Transcendance de l'État : théologies et polities / Marc Lebiez, Monographie imprimée

Main Author: Lebiez, Marc, AuteurLanguage: français.Publication : Paris : Éditions Kimé, copyright 2018Description: 1 vol. (225 p.) ; 21 cmISBN: 978-2-84174-886-0; 2-84174-886-3.Series: Philosophie en coursDewey: 194Abstract: L'ouvrage se penche sur la relation entre l'Etat et les religions. L'auteur met en garde contre la mise à mal de la distinction entre religion et politique et la remise en cause du sécularisme par les revendications religieuses. Il propose également une confrontation entre les thèses de Carl Schmitt et la tradition occidentale des relations entre politique et religion. ­Electre 2018; La 4e de couv. indique : "On voudrait que religion et politique relèvent de deux domaines distincts : d'un côté les croyances personnelles, de l'autres la vie en commun. Cela semble aller de soi et être souhaitable, ne serait-ce que pour assurer la possibilité de la tolérance : on accepte d'autant mieux les différences en la matière que chacun s'accorde pour ne faire de sa religion qu'une affaire personnelle. On voit bien, en outre, ce que peut avoir d'oppresseur un État qui ajoute à la puissance qui le caractérise la contrainte d'une doctrine officielle. Même si l'on associe le mot république ou le mot démocratie au nom d'une religion ou de quelque autre dogmatique, on est bien devant un totalitarisme quand la puissance publique pourchasse ce qu'elle appelle "le vice" et prétend se mêler des conditions de la vie privée, jusqu'à la manière de se nourrir ou de s'habiller. Il se trouve hélas que la claire et saine distinction du politique et du religieux, déjà loin d'être la norme, est remise en cause là même où elle était revendiquée. C'est que, pour les peuples qui ont peiné à se constituer en État, la religion est perçue comme un marqueur de l'identité nationale. Du coup, ceux qui se sentent solidaires des opprimés soutiennent des revendications étroitement religieuses, quittes à fermer les yeux sur le caractère oppressif de certaines d'entre elles. Pour y voir plus clair, on se propose ici de revenir sur le débat occasionné par les thèses de Carl Schmitt et de les confronter à la tradition occidentale des relations entre politique et religion.".Bibliography: Notes bibliogr. de bas de pages.Subject - Topical Name: Religion et État | Religion et politique | Philosophie politique
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Politique 322.1 LEB (Browse shelf (Opens below)) Available 0380280907
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L'ouvrage se penche sur la relation entre l'Etat et les religions. L'auteur met en garde contre la mise à mal de la distinction entre religion et politique et la remise en cause du sécularisme par les revendications religieuses. Il propose également une confrontation entre les thèses de Carl Schmitt et la tradition occidentale des relations entre politique et religion. ­Electre 2018

La 4e de couv. indique : "On voudrait que religion et politique relèvent de deux domaines distincts : d'un côté les croyances personnelles, de l'autres la vie en commun. Cela semble aller de soi et être souhaitable, ne serait-ce que pour assurer la possibilité de la tolérance : on accepte d'autant mieux les différences en la matière que chacun s'accorde pour ne faire de sa religion qu'une affaire personnelle. On voit bien, en outre, ce que peut avoir d'oppresseur un État qui ajoute à la puissance qui le caractérise la contrainte d'une doctrine officielle. Même si l'on associe le mot république ou le mot démocratie au nom d'une religion ou de quelque autre dogmatique, on est bien devant un totalitarisme quand la puissance publique pourchasse ce qu'elle appelle "le vice" et prétend se mêler des conditions de la vie privée, jusqu'à la manière de se nourrir ou de s'habiller. Il se trouve hélas que la claire et saine distinction du politique et du religieux, déjà loin d'être la norme, est remise en cause là même où elle était revendiquée. C'est que, pour les peuples qui ont peiné à se constituer en État, la religion est perçue comme un marqueur de l'identité nationale. Du coup, ceux qui se sentent solidaires des opprimés soutiennent des revendications étroitement religieuses, quittes à fermer les yeux sur le caractère oppressif de certaines d'entre elles. Pour y voir plus clair, on se propose ici de revenir sur le débat occasionné par les thèses de Carl Schmitt et de les confronter à la tradition occidentale des relations entre politique et religion."

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