Formation universitaire et compétences scripturales : le cas d'étudiants littéraires tunisiens en première année français d'enseignement supérieur / Ines Mouhli ; sous la direction de Robert Bouchard et de Mohamed Miled, Monographie imprimée

Main Author: Mouhli, Ines, AuteurCoauthor: Bouchard, Robert, Directeur de thèse;Miled, Mohamed, 1953-...., Directeur de thèseCorporate Author (Coauthor): Université Lumière, Lyon, 1969-...., Organisme de soutenance;Université de Tunis I, Organisme de cotutelleLanguage: français ; of summary, français ; of title proper, français.Publication : [S. l.] : [s. n.], 2007Description: 3 vol. (891 f.) : graph. ; 30 cmClassification: 370 ; 400Abstract: Notre recherche porte sur la maîtrise de l'écriture chez les étudiants spécialistes de français des universités tunisiennes, et plus précisément sur ceux de l'Institut Supérieur des Langues de Tunis et de la Faculté des Lettres de la Manouba. En première année d'université, on a tendance à considérer la maîtrise de l'écrit par l'étudiant comme un fait acquis puisque ce dernier est soumis dès son jeune âge à un apprentissage simultané de l'écrit dans deux langues (le français et l'arabe littéral), réussi puisque sanctionné par l'admission au Bac. Notre objectif est de tenter de comprendre les besoins effectifs des étudiants tunisiens à travers l'observation et l'analyse de leurs pratiques scripturales en langue française en nous intéressant tout autant aux capacités dont ils font preuve au cours de l'exécution de la tâche qu'on leur fixe qu'à leurs éventuelles carences. Nous nous sommes interrogée, tout particulièrement, sur l'influence de la formation universitaire qu'ils reçoivent sur ces savoir-faire, en examinant ses traces, langagières et métalangagières dans les comportements procéduraux comme déclaratifs de ces étudiants (similitudes et différences). Ils nous ont paru, en effet, de bons révélateurs de la compétence écrite en français qui est susceptible d'être acquise au sein du système scolaire et universitaire tunisien. Nous nous sommes intéressée, par ailleurs, à la situation sociolinguistique tunisienne, par rapport au français d'une part et à l'écrit en général de l'autre. Elle est à l'origine du rapport d'attraction/répulsion à l'écriture en français langue seconde qu'entretiennent ces étudiants. Enfin, à la suite de l'analyse des corpus effectuée et au vu des résultats recueillis, nous faisons quelques suggestions didactiques susceptibles d'aider à repenser certaines habitudes scripturales chez les étudiants et, chez les enseignants, certaines des méthodes de formation langagière mises en place dans le début de ce cursus universitaire..Bibliography: Bibliogr. f. 346-355. Sitogr. f. 356.Thesis: ; .Subject - Topical Name: Français langue étrangère Rédaction | Français (langue) -- Écriture Étude et enseignement (supérieur), Allophones | Étudiants Tunisie Subject - Form: Thèses et écrits académiques
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Thèse soutenue en co-tutelle

690292101:804071365 Exemplaire manquant depuis 2023, pour cause d'inondation https://www.sudoc.fr/120673509 Consulter la reproduction

Bibliogr. f. 346-355. Sitogr. f. 356

Thèse de doctorat Sciences de l'éducation Lyon 2 2007

Thèse de doctorat Sciences de l'éducation Tunis 1 2007

Notre recherche porte sur la maîtrise de l'écriture chez les étudiants spécialistes de français des universités tunisiennes, et plus précisément sur ceux de l'Institut Supérieur des Langues de Tunis et de la Faculté des Lettres de la Manouba. En première année d'université, on a tendance à considérer la maîtrise de l'écrit par l'étudiant comme un fait acquis puisque ce dernier est soumis dès son jeune âge à un apprentissage simultané de l'écrit dans deux langues (le français et l'arabe littéral), réussi puisque sanctionné par l'admission au Bac. Notre objectif est de tenter de comprendre les besoins effectifs des étudiants tunisiens à travers l'observation et l'analyse de leurs pratiques scripturales en langue française en nous intéressant tout autant aux capacités dont ils font preuve au cours de l'exécution de la tâche qu'on leur fixe qu'à leurs éventuelles carences. Nous nous sommes interrogée, tout particulièrement, sur l'influence de la formation universitaire qu'ils reçoivent sur ces savoir-faire, en examinant ses traces, langagières et métalangagières dans les comportements procéduraux comme déclaratifs de ces étudiants (similitudes et différences). Ils nous ont paru, en effet, de bons révélateurs de la compétence écrite en français qui est susceptible d'être acquise au sein du système scolaire et universitaire tunisien. Nous nous sommes intéressée, par ailleurs, à la situation sociolinguistique tunisienne, par rapport au français d'une part et à l'écrit en général de l'autre. Elle est à l'origine du rapport d'attraction/répulsion à l'écriture en français langue seconde qu'entretiennent ces étudiants. Enfin, à la suite de l'analyse des corpus effectuée et au vu des résultats recueillis, nous faisons quelques suggestions didactiques susceptibles d'aider à repenser certaines habitudes scripturales chez les étudiants et, chez les enseignants, certaines des méthodes de formation langagière mises en place dans le début de ce cursus universitaire.

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