La France en guerre [Texte imprimé] / Rudyard Kipling ; texte traduit par Laurent Bury ; préface d'Olivier Weber, Monographie imprimée
Translation of: France at war ont the frontier of civilizationLanguage: français ; of original work, anglais.Country: France.Publication : Paris : les Belles lettres, 2014, cop. 2014Description: 1 vol. (86 p.) : couv. ill. ; 20 cmISBN: 978-2-251-31008-4.Series: Mémoires de guerre, 7Dewey: 940.3, 22Abstract: Texte publié en 1915, dans lequel l'auteur salue la mobilisation d'un pays qu'il admire alors. Quelques années plus tard, ayant perdu son fils au front, il est rongé par la culpabilité d'avoir contribué par ses textes à ce que des centaines de jeunes gens connaissent les horreurs de la Grande Guerre. Electre 2014; La 4e de couverture indique : " « Si quelqu'un veut savoir pourquoi nous sommes morts, Dites-leur : parce que nos pères ont menti. »Cette phrase écrite en 1918 par Rudyard Kipling résume son écrasante culpabilité. Son fils unique John, 18 ans, a été porté disparu en septembre 1915 devant Loos, en Artois. Le prix Nobel de littérature, fervent patriote, l’avait poussé à s’engager malgré sa myopie. Rudyard Kipling le sait aussi : par ses écrits, il a contribué à ce que des centaines de milliers de jeunes gens connaissent les horreurs de la Grande Guerre. Comme de nombreux écrivains britanniques, parmi lesquels Sir Arthur Conan Doyle, H. G. Wells ou Thomas Hardy, Rudyard Kipling a rejoint le War Propaganda Bureau, chargé de manipuler l’opinion et de pousser l’Amérique à entrer dans le conflit. En 1915, il écrit La France en guerre, portrait de ce pays qu’il connaît et admire, mobilisé contre les « Boches » – texte qui, depuis, n’avait pas été republié. « France, bien-aimée de toute âme qui aime son prochain ! » y écrit-il. À près de 50 ans, Kipling patauge dans la boue, partage le quotidien des soldats français, assiste au déchaînement de l’artillerie. « La fumée s’évanouit dans ce morceau de tranchées, comme l’écume d’une vague meurt dans l’angle des murs d’un port ». L’auteur de Kim et du Livre de la jungle met à nouveau tout son génie au service de cet Empire victorien qu’il a chanté dans ses poèmes, dans ses contes, dans ses romans. Mais cette fois, il ne s’agit plus de la jungle et des confins coloniaux de la Grande-Bretagne. La partie se joue à ses portes, sur les terres brumeuses du nord de la France, dans les Flandres, face aux lignes allemandes.".Bibliography: Notes bibliogr. Chronol..Subject - Personal Name: Kipling, Rudyard, 1865-1936 Récits personnels Subject - Topical Name: Guerre mondiale (1914-1918) Récits personnels britanniques | Guerre mondiale (1914-1918), FranceItem type | Home library | Collection | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds |
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Prêt normal | BU Chevreul 4ème étage : Langues | Anglais | 820.07 Kipling (Browse shelf (Opens below)) | Available | 0379647053 |
Trad. de : "France at war ont the frontier of civilization"
Notes bibliogr. Chronol.
Texte publié en 1915, dans lequel l'auteur salue la mobilisation d'un pays qu'il admire alors. Quelques années plus tard, ayant perdu son fils au front, il est rongé par la culpabilité d'avoir contribué par ses textes à ce que des centaines de jeunes gens connaissent les horreurs de la Grande Guerre. Electre 2014
La 4e de couverture indique : " « Si quelqu'un veut savoir pourquoi nous sommes morts, Dites-leur : parce que nos pères ont menti. »Cette phrase écrite en 1918 par Rudyard Kipling résume son écrasante culpabilité. Son fils unique John, 18 ans, a été porté disparu en septembre 1915 devant Loos, en Artois. Le prix Nobel de littérature, fervent patriote, l’avait poussé à s’engager malgré sa myopie. Rudyard Kipling le sait aussi : par ses écrits, il a contribué à ce que des centaines de milliers de jeunes gens connaissent les horreurs de la Grande Guerre. Comme de nombreux écrivains britanniques, parmi lesquels Sir Arthur Conan Doyle, H. G. Wells ou Thomas Hardy, Rudyard Kipling a rejoint le War Propaganda Bureau, chargé de manipuler l’opinion et de pousser l’Amérique à entrer dans le conflit. En 1915, il écrit La France en guerre, portrait de ce pays qu’il connaît et admire, mobilisé contre les « Boches » – texte qui, depuis, n’avait pas été republié. « France, bien-aimée de toute âme qui aime son prochain ! » y écrit-il. À près de 50 ans, Kipling patauge dans la boue, partage le quotidien des soldats français, assiste au déchaînement de l’artillerie. « La fumée s’évanouit dans ce morceau de tranchées, comme l’écume d’une vague meurt dans l’angle des murs d’un port ». L’auteur de Kim et du Livre de la jungle met à nouveau tout son génie au service de cet Empire victorien qu’il a chanté dans ses poèmes, dans ses contes, dans ses romans. Mais cette fois, il ne s’agit plus de la jungle et des confins coloniaux de la Grande-Bretagne. La partie se joue à ses portes, sur les terres brumeuses du nord de la France, dans les Flandres, face aux lignes allemandes."