Occupation de la plaine de Persépolis au Ier millénaire av. J.-C. (Fars central, Iran) [Ressource électronique] / Sébastien Gondet ; sous la direction de Rémy Boucharlat, Thèse électronique

Main Author: Gondet, Sébastien, 1979-..., AuteurSecondary Author: Boucharlat, Rémy, Directeur de thèseCorporate Author (Secondary): Université Lumière, Lyon, Organisme de soutenance;École doctorale Histoire, géographie, aménagement, urbanisme, archéologie, sciences politiques, sociologie, anthropologie, Lyon, Organisme de soutenanceLanguage: français ; of summary, français ; of summary, anglais.Publication : Lyon : Université Lumière Lyon 2, 2011Classification: 950 ; 930Abstract: Fondée par Darius Ier (522-486 av. J.-C.), Persépolis constituait une des résidences royales temporaires des souverains de l’Empire achéménide (550-330 av. J.-C.). Elle était également un centre administratif et économique, capitale d’une vaste province, la Perse, située au cœur de l’Empire. L’organisation de Persépolis reste largement méconnue de même que celle du vaste territoire, la plaine environnante, qu’elle contrôlait.Notre étude vise à mieux comprendre d’une part l’occupation du site de Persépolis qui va de la terrasse monumentale à la nécropole royale à 6 km au nord, d’autre part la mise en valeur de la plaine, en replaçant la période achéménide dans le contexte plus large du Ier millénaire av. J.-C. Dans un premier temps, l’étude prend en compte les dynamiques environnementales de la région. Les recherches sont fondées sur les méthodes de prospections archéologiques (reconnaissances à vue et méthodes géophysiques). Elle aboutit à une reconstitution d’une ville répartie en plusieurs blocs de fonctions différentes (habitats ordinaires, zones artisanales, résidences de l’élite et bâtiments de prestige) séparés les uns des autres par de vastes espaces non-bâtis mais probablement aménagés.Pour la plaine (100 km par 30 km), la prospection des sites achéménides a dû prendre en compte les graves destructions liées à la modernisation (agriculture, urbanisation, voies de communication) et s’est concentrée sur quelques sites préservés et des zones de piedmonts sélectionnées. Ces recherches ont montré une occupation très distendue essentiellement localisée dans la partie nord de la plaine et incluant la zone de Persépolis. La partie sud de la plaine était beaucoup moins exploitée. Cependant cette reconstitution doit tenir compte de la réduction sévère du potentiel archéologique, tout particulièrement dans le cadre de l’étude de l’occupation à la période achéménide, lorsque l’exploitation du sol reposait sur des installations rurales de dimensions modestes.; Founded by Darius I (522-486 BC), Persepolis represented one of the seats of the kings of the Achaemenid Empire (550-330 BC). Moreover, the site served as an administrative and economic centre and acted as capital for the vast province, named Persia, situated in the heart of the Empire. The spatial character of both the royal site as well as the wider hinterland it controlled, the vast surrounding plain, are however largely unknown.The study aims at providing better insight in both the occupation of the site of Persepolis, stretching from the monumental terrace to the royal necropolis 6 km farther north, along with that of the supporting plain. It therefore frames and evaluates the Achaemenid period within the context of the first millennium BC. At the outset, the study integrates the environmental dynamics of the region. The research was based on the methods of archaeological survey (field survey and geophysical methods) and allowed to reconstruct a ‘city’ composed of different functional zones (common housing, industrial quarters, elite residences, and royal monuments) separated from one another by large areas, presumably unbuilt though exploited.For the plain (100 by 30 km), the survey of Achaemenid sites was biased by the important destructions by recent development (industrialised agriculture, urbanism, transport and communication). Research has therefore been focussed on a number of preserved sites on the one hand and on selected piedmont areas on the other. These surveys brought to light a scattered occupation, predominantly situated in the northern part of the plain, also encompassing the Persepolis zone, while the southern region of the plain was less occupied. Nonetheless, this reconstruction should take into account the important reduction of archaeological potential, particularly in the case of a study focussing on the Achaemenid occupation since settlement in the wider Persepolis area was first and foremost of rural natural and of rather modest size..Thesis: .Subject - Topical Name: Persépolis (ville ancienne) Thèses et écrits académiques | Archéologie et histoire -- Iran -- Fārs (Iran) Thèses et écrits académiques Subject: Territoire | Espace | Prospection géophysique | Prospection | Archéologie | Ville | Achéménide | Persépolis | Fars | Iran | Iran | Fars | Persépolis | Achéménide | Ville | Archéologie | Prospection | Prospection géophysique | Espace | Territoire Online Resources:Click here to access online
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Partenaire(s) de recherche : Archeorient - Environnement et societes de l'Orient ancien

