Réconcilier démocratie et gestion [Texte imprimé] / Jean Brilman, Monographie imprimée

Main Author: Brilman, Jean, 1939-...., AuteurLanguage: français.Country: France.Publication : Paris : l'Harmattan, DL 2012, cop. 2012Description: 1 vol. (250 p.) : couv. ill. en coul. ; 24 cmISBN: 978-2-296-99715-8.Series: Questions contemporainesDewey: 336.440 905 1, 22 ; 336.39, 22Classification: PG.22Abstract: En se basant sur des rapports de la Cour des comptes, du FMI ou encore de l'OCDE, cette étude décrit les conditions qui ont conduit la France à vivre au-dessus de ses moyens pendant plus de trente ans et montre les réformes structurelles et systémiques nécessaires pour ramener le pays dans une gestion plus saine de son économie.; La 4e de couverture indique : "Réconcilier démocratie et gestion Politique économique sans rigueur de gestion n'est que ruine des nations. Les incompatibilités persistantes entre l'exercice de la démocratie et une gestion sérieuse des finances publiques sont, de fait, à l'origine de la grave crise des dettes souveraines. Sur la base d'une vulgarisation synthétique de sources incontestables - rapports de la Cour des comptes, de l'Inspection des finances, du FMI de l'OCDE... - l'auteur met en évidence, dans le cas de la France, les dérives économiques et sociologiques de la démocratie contemporaine à l'origine de cette dette. Des réformes positives ont été votées depuis l'année 2000 qui ont permis une amélioration des performances des administrations et un début de freinage du « dynamisme » des dépenses les plus importantes : retraite, santé et collectivités territoriales. Mais cela ne suffira pas. La crise impose des changements de paradigmes : l'investissement n'est plus le bien absolu car il peut accélérer l'insolvabilité, la relance keynésienne devient trop coûteuse, la baisse de taux d'intérêt déjà bas n'a plus guère d'effet de relance et la méfiance des marchés s'installe sur la capacité des gouvernements à réduire les déficits sans aggraver la situation. L'étroit chemin qui permettrait de stabiliser la dette sans trop dégrader la croissance passe par un assouplissement monétaire et une politique économique visant à restaurer la compétitivité du site France, accompagnés par des garde-fous à inscrire dans la Constitution, une réduction du nombre excessif de collectivités publiques, une révolution dans les pratiques budgétaires... La bonne gestion est impopulaire mais la crise en fait une question de survie.".Bibliography: Notes bibliogr..Subject - Topical Name: Dettes publiques -- France 1990- | Politique des dépenses publiques -- France 1990- | Crises économiques -- France 1990- | 209016Économie politique et politique, 1990- Subject: gestion publique crise économique économie publique finances publiques France
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2ème étage : Economie
Economie et gestion 336.44 BRI (Browse shelf (Opens below)) Available 0379182028
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Notes bibliogr.

En se basant sur des rapports de la Cour des comptes, du FMI ou encore de l'OCDE, cette étude décrit les conditions qui ont conduit la France à vivre au-dessus de ses moyens pendant plus de trente ans et montre les réformes structurelles et systémiques nécessaires pour ramener le pays dans une gestion plus saine de son économie.

La 4e de couverture indique : "Réconcilier démocratie et gestion Politique économique sans rigueur de gestion n'est que ruine des nations. Les incompatibilités persistantes entre l'exercice de la démocratie et une gestion sérieuse des finances publiques sont, de fait, à l'origine de la grave crise des dettes souveraines. Sur la base d'une vulgarisation synthétique de sources incontestables - rapports de la Cour des comptes, de l'Inspection des finances, du FMI de l'OCDE... - l'auteur met en évidence, dans le cas de la France, les dérives économiques et sociologiques de la démocratie contemporaine à l'origine de cette dette. Des réformes positives ont été votées depuis l'année 2000 qui ont permis une amélioration des performances des administrations et un début de freinage du « dynamisme » des dépenses les plus importantes : retraite, santé et collectivités territoriales. Mais cela ne suffira pas. La crise impose des changements de paradigmes : l'investissement n'est plus le bien absolu car il peut accélérer l'insolvabilité, la relance keynésienne devient trop coûteuse, la baisse de taux d'intérêt déjà bas n'a plus guère d'effet de relance et la méfiance des marchés s'installe sur la capacité des gouvernements à réduire les déficits sans aggraver la situation. L'étroit chemin qui permettrait de stabiliser la dette sans trop dégrader la croissance passe par un assouplissement monétaire et une politique économique visant à restaurer la compétitivité du site France, accompagnés par des garde-fous à inscrire dans la Constitution, une réduction du nombre excessif de collectivités publiques, une révolution dans les pratiques budgétaires... La bonne gestion est impopulaire mais la crise en fait une question de survie."

SOMMAIRE Préambule : Démocratie, déficits et dettes, l'heure de vérité Chapitre 1. Bien gérer un pays : les fondamentaux Chapitre 2 La sphère publique : entités, dépenses et déficits Chapitre 3 L'origine technico-économique des déficits Chapitre 4 Politique et gestion : le divorce Chapitre 5 Le handicap d'une décentralisation mal conçue Chapitre 6 Ressources humaines : statuts, syndicats et dette Chapitre 7 La difficile maîtrise des dépenses de protection sociale Chapitre 8 Les progrès de gestion des finances depuis 2000 Chapitre 9 Réconcilier démocratie et gestion Chapitre 10 Nouveaux paradigmes pour la gestion de crise

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