L'ouvrage rassemble les contributions de Jordane Arlettaz, Loïc Azoulai, Xavier Bioy, Pierre Brunet, Jean-Yves Chérot, Pierre-Emmanuel Dauzat, Guy Haarscher, Sheldon Leader, David Marrani, Bjarne Melkévik, François Ost, Philippe Pédrot, Andreas Philippopoulos-Mihalopoulos, Michaël Revert, Michel Reydellet, Pascal Richard, Matthieu Robineau, Norbert Rouland, Jahiel Ruffier-Méray, Florian Savonitto, Jean-Jacques Sueur, Sylvie Torcol, Alexandre Tourette, Michel van de Kerchove, Alexandre Viala et Catherine Wihtol de Wenden.

La page de titre porte en plus : "Les actes du présent colloque ont été publiés avec le soutien de l'agglomération de Toulon Provence Méditerranée (T.P.M.)

Notes bibliogr.

Les contributeurs s'interrogent ici sur les limites de l'application de la règle de droit. Ils ont souhaité dépasser une vision naïve de la transgression (le bien et le mal, le continu et le discontinu) en la dédramatisant. Pour ce faire, ils ont pris le parti de passer en revue des aspects aussi variés que possible du phénomène.

La 4e de couverture indique : "Le colloque ici rapporté achève une trilogie autour des thèmes de l’interprétation, du sens et du non sens des mots du droit (Interpréter et traduire, Bruylant, 2007; Le faux, le droit et le juste, Bruylant, 2009). Il s’agit cette fois de s’interroger sur les limites de l’application de la règle de droit. On pense spontanément la transgression en référence aux catégories traditionnelles de la faute ou de la sanction. Ces « formes élémentaires » de la transgression recouvrent certes une partie importante du sujet, mais elles ne l’épuisent pas. Une telle assimilation présuppose même, à y regarder de près, un certain nombre de « prénotions » quant à ce qu’est le droit. C’est cette vision naïve de la transgression - le bien et le mal, le continu et le discontinu - que nous avons souhaité transgresser en la dédramatisant. Pour ce faire, nous avons pris le parti de passer en revue des aspects aussi variés que possible du phénomène pour procéder ensuite, au terme de la confrontation, à la dédramatisation souhaitée. Le colloque s’achève sur quelques évasions du côté de la littérature et de la philosophie."

Avant- propos Transgresser, interpréter, traduire, par Jean-Jacques SUEUR Transgressions. Essai de typologie, par Michel VAN DE KERCHOVE La reconnaissance en droit : un processus transgressif ?, par Jordane ARLETTAZ La frontière, par Catherine WIHTOL DE WENDEN Le droit civil et la tolérance, ou l’ombre portée de la transgression, par Matthieu ROBINEAU Quelle norme transgresse le blasphémateur ?, par Guy HAARSCHER La transgression des normes artistiques : délits et délices, par Jahiel RUFFIER- MÉRAY Le « cheval de Troie » de Jean Carbonnier La transgression entre bilinguisme, traduction et droit, par Pierre- Emmanuel DAUZAT Les artistes et la transgression, par Norbert ROULAND La transgression de la séparation des pouvoirs, par Xavier BIOY Transgresser pour le peuple, par le peuple « La volonté contre la norme ? », par Sylvie TORCOL Le droit administratif français et la transgression, par Michaël REVERT La transgression chez les agents publics confrontée au loyalisme présidentiel, par Michel REYDELLET La bioéthique ou la transgression permanente, par Philippe PÉDROT L’information transgressive sur l’internet, par Alexandre TOURETTE Transgressions and the Violation of Two Types of Public Order, par Sheldon LEADER Conditions et objet de la transgression : ce que l’étymologie nous enseigne, par Alexandre VIALA Suivre une (la) règle, par Jean-Yves CHÉROT La transgression, la vérité et l’éthique : le trouble du « Hors-la-loi » et la quiétude de « l’autiste génial », par Pascal RICHARD Le réalisme n’est- il qu’une théorie de l’interprétation ?, par Pierre BRUNET La théorie réaliste de l’interprétation permet- elle encore de penser la transgression des règles de droit ?, par Florian SAVONITTO Transgressions coupables, par Andreas PHILIPPOPOULOS- MIHALOPOULOS Le truisme du droit comme transgression, par Bjarne MELKÉVIK La transgression comme acte fondateur de la société humaine, par David MARRANI La limite à l’arrêt. Positivité de la transgression chez Jacques Derrida, par Loïc AZOULAI Sade, une transgression paradoxale, par François OST