Thèse de doctorat Langues, histoire et civilisations des mondes anciens Lyon 2 2011

Fondée par Darius Ier (522-486 av. J.-C.), Persépolis constituait une des résidences royales temporaires des souverains de l’Empire achéménide (550-330 av. J.-C.). Elle était également un centre administratif et économique, capitale d’une vaste province, la Perse, située au cœur de l’Empire. L’organisation de Persépolis reste largement méconnue de même que celle du vaste territoire, la plaine environnante, qu’elle contrôlait.Notre étude vise à mieux comprendre d’une part l’occupation du site de Persépolis qui va de la terrasse monumentale à la nécropole royale à 6 km au nord, d’autre part la mise en valeur de la plaine, en replaçant la période achéménide dans le contexte plus large du Ier millénaire av. J.-C. Dans un premier temps, l’étude prend en compte les dynamiques environnementales de la région. Les recherches sont fondées sur les méthodes de prospections archéologiques (reconnaissances à vue et méthodes géophysiques). Elle aboutit à une reconstitution d’une ville répartie en plusieurs blocs de fonctions différentes (habitats ordinaires, zones artisanales, résidences de l’élite et bâtiments de prestige) séparés les uns des autres par de vastes espaces non-bâtis mais probablement aménagés.Pour la plaine (100 km par 30 km), la prospection des sites achéménides a dû prendre en compte les graves destructions liées à la modernisation (agriculture, urbanisation, voies de communication) et s’est concentrée sur quelques sites préservés et des zones de piedmonts sélectionnées. Ces recherches ont montré une occupation très distendue essentiellement localisée dans la partie nord de la plaine et incluant la zone de Persépolis. La partie sud de la plaine était beaucoup moins exploitée. Cependant cette reconstitution doit tenir compte de la réduction sévère du potentiel archéologique, tout particulièrement dans le cadre de l’étude de l’occupation à la période achéménide, lorsque l’exploitation du sol reposait sur des installations rurales de dimensions modestes.

Founded by Darius I (522-486 BC), Persepolis represented one of the seats of the kings of the Achaemenid Empire (550-330 BC). Moreover, the site served as an administrative and economic centre and acted as capital for the vast province, named Persia, situated in the heart of the Empire. The spatial character of both the royal site as well as the wider hinterland it controlled, the vast surrounding plain, are however largely unknown.The study aims at providing better insight in both the occupation of the site of Persepolis, stretching from the monumental terrace to the royal necropolis 6 km farther north, along with that of the supporting plain. It therefore frames and evaluates the Achaemenid period within the context of the first millennium BC. At the outset, the study integrates the environmental dynamics of the region. The research was based on the methods of archaeological survey (field survey and geophysical methods) and allowed to reconstruct a ‘city’ composed of different functional zones (common housing, industrial quarters, elite residences, and royal monuments) separated from one another by large areas, presumably unbuilt though exploited.For the plain (100 by 30 km), the survey of Achaemenid sites was biased by the important destructions by recent development (industrialised agriculture, urbanism, transport and communication). Research has therefore been focussed on a number of preserved sites on the one hand and on selected piedmont areas on the other. These surveys brought to light a scattered occupation, predominantly situated in the northern part of the plain, also encompassing the Persepolis zone, while the southern region of the plain was less occupied. Nonetheless, this reconstruction should take into account the important reduction of archaeological potential, particularly in the case of a study focussing on the Achaemenid occupation since settlement in the wider Persepolis area was first and foremost of rural natural and of rather modest size.

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