Le traitement social de l'étranger : une épreuve "interculturelle" : le travail social et l'expérience de l'immigration maghrébine / Farid Righi ; sous la direction de Bertrand Ravon, Thèse électronique

Main Author: Righi, Farid, 1965-...., AuteurCoauthor: Ravon, Bertrand, 19..-...., Directeur de thèse;Wihtol de Wenden, Catherine, 1950-...., politiste, Président du jury de soutenance;Lyet, Philippe, 19..-...., sociologue, Rapporteur de la thèse;Séhili, Djaouida, Rapporteur de la thèse;Chaouitte, Abdelatif;Bolzman, ClaudioCorporate Author (Coauthor): Université de Lyon, 2015-...., Organisme de soutenance;École doctorale Sciences sociales, Lyon, Ecole doctorale associée à la thèse;Centre Max Weber, Lyon, Saint-Étienne, 2011-...., Equipe de recherche associée à la thèse;Université Lumière, Lyon, 1969-...., Autre partenaire associé à la thèseLanguage: français ; of summary, français ; of summary, anglais.Publication : 2020Dewey: 303Classification: 300Abstract: Cette thèse porte un regard sur l’épreuve interculturelle dans le travail social du traitement des publics issus de l’immigration maghrébine ou de leurs descendants, à partir d’une idéologie fondatrice : le vivre-ensemble.Aujourd’hui, dans un contexte de mondialité, de reconfiguration des repères migratoires et pris dans l’histoire de son traitement social de l’étranger, les travailleurs sociaux du « front » se retrouvent à gérer des demandes de prise en compte de la différence culturelle. Ils sont souvent placés dans un dilemme et dans une tension entre, d’une part, une exigence et une éthique de la reconnaissance des singularités, y compris culturelles, et d’autre part, une déontologie institutionnelle de droit commun, appuyée par des représentations universalistes et un projet collectif de citoyenneté où chacun a sa place.Du « corps social d’exception » à « l’interculturel », le traitement social de la différence constitue une épreuve de professionnalité des travailleurs sociaux. Les épreuves de l’immigration, de la diversité et de l’interculturalité ne révèlent pas seulement le fait que le travail social s’est fondé en référence à l’idée d’une cohésion nationale normative de lasociété, mais surtout qu’il a « refoulé » une question fondamentale dans son histoire : la question de l’immigration coloniale et postcoloniale.Le travail social a hérité d’un « fardeau éducatif » consistant à faire accéder les « immigrésétrangers », et leurs descendants, à cette vision de la cohésion nationale de la société en les libérant de ce qu’on a pu se représenter comme étant leur « handicap culturel ». Ce vaste programme d’émancipation a été écrit avec une grammaire institutionnelle del’ « intégration » qui continue de faire l’épreuve des travailleurs sociaux à travers des dispositifs divers et variés mais non exemptes de tensions dans un monde devenu « Tout monde ». L’interculturel apparait à la fois comme une nouvelle domiciliation du travail social en terme de paradigme et d’hybridation des postures et pratiques professionnelles..Thesis: .Subject - Topical Name: Psychologie des migrations | Émigration et immigration Société | Travailleurs sociaux Subject - Form: Thèses et écrits académiques Online Resources:Accès réservé au texte intégral
Item type Home library Collection Call number Status Date due Barcode Item holds
Non prêtable Documentation en ligne
THELEC
Anthropologie En ligne NNT2020LYSE2014
Total holds:

Titre provenant de l'écran-titre

Ecole(s) Doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon)

Partenaire(s) de recherche : Centre Max Weber (Bron, Rhône ; Saint-Étienne) (Equipe de recherche), Université Lumière (Lyon) (établissement opérateur d'inscription)

Autre(s) contribution(s) : Catherine Withol de Wenden (Président du jury) ; Abdelatif Chaouitte, Claudio Bolzman (Membre(s) du jury) ; Philippe Lyet, Djaouida Séhili (Rapporteur(s))

Thèse de doctorat Sociologie Lyon 2020

Cette thèse porte un regard sur l’épreuve interculturelle dans le travail social du traitement des publics issus de l’immigration maghrébine ou de leurs descendants, à partir d’une idéologie fondatrice : le vivre-ensemble.Aujourd’hui, dans un contexte de mondialité, de reconfiguration des repères migratoires et pris dans l’histoire de son traitement social de l’étranger, les travailleurs sociaux du « front » se retrouvent à gérer des demandes de prise en compte de la différence culturelle. Ils sont souvent placés dans un dilemme et dans une tension entre, d’une part, une exigence et une éthique de la reconnaissance des singularités, y compris culturelles, et d’autre part, une déontologie institutionnelle de droit commun, appuyée par des représentations universalistes et un projet collectif de citoyenneté où chacun a sa place.Du « corps social d’exception » à « l’interculturel », le traitement social de la différence constitue une épreuve de professionnalité des travailleurs sociaux. Les épreuves de l’immigration, de la diversité et de l’interculturalité ne révèlent pas seulement le fait que le travail social s’est fondé en référence à l’idée d’une cohésion nationale normative de lasociété, mais surtout qu’il a « refoulé » une question fondamentale dans son histoire : la question de l’immigration coloniale et postcoloniale.Le travail social a hérité d’un « fardeau éducatif » consistant à faire accéder les « immigrésétrangers », et leurs descendants, à cette vision de la cohésion nationale de la société en les libérant de ce qu’on a pu se représenter comme étant leur « handicap culturel ». Ce vaste programme d’émancipation a été écrit avec une grammaire institutionnelle del’ « intégration » qui continue de faire l’épreuve des travailleurs sociaux à travers des dispositifs divers et variés mais non exemptes de tensions dans un monde devenu « Tout monde ». L’interculturel apparait à la fois comme une nouvelle domiciliation du travail social en terme de paradigme et d’hybridation des postures et pratiques professionnelles.

Lyon 2 est membre fondateur de l'Université de Lyon
Université de Lyon

Powered by Koha