Croyance en un monde juste, travail et santé / Victor Troyano ; sous la direction de Philippe Sarnin, Thèse électronique

Main Author: Troyano, Victor, 1959-...., AuteurSecondary Author: Sarnin, Philippe, Directeur de thèse;Hellemans, Catherine, Président du jury de soutenance;Desrumaux-Zagrodnicki, Pascale, Rapporteur de la thèse;Steiner, Dirk, Rapporteur de la thèseCorporate Author (Secondary): Université de Lyon, 2015-...., Organisme de soutenance;École doctorale Sciences de l'éducation, psychologie, information et communication, Lyon, Ecole doctorale associée à la thèse;Laboratoire GRePS (EA 4163), Equipe de recherche associée à la thèse;Université Lumière, Lyon, Autre partenaire associé à la thèseLanguage: français ; of summary, français ; of summary, anglais.Country: France.Publication : 2016Classification: 150Abstract: Justice, and the yearning for justice are present in everyone’s life. In our societies justice is one of the most highly respected notions. It has a special satus superseding all other norms and values. Justice is seen as a central factor of our personal life and interpersonal relationships. Hence, justice, and perceptions of justice are recurrent themes in everyday life. Today, one can consider that the workplace is a major area of social interactions and that justice is a common concern in this area. The “Just World Theory” focuses on the need to believe in a just world for everyone, that is to say a world where one can get what he deserves and deserves what he gets. This belief has important adaptative functions. Since the belief that the world is just serves such an important adaptive function for the individual, people are very reluctant to give up this belief, and they can be greatly troubled if they encounter evidence that suggests that the world is, after all, not really just or orderly. Some cognitive strategies are associated with the maintainance of this belief. Furthermore, research has shown that belief in a just world is an essential resource in everyday life and allows one to enjoy a better state of mental health and well-being. In the frame of this research we searched to verify if the belief in a just world is present in the work environment and if it participates in maintaining health at work as a result of links between justice at work and health at work. Our results show that implicitly, individuals associate work and merit and work and justice. These are preconditions for the belief in a just world. Second, we identify indicators that show that situations of injustice can threaten the belief in a just world. Potentially, some cognitive strategies can be implemented to counter this threat. Finally, we note links between justice feelings and indicators of malaise and supports of well-being.This bring us to discuss the impact of this belief in a just world on the health of workers just as well as the limits of this belief. We then discuss the dominant models of analysis of health at work and the need to link this analysis to questions of justice.; La justice, l’aspiration à la justice sont omniprésentes pour chaque individu dans la vie sociale. Dans nos sociétés, la justice a un statut dépassant les autres normes et valeurs. Le sujet de la justice doit être vu comme un élément central dans les vies personnelles et dans les relations interpersonnelles. De la sorte, la justice, la perception de la justice sont des préoccupations récurrentes de la vie sociale. On peut estimer qu’un des espaces majeurs d’interactions de la vie sociale est constitué aujourd’hui par le monde du travail et que les questions et préoccupations de justices y sont forcément présentes. La just world theory met en évidence un besoin chez chaque personne de croire que le monde est juste, c'est-à-dire qu’il est un espace dans lequel on mérite ce que l’on a et on a ce que l’on mérite. Cette croyance possède des effets adaptatifs importants. De ce fait, il est difficile pour les individus de l’abandonner et de faire l’expérience de preuves qu’après tout le monde n’est pas aussi juste et ordonné qu’attendu. Un certain nombre de stratégies cognitives sont associées au maintien de cette croyance. Par ailleurs, les recherches issues de ce courant théorique ont montré que la croyance en un monde juste soutenait la santé mentale et le bien-être.Dans le cadre de cette recherche, nous avons cherché à vérifier si la croyance en un monde juste s’exprimait dans le monde du travail et si elle pouvait jouer un rôle dans le maintien de la santé au travail du fait de potentielles relations entre sentiment de justice au travail et santé au travail. Nos résultats montrent, en premier lieu que, d’un point de vue implicite, les individus témoignent d’associations entre travail et mérite et travail et justice. Ces éléments constituent des préconditions pour que la croyance en un monde juste puisse exister en environnement professionnel. En second lieu, nous identifions un certain nombre d’indicateurs témoignant du fait que des situations d’injustice peuvent représenter une menace à l’égard de la croyance en un monde juste et que potentiellement certaines stratégies cognitives peuvent être mises en place pour contrer cette menace. Enfin, nous constatons des liaisons entre sentiment de justice au travail, indicateurs de mal-être et potentiels supports de santé. Tous ces éléments nous amènent à discuter l’impact de la croyance en un monde juste sur la santé au travail aussi bien que ces limites. Nous discutons également les modèles