Au-delà de la propriété : pour une économie des communs / Benoît Borrits ; préface de Pierre Dardot, Monographie imprimée

Main Author: Borrits, Benoît, 1959-...., AuteurSecondary Author: Dardot, Pierre, 1952-...., PréfacierLanguage: français.Publication : Paris : Éditions La Découverte, DL 2018Description: 1 vol. (247 p.) : graph., couv. ill. en coul. ; 21 cmISBN: 978-2-7071-9881-5.Series: L'horizon des possibles, 2272-5466Classification: KA.12Abstract: Deux innovations du XXe siècle permettent la disparition de la notion de propriété productive : les cotisations sociales, qui contestent le régime de la propriété par l'imposition de règles de distribution des revenus, et le financement des actifs des entreprises par endettement, qui ouvre la voie à la disparition des fonds propres. Travailleurs et usagers auraient un droit de codirection. ­Electre 2018; La 4ème de couverture indique : "À partir d'une enquête sur le mouvement coopératif, les diverses approches de la propriété collective au XIXe siècle, l'étatisation soviétique, la socialisation espagnole de 1936 et la tentative de correction autogestionnaire des communistes yougoslaves, ce livre propose de penser un au-delà à la propriété productive, qu'elle soit privée/capitaliste ou collective. Il montre que, jusqu'ici, deux grandes formes de propriété collective ont été expérimentées : la coopérative et l'étatisation des moyens de production. Dans la première, le capital, même second, tend à reprendre le dessus en cas de succès de l'entreprise. Dans la seconde, elle induit une concentration du pouvoir excluant ceux au nom de qui elle a été realisée. Ces échecs sont inhérents à la notion même de propriété : excluante et centralisatrice par nature. Même collective, une propriété reste un instrument d'oppression. Le XXe siècle a été porteur d'innovations qui permettent d'envisager la disparition de la notion de propriété productive : les cotisations sociales, car elles contestent le régime de la propriété par l'impostion de règles de distribution des revenus, et le financement des actifs des entreprises par endettement, car il ouvre la voie à la disparition des fonds propres. Le prolongement de ces innovations permet de relativiser la notion même de propriété et d'envisager que travailleurs et usagers d'une unité de production puissent avoir sur elle un droit de codirection. L'unité productive devient ainsi un commun à côté d'autres communs assurant des tâches de financement des actifs, de mutualisation des investissements, de redistribution et péréquation des revenus. C'est l'articulation de ces différents communs qui permet d'envisager la disparition totale de la proprété productive.".Bibliography: Notes bibliogr. p. [227]-239.Subject - Topical Name: Collectivisme 1800- | Choses communes (droit) | Propriété Philosophie | Coopératives
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Notes bibliogr. p. [227]-239

Deux innovations du XXe siècle permettent la disparition de la notion de propriété productive : les cotisations sociales, qui contestent le régime de la propriété par l'imposition de règles de distribution des revenus, et le financement des actifs des entreprises par endettement, qui ouvre la voie à la disparition des fonds propres. Travailleurs et usagers auraient un droit de codirection. ­Electre 2018

La 4ème de couverture indique : "À partir d'une enquête sur le mouvement coopératif, les diverses approches de la propriété collective au XIXe siècle, l'étatisation soviétique, la socialisation espagnole de 1936 et la tentative de correction autogestionnaire des communistes yougoslaves, ce livre propose de penser un au-delà à la propriété productive, qu'elle soit privée/capitaliste ou collective. Il montre que, jusqu'ici, deux grandes formes de propriété collective ont été expérimentées : la coopérative et l'étatisation des moyens de production. Dans la première, le capital, même second, tend à reprendre le dessus en cas de succès de l'entreprise. Dans la seconde, elle induit une concentration du pouvoir excluant ceux au nom de qui elle a été realisée. Ces échecs sont inhérents à la notion même de propriété : excluante et centralisatrice par nature. Même collective, une propriété reste un instrument d'oppression. Le XXe siècle a été porteur d'innovations qui permettent d'envisager la disparition de la notion de propriété productive : les cotisations sociales, car elles contestent le régime de la propriété par l'impostion de règles de distribution des revenus, et le financement des actifs des entreprises par endettement, car il ouvre la voie à la disparition des fonds propres. Le prolongement de ces innovations permet de relativiser la notion même de propriété et d'envisager que travailleurs et usagers d'une unité de production puissent avoir sur elle un droit de codirection. L'unité productive devient ainsi un commun à côté d'autres communs assurant des tâches de financement des actifs, de mutualisation des investissements, de redistribution et péréquation des revenus. C'est l'articulation de ces différents communs qui permet d'envisager la disparition totale de la proprété productive."

P. 5 Préface. Propriété ou commun P. 13 Introduction p. 21 Chapitre 1. Le mouvement coopératif P. 45 Chapitre 2. Socialismes du XIXe siècle P. 69 Chapitre 3. Les révolutions du XXe siècle P. 95 Chapitre 4. La correction autogestionnaire P. 121 Chapitre 5. La propriété collective est une impasse P. 143 Chapitre 6. Socialisation par les revenus P. 171 Chapitre 7. Socialisation par le financement P. 195 Chapitre 8. L'irruption démocratique P. 217 Conclusion P. 227 Notes P. 241 Sigles P. 243 Remerciements

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