La construction du lien social chez les réfugies et demandeurs d'asile congolais au Gabon : «Une anthropologie de l'exil» / Armel Ovono Essono ; sous la direction de Olivier Leservoisier, Thèse électronique

Main Author: Ovono Essono, Armel, AuteurSecondary Author: Leservoisier, Olivier, 1964-...., Directeur de thèse;Barou, Jacques;Bazenguissa, Rémy, 1957-....;Tonda, JosephCorporate Author (Secondary): Université Lumière, Lyon, Organisme de soutenance;École doctorale Histoire, géographie, aménagement, urbanisme, archéologie, sciences politiques, sociologie, anthropologie, Lyon;Centre de recherches et d'études anthropologiques, Bron, RhôneLanguage: français ; of summary, français ; of summary, anglais.Publication : Lyon : Université Lumière Lyon 2, 2013Classification: 300Abstract: Les nombreux travaux sur les migrations forcées ont souvent porté une attention particulière sur les conditions existentielles des réfugiés et les nombreuses « ruptures sociales » qui caractérisent leur exil. Que ce soit dans les camps ou dans les périphéries des grandes villes en Afrique ou en Europe, que certains ont qualifié de « non-lieux », ils sont souvent présentés comme étant au « bord du monde ». Sans nier ces réalités, il convient toutefois de relativiser ce tableau, en montrant que les réfugiés savent mobiliser des ressources qui leur permettent non seulement de surmonter les aléas de l’exil, mais aussi de produire du lien social par rapport aux situations qui se présentent à eux. Prenant à contre-pied les allégations sur le manque de liens sociaux des réfugiés, ce travail s’attache donc à examiner comment, à partir des modalités positives ou négatives, les réfugiés congolais construisent du lien social non seulement entre eux, mais aussi avec les autochtones et les institutions étatiques et internationales, à Libreville, au Gabon. Il s’agit, dans une perspective interactionniste, de saisir la structure globale du lien qui les unit. Deux schèmes organisent les rapports des trois catégories d’acteurs. Alors que le schème « réfugiés congolais » structure les liens entre ces migrants forcés, le schème « parents ennemis » quant à lui, organise les relations entre ces derniers, l’Etat et les autochtones. Ces deux schèmes sont donc des « liants » en situation.; The numerous studies on forced migration often focused attention on the existential conditions of refugees and the many "social disruption" that characterize their exile. Whether in camps or in the outskirts of major cities in Africa and Europe, which some have called "non-places", they are often presented as the "edge of the world." Without denying these realities, it should however put this table, showing that refugees know mobilize resources that enable them not only to overcome the vagaries of exile, but also to build social ties in relation to the situations that arise to them. Taking up against the allegations about the lack of social ties refugees, this work therefore seeks to examine how, from how positive or negative, Congolese refugees build social ties not only among themselves but also with indigenous and state and international institutions, in Libreville, Gabon. It is in an interactional perspective, with contributions from fields such as history, sociology, psychology and political science, to understand the overall structure of the bond that unites them. Two schemes organize the reports of the three categories of actors. When the scheme "Congolese refugees' structure links between Congolese exiles, the scheme" parents enemies "meanwhile, organizes the relations between them, the State and indigenous peoples. These two schemas are thus "sociable dispositions"("binders") in situation..Thesis: .Subject - Topical Name: Réfugiés congolais (République démocratique) -- Gabon -- Conditions sociales Thèses et écrits académiques | Exil -- Aspect social Thèses et écrits académiques Subject: Migration forcée | Reparentélisation | Identité | Ethnicité | Ethnie | CNR | HCR | Parents ennemis | Congo-Brazzaville | Libreville | Gabon | Réfugiés congolais | Réfugié | Lien social | Lien social | Réfugié | Réfugiés congolais | Gabon | Libreville | Congo-Brazzaville | Parents ennemis | HCR | CNR | Ethnie | Ethnicité | Identité | Reparentélisation | Migration forcée Online Resources:Click here to access online
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Ecole(s) Doctorale(s) : École doctorale Histoire, géographie, aménagement, urbanisme, archéologie, sciences politiques, sociologie, anthropologie (Lyon)

Partenaire(s) de recherche : Centre de recherches et d'études anthropologiques (Bron, Rhône) (Laboratoire)

Autre(s) contribution(s) : Jacques Barou (Président du jury) ; Rémy Bazenguissa, Joseph Tonda (Membre(s) du jury)

Thèse de doctorat Sociologie et anthropologie Lyon 2 2013

Les nombreux travaux sur les migrations forcées ont souvent porté une attention particulière sur les conditions existentielles des réfugiés et les nombreuses « ruptures sociales » qui caractérisent leur exil. Que ce soit dans les camps ou dans les périphéries des grandes villes en Afrique ou en Europe, que certains ont qualifié de « non-lieux », ils sont souvent présentés comme étant au « bord du monde ». Sans nier ces réalités, il convient toutefois de relativiser ce tableau, en montrant que les réfugiés savent mobiliser des ressources qui leur permettent non seulement de surmonter les aléas de l’exil, mais aussi de produire du lien social par rapport aux situations qui se présentent à eux. Prenant à contre-pied les allégations sur le manque de liens sociaux des réfugiés, ce travail s’attache donc à examiner comment, à partir des modalités positives ou négatives, les réfugiés congolais construisent du lien social non seulement entre eux, mais aussi avec les autochtones et les institutions étatiques et internationales, à Libreville, au Gabon. Il s’agit, dans une perspective interactionniste, de saisir la structure globale du lien qui les unit. Deux schèmes organisent les rapports des trois catégories d’acteurs. Alors que le schème « réfugiés congolais » structure les liens entre ces migrants forcés, le schème « parents ennemis » quant à lui, organise les relations entre ces derniers, l’Etat et les autochtones. Ces deux schèmes sont donc des « liants » en situation.

The numerous studies on forced migration often focused attention on the existential conditions of refugees and the many "social disruption" that characterize their exile. Whether in camps or in the outskirts of major cities in Africa and Europe, which some have called "non-places", they are often presented as the "edge of the world." Without denying these realities, it should however put this table, showing that refugees know mobilize resources that enable them not only to overcome the vagaries of exile, but also to build social ties in relation to the situations that arise to them. Taking up against the allegations about the lack of social ties refugees, this work therefore seeks to examine how, from how positive or negative, Congolese refugees build social ties not only among themselves but also with indigenous and state and international institutions, in Libreville, Gabon. It is in an interactional perspective, with contributions from fields such as history, sociology, psychology and political science, to understand the overall structure of the bond that unites them. Two schemes organize the reports of the three categories of actors. When the scheme "Congolese refugees' structure links between Congolese exiles, the scheme" parents enemies "meanwhile, organizes the relations between them, the State and indigenous peoples. These two schemas are thus "sociable dispositions"("binders") in situation.

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