dominants d’analyse de la santé au travail et la nécessité de relier cette analyse aux questions de justice.; La justice, l’aspiration à la justice sont omniprésentes pour chaque individu dans la vie sociale. Dans nos sociétés, la justice a un statut dépassant les autres normes et valeurs. Le sujet de la justice doit être vu comme un élément central dans les vies personnelles et dans les relations interpersonnelles. De la sorte, la justice, la perception de la justice sont des préoccupations récurrentes de la vie sociale. On peut estimer qu’un des espaces majeurs d’interactions de la vie sociale est constitué aujourd’hui par le monde du travail et que les questions et préoccupations de justices y sont forcément présentes. La just world theory met en évidence un besoin chez chaque personne de croire que le monde est juste, c'est-à-dire qu’il est un espace dans lequel on mérite ce que l’on a et on a ce que l’on mérite. Cette croyance possède des effets adaptatifs importants. De ce fait, il est difficile pour les individus de l’abandonner et de faire l’expérience de preuves qu’après tout le monde n’est pas aussi juste et ordonné qu’attendu. Un certain nombre de stratégies cognitives sont associées au maintien de cette croyance. Par ailleurs, les recherches issues de ce courant théorique ont montré que la croyance en un monde juste soutenait la santé mentale et le bien-être.Dans le cadre de cette recherche, nous avons cherché à vérifier si la croyance en un monde juste s’exprimait dans le monde du travail et si elle pouvait jouer un rôle dans le maintien de la santé au travail du fait de potentielles relations entre sentiment de justice au travail et santé au travail. Nos résultats montrent, en premier lieu que, d’un point de vue implicite, les individus témoignent d’associations entre travail et mérite et travail et justice. Ces éléments constituent des préconditions pour que la croyance en un monde juste puisse exister en environnement professionnel. En second lieu, nous identifions un certain nombre d’indicateurs témoignant du fait que des situations d’injustice peuvent représenter une menace à l’égard de la croyance en un monde juste et que potentiellement certaines stratégies cognitives peuvent être mises en place pour contrer cette menace. Enfin, nous constatons des liaisons entre sentiment de justice au travail, indicateurs de mal-être et potentiels supports de santé. Tous ces éléments nous amènent à discuter l’impact de la croyance en un monde juste sur la santé au travail aussi bien que ces limites. Nous discutons également les modèles dominants d’analyse de la santé au travail et la nécessité de relier cette analyse aux questions de justice.; Justice, and the yearning for justice are present in everyone’s life. In our societies justice is one of the most highly respected notions. It has a special satus superseding all other norms and values. Justice is seen as a central factor of our personal life and interpersonal relationships. Hence, justice, and perceptions of justice are recurrent themes in everyday life. Today, one can consider that the workplace is a major area of social interactions and that justice is a common concern in this area. The “Just World Theory” focuses on the need to believe in a just world for everyone, that is to say a world where one can get what he deserves and deserves what he gets. This belief has important adaptative functions. Since the belief that the world is just serves such an important adaptive function for the individual, people are very reluctant to give up this belief, and they can be greatly troubled if they encounter evidence that suggests that the world is, after all, not really just or orderly. Some cognitive strategies are associated with the maintainance of this belief. Furthermore, research has shown that belief in a just world is an essential resource in everyday life and allows one to enjoy a better state of mental health and well-being. In the frame of this research we searched to verify if the belief in a just world is present in the work environment and if it participates in maintaining health at work as a result of links between justice at work and health at work. Our results show that implicitly, individuals associate work and merit and work and justice. These are preconditions for the belief in a just world. Second, we identify indicators that show that situations of injustice can threaten the belief in a just world. Potentially, some cognitive strategies can be implemented to counter this threat. Finally, we note links between justice feelings and indicators of malaise and supports of well-being.This bring us to discuss the impact of this belief in a just world on the health of workers just as well as the limits of this belief. We then discuss the dominant models of analysis of health at work and the need to link this analysis to questions of justice..Thesis: .Subject - Topical Name: Justice (philosophie) Thèses et écrits académiques | Justice sociale Thèses et écrits académiques | Comportement organisationnel Thèses et écrits académiques Subject: Croyance en un monde juste | Santé | Travail | Justice organisationnelle | Justice | Justice | Justice organisationnelle | Travail | Santé | Croyance en un monde juste Online Resources:Accès au texte intégral | Click here to access online
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Ecole(s) Doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'éducation, psychologie, information et communication (Lyon)

