, AudiovisuelUne philosophie de la consommation [Images animées] : richesse et sujet moral / Arnaud Berthoud, conférencier

Main Author: Berthoud, ArnaudPublication : [S. l.] : Canal U : CERIMES, 2014Description: 1 vidéo en ligne (2 h) : coul., sonoreAbstract: La science s’est laissée absorber par les questions relatives aux conditions de reproduction sociale, elle s’est penchée sur les formes de distribution du produit au travers des échanges marchands quand elle aurait pu s’interroger aussi sur ce qu’est, ou ce que pourrait être une bonne consommation, un bon usage de la richesse. Il en résulte que depuis plus de deux siècles, la consommation est plus souvent tenue pour un acte de reproduction de la vie et des forces de chaque être humain. La richesse est, quant à elle, définie à partir du produit. Le bonheur est vu comme un état quantifiable. Pour retrouver une plus juste notion de consommation heureuse, il faut dire au contraire que le don précède la prise, que la consommation est antérieure à la production et que le travail n’est pas d’abord un acte productif, mais une passion où le temps se donne comme temps humain..Subject - Topical Name: Consommation | Philosophie économique Online Resources:Click here to access online

Conférence prononcée le 26 mars 2014, Maison européenne des sciences de l'homme et de la société, "La richesse", 6e Printemps des sciences humaines et sociales, Lille

Vidéo disponible sur le site Canal U

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La science s’est laissée absorber par les questions relatives aux conditions de reproduction sociale, elle s’est penchée sur les formes de distribution du produit au travers des échanges marchands quand elle aurait pu s’interroger aussi sur ce qu’est, ou ce que pourrait être une bonne consommation, un bon usage de la richesse.
Il en résulte que depuis plus de deux siècles, la consommation est plus souvent tenue pour un acte de reproduction de la vie et des forces de chaque être humain. La richesse est, quant à elle, définie à partir du produit. Le bonheur est vu comme un état quantifiable. Pour retrouver une plus juste notion de consommation heureuse, il faut dire au contraire que le don précède la prise, que la consommation est antérieure à la production et que le travail n’est pas d’abord un acte productif, mais une passion où le temps se donne comme temps humain.

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