De la province à la nation : religion et identité politique en Bretagne / Caroline Ford ; traduit de l'anglais par Patrick Galliou, Monographie imprimée
Translation of: Creating the Nation in Provincial France. Religion and Political Identity in Brittany, Princeton University Press = 1993Language: français ; of original work, anglais.Country: France.Publication : Rennes : Presses universitaires de Rennes, DL 2018Description: 1 vol. (280 p.) : cartes, couv. ill. en coul. ; 25 cmISBN: 978-2-7535-7474-8.Series: Histoire, 1255-2364Dewey: 944 1, 23Abstract: La 4e de couv. indique : "Ce livre est une réflexion sur l'intégration et l'identité nationale, en France et plus généralement en Europe. Traduction d'un ouvrage paru d'abord en anglais en 1993, il analyse la manière dont se constituaient les nations et se forgeaient les identités, à la fois sous et contre l'influence de forces émanant des capitales des Etats et de leurs élites politiques. Devenu classique, ce livre a eu un impact intellectuel considérable depuis un quart de siècle dans les mondes anglo-saxon et français. La théorie de la modernisation, illustrée notamment par l'ouvrage d'Eugen Weber, La Fin des terroirs (1870-1914), ne prenait pas suffisamment en compte la façon dont ces identités étaient façonnées par des conditions locales et des allégeances régionales, dont celles de la langue. Caroline Ford a réussi à remettre en question cette perspective et a montré comment les hommes et les femmes dans un département de Basse Bretagne (le Finistère) s'étaient opposés à un Etat qui, à la fin du XIXe siècle, s'efforçait d'intégrer ces régions dites périphériques à une culture politique commune. Elle analyse les stéréotypes fortement péjoratifs qu'utilisaient les représentants de l'Etat et les observateurs, afin de contester ce que l'on a qualifié de "l'énorme condescendance de la postérité", en attribuant indépendance, rationalité et humanité aux Bretons des campagnes et des villes, vivant très loin de la capitale."; Se fondant sur le cas de la basse Bretagne (Finistère) au long du XIXe siècle et rappelant les oppositions rencontrées par l'Etat français cherchant à intégrer les régions éloignées de Paris, l'auteure montre l'importance des singularités locales, en particulier la langue et les allégeances régionales, dans la construction de l'identité. Publié en anglais en 1993, ce livre est devenu un classique. Electre 2018.Bibliography: Sources p. 255-268. Notes bibliogr. en bas de page. Index.Subject - Topical Name: Acculturation -- Aspect politique -- France -- Bretagne (France) Histoire | Nationalisme -- France Finistère (France) | Politique et culture -- France Finistère (France) | Identité collective -- France -- Bretagne (France) Histoire Subject - Geographical Name: Bretagne (France) Histoire religieuse | Bretagne (France) Politique et gouvernementItem type | Home library | Collection | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds |
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Prêt normal | Bibliothèque provisoire Bron Salle de lecture | Histoire | 944.1 FOR (Browse shelf (Opens below)) | Available | 0380393447 |
Sources p. 255-268. Notes bibliogr. en bas de page. Index
La 4e de couv. indique : "Ce livre est une réflexion sur l'intégration et l'identité nationale, en France et plus généralement en Europe. Traduction d'un ouvrage paru d'abord en anglais en 1993, il analyse la manière dont se constituaient les nations et se forgeaient les identités, à la fois sous et contre l'influence de forces émanant des capitales des Etats et de leurs élites politiques. Devenu classique, ce livre a eu un impact intellectuel considérable depuis un quart de siècle dans les mondes anglo-saxon et français. La théorie de la modernisation, illustrée notamment par l'ouvrage d'Eugen Weber, La Fin des terroirs (1870-1914), ne prenait pas suffisamment en compte la façon dont ces identités étaient façonnées par des conditions locales et des allégeances régionales, dont celles de la langue. Caroline Ford a réussi à remettre en question cette perspective et a montré comment les hommes et les femmes dans un département de Basse Bretagne (le Finistère) s'étaient opposés à un Etat qui, à la fin du XIXe siècle, s'efforçait d'intégrer ces régions dites périphériques à une culture politique commune. Elle analyse les stéréotypes fortement péjoratifs qu'utilisaient les représentants de l'Etat et les observateurs, afin de contester ce que l'on a qualifié de "l'énorme condescendance de la postérité", en attribuant indépendance, rationalité et humanité aux Bretons des campagnes et des villes, vivant très loin de la capitale."
Se fondant sur le cas de la basse Bretagne (Finistère) au long du XIXe siècle et rappelant les oppositions rencontrées par l'Etat français cherchant à intégrer les régions éloignées de Paris, l'auteure montre l'importance des singularités locales, en particulier la langue et les allégeances régionales, dans la construction de l'identité. Publié en anglais en 1993, ce livre est devenu un classique. Electre 2018