L'écologisme des pauvres : une étude des conflits environnementaux dans le monde / Joan Martı́nez Alier ; préface de Marc Dufumier ; traduit de l'espagnol par André Verkaeren, Monographie imprimée

Translation of: El ecologismo de los pobres, conflictos ambientales y lenguajes de valoracionMain Author: Martinez-Alier, Juan, 1939-...., AuteurSecondary Author: Dufumier, Marc, Préfacier;Verkaeren, André, TraducteurLanguage: français ; of original work, espagnol.Publication : Paris : Institut Veblen pour les réformes économiques : les Petits matins, impr. 2014, cop. 2014, impr. en EspagneDescription: 1 vol. (670 p.) : fig. ; 21 cmISBN: 978-2-36383-144-6.Dewey: 304.28, 22 ; 333.72, 22 ; 577, 22Abstract: Une analyse des conflits liés à la préservation de l'environnement, des ressources et des sites naturels dans les pays défavorisés, qui vise à montrer que la notion de justice environnementale est au coeur des problématiques mondiales actuelles et des relations entre pays riches et pays en voie de développement. ­Electre 2015; "L'écologie, un luxe réservé aux pays riches ? Rien de plus faux, explique Joan Martinez Alier, qui prouve à travers ce livre que justice sociale et préservation de l'environnement, loin de se concurrencer, vont de pair. À rebours de la croyance selon laquelle il faudrait avoir atteint un certain niveau de confort pour se " permettre " d'être écologiste, l'auteur montre qu'il s'agit souvent d'une question de vie ou de mort pour les plus démunis. Ainsi, tout comme il existe un écologisme de l'abondance (le tri sélectif ne peut s'inventer que dans des endroits où les poubelles débordent !), il existe partout dans le monde un écologisme des pauvres. Car non seulement les pauvres dépendent étroitement de leur environnement pour survivre, mais c'est aussi vers eux que sont transférées les activités les plus polluantes. Dans ce livre devenu un classique de l'écologie politique, Joan Martinez Alier s'interroge sur les calculs possibles pour déterminer un prix "écologiquement correct " intégrant les dégâts environnementaux et sociaux. Mais, bien au-delà, il insiste sur l'incommensurabilité des valeurs : quel prix donner à une vie humaine ? Quel prix pour une terre " sacrée " détruite par une mine de cuivre. ou pour une communauté entière exposée à des déchets toxiques ? Aujourd'hui, petit à petit, la notion de justice environnementale fait son chemin. L'idée de dette écologique également : ceux qui utilisent le moins de ressources ne seraient-ils pas les créanciers de ceux qui les gaspillent ? Autrement dit, les riches n'auraient-ils pas une dette écologique envers les pauvres ?" Présentation de l'éditeur.Bibliography: Bibliogr. p. 645-[671]. Notes bibliogr..Subject - Topical Name: Justice environnementale 1990- | Économie de l'environnement 1990- | Gestion de l'environnement 1990-
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Trad. de : "El ecologismo de los pobres : conflictos ambientales y lenguajes de valoracion"

Bibliogr. p. 645-[671]. Notes bibliogr.

Une analyse des conflits liés à la préservation de l'environnement, des ressources et des sites naturels dans les pays défavorisés, qui vise à montrer que la notion de justice environnementale est au coeur des problématiques mondiales actuelles et des relations entre pays riches et pays en voie de développement. ­Electre 2015

"L'écologie, un luxe réservé aux pays riches ? Rien de plus faux, explique Joan Martinez Alier, qui prouve à travers ce livre que justice sociale et préservation de l'environnement, loin de se concurrencer, vont de pair. À rebours de la croyance selon laquelle il faudrait avoir atteint un certain niveau de confort pour se " permettre " d'être écologiste, l'auteur montre qu'il s'agit souvent d'une question de vie ou de mort pour les plus démunis. Ainsi, tout comme il existe un écologisme de l'abondance (le tri sélectif ne peut s'inventer que dans des endroits où les poubelles débordent !), il existe partout dans le monde un écologisme des pauvres. Car non seulement les pauvres dépendent étroitement de leur environnement pour survivre, mais c'est aussi vers eux que sont transférées les activités les plus polluantes. Dans ce livre devenu un classique de l'écologie politique, Joan Martinez Alier s'interroge sur les calculs possibles pour déterminer un prix "écologiquement correct " intégrant les dégâts environnementaux et sociaux. Mais, bien au-delà, il insiste sur l'incommensurabilité des valeurs : quel prix donner à une vie humaine ? Quel prix pour une terre " sacrée " détruite par une mine de cuivre. ou pour une communauté entière exposée à des déchets toxiques ? Aujourd'hui, petit à petit, la notion de justice environnementale fait son chemin. L'idée de dette écologique également : ceux qui utilisent le moins de ressources ne seraient-ils pas les créanciers de ceux qui les gaspillent ? Autrement dit, les riches n'auraient-ils pas une dette écologique envers les pauvres ?" Présentation de l'éditeur

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