Les vivants et les morts dans les sociétés médiévales / XLVIIIe Congrès de la SHMESP (Jérusalem, 4-7 mai 2017), Monographie imprimée

Corporate Author (Main): Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, France, Congrès, 48, 2017, AuteurLanguage: français ; anglais ; of summary, français ; of summary, anglais.Country: France.Publication : Paris : Éditions de la Sorbonne, 2018Description: 1 vol. (409 p.) : ill., cartes, plans, couv. ill. en coul. ; 24 cmISBN: 979-10-351-0092-6.Series: Publications de la Sorbonne, Histoire ancienne et médiévale, 0290-4500, 158Abstract: "Le souci des morts est le propre de notre commune humanité, par-delà l'infini répertoire des pratiques funéraires qui l'expriment et le traduisent. Mais les relations entre les vivants et les morts, le commerce qui s’établit de part et d’autre de la tombe, les échanges matériels et immatériels dont elle est le pivot, sont pour les historiens et les archéologues de formidables révélateurs des structures (sociales, économiques, symboliques) de la société qu’ils étudient. En tenant son LXVIIIe congrès à Jérusalem, ville-sanctuaire et ville-cimetière où tant d’hommes et de femmes sont venus ou ont espéré mourir au Moyen Âge, la Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur public a souhaité interroger les relations entre les vivants et les morts en un lieu placé au coeur des croyances et des attentes eschatologiques des trois grandes traditions monothéistes. Attentifs à la diversité des mondes chrétien, juif et musulman qui se croisent dans l’histoire de Jérusalem, les auteurs ont mobilisé l’ensemble des traces laissées par les gestes, les pratiques et les croyances des hommes et des femmes du Moyen Âge à l’égard de leurs morts : de l’étude archéologique des sépultures à leurs représentations, de l’épigraphie funéraire à la mémoire archivistique des défunts, du commentaire des écritures saintes au récit des morts illustres ou anonymes. Ainsi sont mis en lumière la prise en charge des défunts, l’espace qui leur est assigné en propre ou en partage dans la société de leur temps, l’économie des échanges matériels et mémoriels entre morts et vivants, les croyances enfin qui investissent les multiples temporalités de leurs relations de part et d’autre de la tombe. Le Moyen Âge n’a cessé de bruisser du commerce des vivants et des morts : ce volume donne à entendre cette conversation ininterrompue." -- [4e de couv.]; Ensemble de contributions sur les coutumes funèbres médiévales selon les trois principales religions monothéistes. Elles recourent à l'archéologie, à l'épigraphie funéraire et aux traces archivistiques des défunts. ­Electre 2018.Bibliography: Notes bibliogr..Subject - Topical Name: Mort -- Moyen âge Actes de congrès | Rites et cérémonies funéraires -- Moyen âge Actes de congrès | Archéologie funéraire -- Moyen âge Actes de congrès | Monuments funéraires -- Moyen âge Actes de congrès
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Histoire 940.105 VIV (Browse shelf (Opens below)) Available 0380338288
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Contributions et résumés en français et en anglais

SHMESP = Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public

Notes bibliogr.

"Le souci des morts est le propre de notre commune humanité, par-delà l'infini répertoire des pratiques funéraires qui l'expriment et le traduisent. Mais les relations entre les vivants et les morts, le commerce qui s’établit de part et d’autre de la tombe, les échanges matériels et immatériels dont elle est le pivot, sont pour les historiens et les archéologues de formidables révélateurs des structures (sociales, économiques, symboliques) de la société qu’ils étudient. En tenant son LXVIIIe congrès à Jérusalem, ville-sanctuaire et ville-cimetière où tant d’hommes et de femmes sont venus ou ont espéré mourir au Moyen Âge, la Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur public a souhaité interroger les relations entre les vivants et les morts en un lieu placé au coeur des croyances et des attentes eschatologiques des trois grandes traditions monothéistes. Attentifs à la diversité des mondes chrétien, juif et musulman qui se croisent dans l’histoire de Jérusalem, les auteurs ont mobilisé l’ensemble des traces laissées par les gestes, les pratiques et les croyances des hommes et des femmes du Moyen Âge à l’égard de leurs morts : de l’étude archéologique des sépultures à leurs représentations, de l’épigraphie funéraire à la mémoire archivistique des défunts, du commentaire des écritures saintes au récit des morts illustres ou anonymes. Ainsi sont mis en lumière la prise en charge des défunts, l’espace qui leur est assigné en propre ou en partage dans la société de leur temps, l’économie des échanges matériels et mémoriels entre morts et vivants, les croyances enfin qui investissent les multiples temporalités de leurs relations de part et d’autre de la tombe. Le Moyen Âge n’a cessé de bruisser du commerce des vivants et des morts : ce volume donne à entendre cette conversation ininterrompue." -- [4e de couv.]

Ensemble de contributions sur les coutumes funèbres médiévales selon les trois principales religions monothéistes. Elles recourent à l'archéologie, à l'épigraphie funéraire et aux traces archivistiques des défunts. ­Electre 2018

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