication : Paris : Les prairies ordinaires, impr. 2014, cop. 2014Description: 1 vol. (219 p.) : tabl., graph., couv. ill. en coul. ; 21 cmISBN: 978-2-35096-093-7.Series: EssaisClassification: LE.1Abstract: Dans cet essai, l'auteur, économiste, propose un cadre théorique pour interpréter les fondements de l'importance prise par la finance dans l'organisation du capitalisme contemporain. Les principales explications de ce phénomène sont étudiées, de la déviation de la dynamique capitaliste aux dysfonctions systémiques. Avec en fin d'ouvrage, des propositions de politiques économiques. ­Electre 2015; La 4e de couverture indique : "On explique souvent les turbulences des marchés financiers par l’immoralité des agents, les errements de la théorie économique ou les réglementations inadaptées. Bien que ces explications ne soient pas fausses, elles laissent de côté le principal problème : la nature et l’origine de la valeur financière. C’est ce mystère que Cédric Durand propose d’élucider. À partir du concept de capital fictif, il soutient que la finance préempte la production future, s’approprie de la richesse qui reste à créer. S’appuyant sur des données comparatives couvrant les quatre dernières décennies, il montre que l’accroissement des dettes publiques et privées, l’essor des produits financiers, l’affirmation de la norme de création de valeur pour l’actionnaire, ou encore l’action des pouvoirs publics en faveur de la stabilité financière participent d’un même dispositif de domination sociale et politique. Le capital fictif pourrait n’être qu’un tigre de papier... Mais il mord ! Par la financiarisation, le capital s’est arrogé un pouvoir dont on ressent aujourd’hui toute la violence. Si la sophistication financière a permis un temps de masquer la déconnexion croissante entre l'épuisement de la dynamique productive et les exigences du capital, la crise de 2007-2008 a fait tomber le voile. L'hégémonie financière se pare des atours libéraux du marché, mais à chaque fois que les marchés s’effondrent, le capital fictif se tourne vers le politique pour mieux presser à son profit les corps sociaux.".Bibliography: Bibliogr. p. 199-216.Subject - Topical Name: Capitalisme 1990- | Économie de marché 1990- | Finances 1990-
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Prêt normal BU Chevreul
2ème étage : Economie
Economie et gestion 332.041 DUR (Browse shelf (Opens below)) Available 0379632882
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Bibliogr. p. 199-216

Dans cet essai, l'auteur, économiste, propose un cadre théorique pour interpréter les fondements de l'importance prise par la finance dans l'organisation du capitalisme contemporain. Les principales explications de ce phénomène sont étudiées, de la déviation de la dynamique capitaliste aux dysfonctions systémiques. Avec en fin d'ouvrage, des propositions de politiques économiques. ­Electre 2015

La 4e de couverture indique : "On explique souvent les turbulences des marchés financiers par l’immoralité des agents, les errements de la théorie économique ou les réglementations inadaptées. Bien que ces explications ne soient pas fausses, elles laissent de côté le principal problème : la nature et l’origine de la valeur financière. C’est ce mystère que Cédric Durand propose d’élucider. À partir du concept de capital fictif, il soutient que la finance préempte la production future, s’approprie de la richesse qui reste à créer. S’appuyant sur des données comparatives couvrant les quatre dernières décennies, il montre que l’accroissement des dettes publiques et privées, l’essor des produits financiers, l’affirmation de la norme de création de valeur pour l’actionnaire, ou encore l’action des pouvoirs publics en faveur de la stabilité financière participent d’un même dispositif de domination sociale et politique. Le capital fictif pourrait n’être qu’un tigre de papier... Mais il mord ! Par la financiarisation, le capital s’est arrogé un pouvoir dont on ressent aujourd’hui toute la violence. Si la sophistication financière a permis un temps de masquer la déconnexion croissante entre l'épuisement de la dynamique productive et les exigences du capital, la crise de 2007-2008 a fait tomber le voile. L'hégémonie financière se pare des atours libéraux du marché, mais à chaque fois que les marchés s’effondrent, le capital fictif se tourne vers le politique pour mieux presser à son profit les corps sociaux."

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