L'appel au pouvoir : les pétitions aux Parlements en France et au Royaume-Uni, 1814-1848 / Benoît Agnès, Monographie imprimée
Language: français.Publication : Rennes : Presses universitaires de Rennes, DL 2018Description: 1 vol. (307 p.) : ill. en noir et blanc ; 24 cmISBN: 978-2-7535-6510-4.Series: HistoireDewey: 941.081, 23Abstract: Entre 1814 et 1848, plus de 40.000 pétitions sont adressées à la Chambre des députés en France, dix fois plus sont présentées à la Chambre des communes en Angleterre. En analysant ce contraste et les configurations politiques qu'il révèle des deux côtés de la Manche, le livre met en perspective les dimensions multiples du phénomène pétitionnaire en ce milieu du XIXe siècle. Electre 2018; La quatrième de couverture indique : "Revitalisée par l’Internet et l’effervescence des réseaux issus des sociétés civiles, la pétition connaît une nouvelle vogue comme mode d’action auprès des pouvoirs en place en Europe et dans le monde. Cette renais-sance suit des décennies d’effacement apparent, après un xixe siècle que l’on a pu caractériser comme essentiellement pétitionnaire. C’est notamment le cas pour la France et son voisin britannique : entre 1814 et 1848, plus de 40 000 pétitions sont adressées à la Chambre des députés, quand dix fois plus sont présentées à la Chambre des communes. Entre deux royaumes qui présentent alors plus d’une analogie, le contraste est saisissant. Une des clés de ce fossé ne se trouve-t-elle pas dans la place et le rôle que chacun des acteurs de la vie politique accorde à la pétition des deux côtés de la Manche ? L’enjeu est ici celui des médiations et des liens entre société, corps intermédiaires et pouvoirs, d’une part, citoyens actifs, passifs et élites dirigeantes, d’autre part. À travers la mise en œuvre d’une approche globale, transversale et surtout comparative des configurations politiques françaises et britanniques du premier xixe siècle, essentiellement fondée sur l’exploitation qualitative et quantitative de sources originales, ce livre met en perspective les dimensions multiples du phénomène pétitionnaire. En ce sens, il permet de décloisonner les dynamiques politiques nationales classiques et de redéfinir les modèles reçus de rapports entre société civile et État, par-delà les proximités, rapprochements, tensions et autres « Brexit » qui rassemblent autant qu’ils séparent deux voisins proches et différents.".Bibliography: Bibliogr. p. 293-303. Notes bibliogr..Thesis: .Subject - Corporate Author: France, Chambre des députés, 1814-1848 | Grande-Bretagne, House of Commons Subject - Topical Name: Droit de pétition -- France 19e siècle | Société civile -- France 19e siècle | Société civile -- Grande-Bretagne 19e siècleItem type | Home library | Collection | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds |
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Prêt normal | Bibliothèque provisoire Bron Salle de lecture | Politique | 940.28 AGN (Browse shelf (Opens below)) | Available | 0380211345 |
Bibliogr. p. 293-303. Notes bibliogr.
Texte remanié de Thèse de doctorat Histoire Paris 1 2009
Entre 1814 et 1848, plus de 40.000 pétitions sont adressées à la Chambre des députés en France, dix fois plus sont présentées à la Chambre des communes en Angleterre. En analysant ce contraste et les configurations politiques qu'il révèle des deux côtés de la Manche, le livre met en perspective les dimensions multiples du phénomène pétitionnaire en ce milieu du XIXe siècle. Electre 2018
La quatrième de couverture indique : "Revitalisée par l’Internet et l’effervescence des réseaux issus des sociétés civiles, la pétition connaît une nouvelle vogue comme mode d’action auprès des pouvoirs en place en Europe et dans le monde. Cette renais-sance suit des décennies d’effacement apparent, après un xixe siècle que l’on a pu caractériser comme essentiellement pétitionnaire. C’est notamment le cas pour la France et son voisin britannique : entre 1814 et 1848, plus de 40 000 pétitions sont adressées à la Chambre des députés, quand dix fois plus sont présentées à la Chambre des communes. Entre deux royaumes qui présentent alors plus d’une analogie, le contraste est saisissant. Une des clés de ce fossé ne se trouve-t-elle pas dans la place et le rôle que chacun des acteurs de la vie politique accorde à la pétition des deux côtés de la Manche ? L’enjeu est ici celui des médiations et des liens entre société, corps intermédiaires et pouvoirs, d’une part, citoyens actifs, passifs et élites dirigeantes, d’autre part. À travers la mise en œuvre d’une approche globale, transversale et surtout comparative des configurations politiques françaises et britanniques du premier xixe siècle, essentiellement fondée sur l’exploitation qualitative et quantitative de sources originales, ce livre met en perspective les dimensions multiples du phénomène pétitionnaire. En ce sens, il permet de décloisonner les dynamiques politiques nationales classiques et de redéfinir les modèles reçus de rapports entre société civile et État, par-delà les proximités, rapprochements, tensions et autres « Brexit » qui rassemblent autant qu’ils séparent deux voisins proches et différents."