Le surcoût du capital : la rente contre l'activité / Laurent Cordonnier, Thomas Dallery, Vincent Duwicquet... [et al.], Monographie imprimée

Main Author: Cordonnier, Laurent, AuteurCoauthor: Dallery, Thomas, 1983-...., Auteur;Duwicquet, Vincent, 1981-...., Auteur;Melmiès, Jordan, 1984-...., Auteur;Van de Velde, Franck, AuteurLanguage: français.Publication : Villeneuve d'Ascq : Presses du Septentrion, impr. 2015, cop.2015Description: 1 vol. (181 p.) : tabl., graph. ; 24 cmISBN: 978-2-7574-0908-4.Series: L'économie retrouvée, 1773-8814Dewey: 330.122, 22Classification: LAbstract: Dans le sillage des analyses sur les "Trente piteuses", les auteurs proposent une définition et une mesure du surcoût du capital des années 1960 à la période actuelle. L'enjeu est notamment de critiquer l'emprise de la propriété sur l'entreprise et de la finance sur l'économie productive à travers son impact sur la consommation, l'investissement, la compétitivité et l'emploi. ­Electre 2015; La 4ème de couv. précise : "Le concept de financiarisation fait référence au rôle croissant des intermédiaires et des marchés financiers dans la transformation des institutions, des comportements et des objectifs des acteurs économiques (ménages, entreprises, institutions financières, Etat). Dans cet ouvrage, nous montrons que la financiarisation, en promouvant une norme de rentabilité accrue, a élevé significativement le coût du capital pour les entreprises. L'emprise croissante de la finance sur l'entreprise est appréhendée ici à travers la définition de "surcoût du capital", notion à laquelle nous associons une mesure dont nous suivons l'évolution des années soixante à nos jours. C'est au niveau du comportement d'investissement et de marge des firmes que se situe le point d'application directe du renforcement des exigences de rentabilité financière. Les effets sur la croissance et l'emploi sont quant à eux de deux ordres. L'augmentation du poids de la rente financière se traduit d'abord par une augmentation de la part des revenus financiers a priori défavorable à la consommation. Le principal effet dommageable de l'emprise accrue de la finance sur l'entreprise est cependant constitué par le ralentissement de l'accumulation du capital. Ce second "dégât collatéral" est lui-même double : moins d'investissement c'est d'abord moins de compétitivité et de croissance du pouvoir d'achat (effet-production), mais c'est aussi moins d'emploi (effet-demande). La période dite des "Trente piteuses" peut aussi s'interpréter comme un nouvel épisode de la lutte entre la propriété et l'activité qui a animé toute l'histoire du capitalisme jusqu'à nos jours.".Bibliography: Bibliogr. p. 165-171. Notes bibliogr..Subject - Topical Name: Coût du capital | Rentabilité | Marché financier | Libéralisme économique | Capitalisme
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Prêt normal BU Chevreul
2ème étage : Economie
Economie et gestion 330.122 SUR (Browse shelf (Opens below)) Available 0379751620
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La page de titre porte en plus : "Publié avec le soutien du Centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économiques (CLERSE) de l'Université Lille 1 Sciences et Technologies"

Note des auteurs : "Ce livre a pour origine un rapport d'étude que les auteurs ont produit à la demande de la CGT, dans le cadre de l'agence de moyens de l'IRES. Il en constitue une actualisation et présente quelques révisions, dont la principale porte sur les évaluations que nous avions données du surcoût du capital"

Autres contributeurs : Jordan Melmiès, Franck Van de Velde (co-auteurs)

Bibliogr. p. 165-171. Notes bibliogr.

Dans le sillage des analyses sur les "Trente piteuses", les auteurs proposent une définition et une mesure du surcoût du capital des années 1960 à la période actuelle. L'enjeu est notamment de critiquer l'emprise de la propriété sur l'entreprise et de la finance sur l'économie productive à travers son impact sur la consommation, l'investissement, la compétitivité et l'emploi. ­Electre 2015

La 4ème de couv. précise : "Le concept de financiarisation fait référence au rôle croissant des intermédiaires et des marchés financiers dans la transformation des institutions, des comportements et des objectifs des acteurs économiques (ménages, entreprises, institutions financières, Etat). Dans cet ouvrage, nous montrons que la financiarisation, en promouvant une norme de rentabilité accrue, a élevé significativement le coût du capital pour les entreprises. L'emprise croissante de la finance sur l'entreprise est appréhendée ici à travers la définition de "surcoût du capital", notion à laquelle nous associons une mesure dont nous suivons l'évolution des années soixante à nos jours. C'est au niveau du comportement d'investissement et de marge des firmes que se situe le point d'application directe du renforcement des exigences de rentabilité financière. Les effets sur la croissance et l'emploi sont quant à eux de deux ordres. L'augmentation du poids de la rente financière se traduit d'abord par une augmentation de la part des revenus financiers a priori défavorable à la consommation. Le principal effet dommageable de l'emprise accrue de la finance sur l'entreprise est cependant constitué par le ralentissement de l'accumulation du capital. Ce second "dégât collatéral" est lui-même double : moins d'investissement c'est d'abord moins de compétitivité et de croissance du pouvoir d'achat (effet-production), mais c'est aussi moins d'emploi (effet-demande). La période dite des "Trente piteuses" peut aussi s'interpréter comme un nouvel épisode de la lutte entre la propriété et l'activité qui a animé toute l'histoire du capitalisme jusqu'à nos jours."

P. 11 Introduction : Pourquoi s'intéresser au coût du capital et à son surcoût ? P. 25 Chap. 1 : Le coût du travail n'est pas responsable de la dégradation du commerce extérieur français P. 43 Chap. 2 : Au coeur du régime d'accumulation financiarisé : un coût du capital élevé P. 91 Chap. 3 : Le coût et le surcoût du capital : définitions et mesures P. 135 Chap. 4 : Des grandes entreprises aux entreprises de taille modeste : l'élévation de la norme financière contamine l'ensemble de l'économie P. 155 Conclusion générale P. 165 Références P. 173 Annexes

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