Retourner à la terre : l'utopie néo-rurale en Ardèche depuis les années 1960 / Catherine Rouvière ; préface de Pascal Ory, Monographie imprimée

Main Author: Rouvière, Catherine, 1962-...., AuteurSecondary Author: Ory, Pascal, 1948-...., PréfacierLanguage: français.Publication : Rennes : Presses universitaires de Rennes, DL 2015, 35-Rennes : Impr. Université Rennes 2Description: 1 vol. (500 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 24 cmISBN: 978-2-7535-4201-3.Series: Histoire, 1255-2364Abstract: Etude de ce phénomène qui s'opère dans les espaces désertifiés du territoire français à partir des années 1960. S'attachant à l'Ardèche, l'auteure analyse les motivations des néo-ruraux, les conditions de leur installation et le lent et difficile processus d'intégration. Elle montre comment ce retour à la Terre a finalement dynamisé l'espace rural sur les plans démographique, politique e agricole. ­Electre 2016; La quatrième de couverture indique : " Pourquoi, à partir des années soixante, les espaces désertifiés du territoire français voient-ils arriver par vagues successives des populations urbaines désireuses de retourner à la terre ? Quels sont les ressorts de cette démarche empreinte d'utopie et qu'expriment-ils à l'égard de la société globale ? Comment s'effectuent la rencontre forcée puis l'acculturation entre anciens et nouveaux paysans ? Quels en sont les résultats aux échelles locale et nationale ? Pour répondre à ces questions, Catherine Rouvière, mobilisant des sources variées (presse, revues, sources administratives, statistiques et littéraires, documents audiovisuels, mémoires, témoignages et entretiens), étudie cette migration dans une perspective historique. Elle s'appuie sur l'exemple du département de l'Ardèche, dont le caractère à la fois pionnier et emblématique est mis en perspective par des comparaisons avec d'autres espaces d'implantation néo-rurale. Des précurseurs des années 1960 - tels Pierre Rabhi - aux « nouveaux autarciques » des années 2000, en passant par les marginaux et les communautés hippies de la vague post-soixante-huitarde, l'auteur analyse les profils et les motivations nettement différenciés de ces acteurs successifs. Au miroir du contexte politique et économique, elle dégage la signification de ce phénomène aux plans local et national. Elle montre que le « retour à la terre », réactivation du mythe agrarien né au XIXe siècle, cristallise une mutation fondamentale de la société française et opère, par la confrontation entre des forces en gestation et d'autres en voie d'effacement, une mue civilisationnelle qui se diffuse par capillarité. Le livre étudie enfin comment ces marges sociales et territoriales ont anticipé les évolutions futures et ont constitué des lieux d'expérimentation multidimensionnelle revitalisante, contribuant à forger nombre de caractéristiques de la société actuelle.".Bibliography: Bibliogr. p. 461-466. Notes bibliogr. Index.Thesis: .Subject - Topical Name: Agriculture -- France -- Ardèche (France) 1945- | Vie rurale -- France -- Ardèche (France) 1945- | Utopies -- France -- Ardèche (France) 1945- | Exode urbain -- France -- Ardèche (France) 1945-
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Bibliogr. p. 461-466. Notes bibliogr. Index

Texte remanié de Thèse de doctorat Histoire Paris 1 2011

Etude de ce phénomène qui s'opère dans les espaces désertifiés du territoire français à partir des années 1960. S'attachant à l'Ardèche, l'auteure analyse les motivations des néo-ruraux, les conditions de leur installation et le lent et difficile processus d'intégration. Elle montre comment ce retour à la Terre a finalement dynamisé l'espace rural sur les plans démographique, politique e agricole. ­Electre 2016

La quatrième de couverture indique : " Pourquoi, à partir des années soixante, les espaces désertifiés du territoire français voient-ils arriver par vagues successives des populations urbaines désireuses de retourner à la terre ? Quels sont les ressorts de cette démarche empreinte d'utopie et qu'expriment-ils à l'égard de la société globale ? Comment s'effectuent la rencontre forcée puis l'acculturation entre anciens et nouveaux paysans ? Quels en sont les résultats aux échelles locale et nationale ? Pour répondre à ces questions, Catherine Rouvière, mobilisant des sources variées (presse, revues, sources administratives, statistiques et littéraires, documents audiovisuels, mémoires, témoignages et entretiens), étudie cette migration dans une perspective historique. Elle s'appuie sur l'exemple du département de l'Ardèche, dont le caractère à la fois pionnier et emblématique est mis en perspective par des comparaisons avec d'autres espaces d'implantation néo-rurale. Des précurseurs des années 1960 - tels Pierre Rabhi - aux « nouveaux autarciques » des années 2000, en passant par les marginaux et les communautés hippies de la vague post-soixante-huitarde, l'auteur analyse les profils et les motivations nettement différenciés de ces acteurs successifs. Au miroir du contexte politique et économique, elle dégage la signification de ce phénomène aux plans local et national. Elle montre que le « retour à la terre », réactivation du mythe agrarien né au XIXe siècle, cristallise une mutation fondamentale de la société française et opère, par la confrontation entre des forces en gestation et d'autres en voie d'effacement, une mue civilisationnelle qui se diffuse par capillarité. Le livre étudie enfin comment ces marges sociales et territoriales ont anticipé les évolutions futures et ont constitué des lieux d'expérimentation multidimensionnelle revitalisante, contribuant à forger nombre de caractéristiques de la société actuelle."

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