Bibliographie p. [283]-296. Notes bibliographiques

Une histoire des évolutions des pratiques pédagogiques à l'université depuis les années 1950, qui ont dû s'adapter en quelques décennies à une explosion du nombre d'étudiants et à une diversification des profils. ­Electre 2015

Le site de l'éditeur indique : "En 1955 en France, 150 000 étudiants fréquentaient l’université. En 2015, ils sont 1 370 000. Face à un public toujours plus nombreux et dont le comportement et le rapport au savoir apparaissent peu conformes à la tradition universitaire, les enseignants-chercheurs se sont parfois sentis démunis. Comment le corps enseignant a-t-il innové face à cette inflation d’étudiants, aux profils toujours plus diversifiés ? Quelles stratégies d’enseignement novatrices ont été mises en place pour continuer à assumer la mission de l’université ? À travers cet ouvrage, Marie-Laure Viaud analyse plus de 50 années d’évolution des pratiques d’enseignement, en se focalisant sur les principales innovations en matière de pédagogie."

Au-delà des historiens et des sociologues de l’éducation, cet ouvrage intéressera tous ceux qui se soucient de transformer les pratiques d’enseignement dans l’enseignement supérieur, et qui souhaitent prendre connaissance des types d’expérimentations entreprises depuis une cinquantaine d’années, de leur évolution, de l’analyse des facteurs favorables ou défavorables aux innovations. (Sources : site de l'éditeur)

Introduction État des travaux sur l’histoire récente de l’enseignement supérieur État des travaux concernant les pratiques d’enseignement à l’université Comparaison avec la situation des autres pays francophones Délimitation du champ Sources

Première partie Les pratiques d’enseignement à l’université, des années 1950 à la veille de 1968 Chapitre 1 - De la propédeutique au doctorat d’État : une organisation de l’enseignement qui a peu évolué Chapitre 2 - Les contenus enseignés : un décalage avec les avancées de la science Chapitre 3 - Une idée neuve : mieux encadrer les étudiants Chapitre 4 - Le développement d’un courant réformateur Chapitre 5 - La réforme Fouchet (1966)

Deuxième partie Les lendemains de 1968 : « grand chambardement » ou continuité des pratiques d’enseignement ? Des situations variées (1968-1978) Chapitre 1 - La recomposition du paysage universitaire (mai1968-juin1970) Chapitre 2 - L’enseignement de l’histoire : des pratiques variées selon les sites Chapitre 3 - Un enseignement de la sociologie considérablement renouvelé Chapitre 4 - L’enseignement de la physique : le contraste entre Paris 6 et Paris 7 Chapitre 5 - La fin des années 1970

Troisième partie 1976-1992. Une préoccupation majeure : réduire l’échec en premier cycle Chapitre 1 - La nécessité de réformer les premiers cycles Chapitre 2 - Dans les universités scientifiques : différencier les cursus pour s'adapter à la diversité du public, améliorer l'orientation et l'encadrement Chapitre 3 - Dans les départements de sciences humaines, des réformes fondées sur la pluridisciplinarité, la méthodologie et le suivi des étudiants

Quatrième partie Les années 1990-2000 : des réformes contraignantes conduisant à l’abandon de certaines pratiques innovantes Chapitre 1 - Dix années de réformes successives (1992, 1997 et 2002) Chapitre 2 - Le désarroi des enseignants-chercheurs Chapitre 3 - Des « transformations minuscules » : la multiplication des initiatives individuelles

Conclusion générale Des modalités d’enseignement qui ont changé Des évolutions et des débats qui traversent l’ensemble de la période étudiée Des innovations silencieuses Autres facteurs expliquant la difficulté à mettre en place des pratiques nouvelles Facteurs favorisant le développement de pratiques nouvelles d’enseignement Des résultats généralisables ? Investir l’enseignement à l’université aujourd’hui : un pari impossible ?