Identité culturelle et patrimoine immatériel : la collection sonore constituée par Herbert Pepper au Gabon (1954-1966) / Nolwenn Blanchard ; sous la direction de Raymond Mayer, Thèse électronique

Main Author: Blanchard, Nolwenn, AuteurSecondary Author: Mayer, Raymond, 1947-...., Directeur de thèse;Nkoghe, Stéphanie, 1962-....;Demolin, Didier;Perrois, Louis, 1942-....;Surugue, Bernard;Medjo Mve, PitherCorporate Author (Secondary): Université Lumière, Lyon, Organisme de soutenance;École doctorale Histoire, géographie, aménagement, urbanisme, archéologie, sciences politiques, sociologie, anthropologie, Lyon;Centre de recherches et d'études anthropologiques, Bron, RhôneLanguage: français ; of summary, français ; of summary, anglais.Publication : Lyon : Université Lumière Lyon 2, 2012Dewey: 780.89Classification: 300Abstract: Cette étude s’appuie sur un fonds d’enregistrements sonores, effectués au Gabon entre 1954 et 1966 par Herbert Pepper, chercheur de l’Orstom. En parcourant l’ensemble du pays, l’ethnomusicologue et son équipe ont collecté une grande variété de musiques, de contes, et autres expressions orales, et ont créé le Musée des Arts et Traditions de Libreville pour conserver, répertorier et valoriser le fruit de ces recherches de manière durable. Ces enregistrements peuvent être considérés comme étant des éléments représentatifs du « patrimoine culturel immatériel » gabonais, tel que le concept a pu être défini par la convention de l’Unesco en 2003. De nombreux pays comme le Gabon, dont les traditions se transmettent de manière orale, étaient jusqu’alors rarement représentés sur la liste du patrimoine mondial. Il est donc intéressant de retracer l’évolution et l’élargissement de la notion de patrimoine depuis le début du XIXe siècle, moment clé qui a vu se développer en Europe l’intérêt pour les vestiges du passé, tant sur le plan de la collecte des traditions orales que de la mise en musée des traces matérielles. Aujourd’hui, l’avènement des médias numériques a considérablement modifié les pratiques et conceptions dans le domaine de la conservation et de la valorisation du patrimoine. Grâce à la numérisation, les traditions orales bénéficient désormais d’outils adaptés à leur diffusion et il est possible de poursuivre le travail amorcé par Herbert Pepper lorsqu’il souhaitait conserver le caractère total des expressions culturelles gabonaises.; This study draws on a fund of sound recordings, made in Gabon between 1954 and 1966 by Herbert Pepper, Orstom's researcher. Going through the whole country, the ethnomusicologist and his colleague collected a wide variety of music, tales and other oral expressions, and created the Arts and Traditions’ Museum of Libreville to preserve, catalog and enhance the results of this research in a sustainable way.These records may be considered as representative components of “intangible cultural heritage” of Gabon, a concept which was defined by the Unesco Convention in 2003. Many countries such as Gabon, whose traditions are orally transmitted, were previously rarely represented on the World Heritage List. It’s therefore interesting to trace the evolution and expansion of the concept of heritage since the early nineteenth century, significant moment in Europe which has seen development of interest in the past’s relics, both of collecting oral traditions and conserving material traces in Museum. Today, the advent of digital media has significantly changed practices and conceptions in the area of conservation and heritage development. Through digitization, oral traditions now have suitable tools for their diffusion and it’s possible to continue the work begun by Herbert Pepper when he wished the character « total » to retain for gabonese cultural expressions..Thesis: .Subject - Personal Name: Pepper, Herbert Thèses et écrits académiques Subject - Topical Name: Ethnomusicologie -- Gabon -- 20e siècle Thèses et écrits académiques | Patrimoine oral et immatériel de l'humanité Thèses et écrits académiques Subject: Patrimoine culturel immatériel | Archives sonores | Herbert Pepper | Gabon | Tradition orale | Numérisation | Musée africain Online Resources:Accès en ligne
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Ecole(s) Doctorale(s) : École doctorale Histoire, géographie, aménagement, urbanisme, archéologie, sciences politiques, sociologie, anthropologie (Lyon)

Partenaire(s) de recherche : Centre de recherches et d'études anthropologiques (Bron, Rhône) (Laboratoire)

Autre(s) contribution(s) : Stéphanie Nkoghe (Président du jury) ; Didier Demolin, Louis Perrois, Bernard Surugue, Pither Medjo Mve (Membre(s) du jury)

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Thèse de doctorat Sociologie et anthropologie Lyon 2 2011

Cette étude s’appuie sur un fonds d’enregistrements sonores, effectués au Gabon entre 1954 et 1966 par Herbert Pepper, chercheur de l’Orstom. En parcourant l’ensemble du pays, l’ethnomusicologue et son équipe ont collecté une grande variété de musiques, de contes, et autres expressions orales, et ont créé le Musée des Arts et Traditions de Libreville pour conserver, répertorier et valoriser le fruit de ces recherches de manière durable. Ces enregistrements peuvent être considérés comme étant des éléments représentatifs du « patrimoine culturel immatériel » gabonais, tel que le concept a pu être défini par la convention de l’Unesco en 2003. De nombreux pays comme le Gabon, dont les traditions se transmettent de manière orale, étaient jusqu’alors rarement représentés sur la liste du patrimoine mondial. Il est donc intéressant de retracer l’évolution et l’élargissement de la notion de patrimoine depuis le début du XIXe siècle, moment clé qui a vu se développer en Europe l’intérêt pour les vestiges du passé, tant sur le plan de la collecte des traditions orales que de la mise en musée des traces matérielles. Aujourd’hui, l’avènement des médias numériques a considérablement modifié les pratiques et conceptions dans le domaine de la conservation et de la valorisation du patrimoine. Grâce à la numérisation, les traditions orales bénéficient désormais d’outils adaptés à leur diffusion et il est possible de poursuivre le travail amorcé par Herbert Pepper lorsqu’il souhaitait conserver le caractère total des expressions culturelles gabonaises.

This study draws on a fund of sound recordings, made in Gabon between 1954 and 1966 by Herbert Pepper, Orstom's researcher. Going through the whole country, the ethnomusicologist and his colleague collected a wide variety of music, tales and other oral expressions, and created the Arts and Traditions’ Museum of Libreville to preserve, catalog and enhance the results of this research in a sustainable way.These records may be considered as representative components of “intangible cultural heritage” of Gabon, a concept which was defined by the Unesco Convention in 2003. Many countries such as Gabon, whose traditions are orally transmitted, were previously rarely represented on the World Heritage List. It’s therefore interesting to trace the evolution and expansion of the concept of heritage since the early nineteenth century, significant moment in Europe which has seen development of interest in the past’s relics, both of collecting oral traditions and conserving material traces in Museum. Today, the advent of digital media has significantly changed practices and conceptions in the area of conservation and heritage development. Through digitization, oral traditions now have suitable tools for their diffusion and it’s possible to continue the work begun by Herbert Pepper when he wished the character « total » to retain for gabonese cultural expressions.

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