Partenaire(s) de recherche : Laboratoire GRePS (EA 4163) (Equipe de recherche), Université Lumière (Lyon) (établissement opérateur d'inscription)

Autre(s) contribution(s) : Catherine Hellemans (Président du jury) ; Pascale Desrumaux-Zagrodnicki, Dirk Steiner (Rapporteur(s))

Thèse de doctorat Psychologie Lyon 2016

Justice, and the yearning for justice are present in everyone’s life. In our societies justice is one of the most highly respected notions. It has a special satus superseding all other norms and values. Justice is seen as a central factor of our personal life and interpersonal relationships. Hence, justice, and perceptions of justice are recurrent themes in everyday life. Today, one can consider that the workplace is a major area of social interactions and that justice is a common concern in this area. The “Just World Theory” focuses on the need to believe in a just world for everyone, that is to say a world where one can get what he deserves and deserves what he gets. This belief has important adaptative functions. Since the belief that the world is just serves such an important adaptive function for the individual, people are very reluctant to give up this belief, and they can be greatly troubled if they encounter evidence that suggests that the world is, after all, not really just or orderly. Some cognitive strategies are associated with the maintainance of this belief. Furthermore, research has shown that belief in a just world is an essential resource in everyday life and allows one to enjoy a better state of mental health and well-being. In the frame of this research we searched to verify if the belief in a just world is present in the work environment and if it participates in maintaining health at work as a result of links between justice at work and health at work. Our results show that implicitly, individuals associate work and merit and work and justice. These are preconditions for the belief in a just world. Second, we identify indicators that show that situations of injustice can threaten the belief in a just world. Potentially, some cognitive strategies can be implemented to counter this threat. Finally, we note links between justice feelings and indicators of malaise and supports of well-being.This bring us to discuss the impact of this belief in a just world on the health of workers just as well as the limits of this belief. We then discuss the dominant models of analysis of health at work and the need to link this analysis to questions of justice.

La justice, l’aspiration à la justice sont omniprésentes pour chaque individu dans la vie sociale. Dans nos sociétés, la justice a un statut dépassant les autres normes et valeurs. Le sujet de la justice doit être vu comme un élément central dans les vies personnelles et dans les relations interpersonnelles. De la sorte, la justice, la perception de la justice sont des préoccupations récurrentes de la vie sociale. On peut estimer qu’un des espaces majeurs d’interactions de la vie sociale est constitué aujourd’hui par le monde du travail et que les questions et préoccupations de justices y sont forcément présentes. La just world theory met en évidence un besoin chez chaque personne de croire que le monde est juste, c'est-à-dire qu’il est un espace dans lequel on mérite ce que l’on a et on a ce que l’on mérite. Cette croyance possède des effets adaptatifs importants. De ce fait, il est difficile pour les individus de l’abandonner et de faire l’expérience de preuves qu’après tout le monde n’est pas aussi juste et ordonné qu’attendu. Un certain nombre de stratégies cognitives sont associées au maintien de cette croyance. Par ailleurs, les recherches issues de ce courant théorique ont montré que la croyance en un monde juste soutenait la santé mentale et le bien-être.Dans le cadre de cette recherche, nous avons cherché à vérifier si la croyance en un monde juste s’exprimait dans le monde du travail et si elle pouvait jouer un rôle dans le maintien de la santé au travail du fait de potentielles relations entre sentiment de justice au travail et santé au travail. Nos résultats montrent, en premier lieu que, d’un point de vue implicite, les individus témoignent d’associations entre travail et mérite et travail et justice. Ces éléments constituent des préconditions pour que la croyance en un monde juste puisse exister en environnement professionnel. En second lieu, nous identifions un certain nombre d’indicateurs témoignant du fait que des situations d’injustice peuvent représenter une menace à l’égard de la croyance en un monde juste et que potentiellement certaines stratégies cognitives peuvent être mises en place pour contrer cette menace. Enfin, nous constatons des liaisons entre sentiment de justice au travail, indicateurs de mal-être et potentiels supports de santé. Tous ces éléments nous amènent à discuter l’impact de la croyance en un monde juste sur la santé au travail aussi bien que ces limites. Nous discutons également les modèles dominants d’analyse de la santé au travail et la nécessité de relier cette analyse aux questions de justice.

La justice, l’aspiration à la justice sont omniprésentes pour chaque individu dans la vie sociale. Dans nos sociétés, la justice a un statut dépassant les autres normes et valeurs. Le sujet de la justice doit être vu comme un élément central dans les vies personnelles et dans les relations interpersonnelles. De la sorte, la justice, la perception de la justice sont des préoccupations récurrentes de la vie sociale. On peut estimer qu’un des espaces majeurs d’interactions de la vie sociale est constitué aujourd’hui par le monde du travail et que les questions et préoccupations de justices y sont forcément présentes. La just world theory met en évidence un besoin chez chaque personne de croire que le monde est juste, c'est-à-dire qu’il est un espace dans lequel on mérite ce que l’on a et on a ce que l’on mérite. Cette croyance possède des effets adaptatifs importants. De ce fait, il est difficile pour les individus de l’abandonner et de faire l’expérience de preuves qu’après tout le monde n’est pas aussi juste et ordonné qu’attendu. Un certain nombre de stratégies cognitives sont associées au maintien de cette croyance. Par ailleurs, les recherches issues de ce courant théorique ont montré que la croyance en un monde juste soutenait la santé mentale et le bien-être.Dans le cadre de cette recherche, nous avons cherché à vérifier si la croyance en un monde juste s’exprimait dans le monde du travail et si elle pouvait jouer un rôle dans le maintien de la santé au travail du fait de potentielles relations entre sentiment de justice au travail et santé au travail. Nos résultats montrent, en premier lieu que, d’un point de vue implicite, les individus témoignent d’associations entre travail et mérite et travail et justice. Ces éléments constituent des préconditions pour que la croyance en un monde juste puisse exister en environnement professionnel. En second lieu, nous identifions un certain nombre d’indicateurs témoignant du fait que des situations d’injustice peuvent représenter une menace à l’égard de la croyance en un monde juste et que potentiellement certaines stratégies cognitives peuvent être mises en place pour contrer cette menace. Enfin, nous constatons des liaisons entre sentiment de justice au travail, indicateurs de mal-être et potentiels supports de santé. Tous ces éléments nous amènent à discuter l’impact de la croyance en un monde juste sur la santé au travail aussi bien que ces limites. Nous discutons également les modèles dominants d’analyse de la santé au travail et la nécessité de relier cette analyse aux questions de justice.

Justice, and the yearning for justice are present in everyone’s life. In our societies justice is one of the most highly respected notions. It has a special satus superseding all other norms and values. Justice is seen as a central factor of our personal life and interpersonal relationships. Hence, justice, and perceptions of justice are recurrent themes in everyday life. Today, one can consider that the workplace is a major area of social interactions and that justice is a common concern in this area. The “Just World Theory” focuses on the need to believe in a just world for everyone, that is to say a world where one can get what he deserves and deserves what he gets. This belief has important adaptative functions. Since the belief that the world is just serves such an important adaptive function for the individual, people are very reluctant to give up this belief, and they can be greatly troubled if they encounter evidence that suggests that the world is, after all, not really just or orderly. Some cognitive strategies are associated with the maintainance of this belief. Furthermore, research has shown that belief in a just world is an essential resource in everyday life and allows one to enjoy a better state of mental health and well-being. In the frame of this research we searched to verify if the belief in a just world is present in the work environment and if it participates in maintaining health at work as a result of links between justice at work and health at work. Our results show that implicitly, individuals associate work and merit and work and justice. These are preconditions for the belief in a just world. Second, we identify indicators that show that situations of injustice can threaten the belief in a just world. Potentially, some cognitive strategies can be implemented to counter this threat. Finally, we note links between justice feelings and indicators of malaise and supports of well-being.This bring us to discuss the impact of this belief in a just world on the health of workers just as well as the limits of this belief. We then discuss the dominant models of analysis of health at work and the need to link this analysis to questions of justice.

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