La santé mentale en actes : de la clinique au politique / sous la direction de Jean Furtos, Christian Laval ; préface de Jean-Jack Queyranne ; postface de Miguel Benasayag, Monographie électronique
Piece-Analytic Level: Pages de début, 978-2-74922-661-3, p. 2-6 • Préface, 978-2-74922-661-3, p. 7-8 • Introduction, 978-2-74922-661-3, p. 9-38 • Les constellations familiales complexes, 978-2-74922-661-3, p. 41-50 • Les ressources du « fraternel », 978-2-74922-661-3, p. 51-65 • Le pédopsychiatre et la protection de la santé mentale des enfants touchés par les conflits armés, 978-2-74922-661-3, p. 67-75 • Du rêve de désir au rêve traumatique, 978-2-74922-661-3, p. 77-82 • Renouer avec les liens générationnels, 978-2-74922-661-3, p. 83-89 • L'asile en souffrance : une tentative de prévention, 978-2-74922-661-3, p. 91-98 • À propos d'une formation sur le tas, 978-2-74922-661-3, p. 99-108 • L'événement AZF ou la solidarité à l'épreuve de la tiercéité, 978-2-74922-661-3, p. 109-115 • Entre psychique et social, quelle place pour l'activité ?, 978-2-74922-661-3, p. 117-126 • Charge mentale au travail : les contributions d'une approche économique, 978-2-74922-661-3, p. 127-151 • Comment comprendre la plainte de stress au travail ?, 978-2-74922-661-3, p. 153-166 • Que nous apprennent les dispositifs mis en place par les privés d'emploi ?, 978-2-74922-661-3, p. 167-177 • L'enfermement dans l'errance : des solutions d'urgence aux solutions durables…, 978-2-74922-661-3, p. 179-188 • Fragilisation de la figure paternelle dans les cités sociales, 978-2-74922-661-3, p. 189-205 • Entre terre natale et terre d'accueil, 978-2-74922-661-3, p. 209-220 • Les situations extrêmes et la clinique de la survivance psychique, 978-2-74922-661-3, p. 221-238 • La structuration de la psyché dans le malaise du monde moderne, 978-2-74922-661-3, p. 239-253 • La question mentale, 978-2-74922-661-3, p. 255-262 • Le mouvement des usagers en santé mentale : introduction et repères historiques, 978-2-74922-661-3, p. 263-274 • Santé mentale : la part des villes, 978-2-74922-661-3, p. 275-293 • La souffrance psychique dans l'espace public : une question politique ?, 978-2-74922-661-3, p. 295-300 • Biopolitique et transformation du sujet psychiatrique, 978-2-74922-661-3, p. 301-311 • Notes pour penser la haine de l'étranger, 978-2-74922-661-3, p. 313-316 • La santé mentale : une préoccupation partagée, des enjeux controversés, 978-2-74922-661-3, p. 317-347 • Postface, 978-2-74922-661-3, p. 349-353 • Pages de fin, 978-2-74922-661-3, p. 355-359Language: français.Publication : Toulouse : ERES, 2010ISBN: 978-2-74922-661-3.Series: Etudes, recherches, actions en santé mentale en EuropeAbstract: Les auteurs de cet ouvrage témoignent d’une préoccupation collective de santé mentale qui s’exprime sur des scènes hétérogènes, par des pratiques concrètes : la santé mentale en actes. Les scènes d’observation sont multiples et internationales : constellations familiales, travail et précarité, intervention humanitaire, politique de la Ville…, les malades mentaux faisant partie, avec d’autres, de ce contexte collectif des subjectivités blessées. Une telle clinique est questionnée à partir de deux options contemporaines lourdes quant à leurs effets psychiques, celle de l’individu accompli comme valeur sociale et celle de la spirale de l’économisme comme nouvel ordre du monde, qui produit une précarité non réductible à la pauvreté. Dans cette perspective, peut-on concevoir une santé mentale « suffisamment bonne » qui consisterait en la capacité, pour un individu, de vivre et de souffrir dans un environnement donné et transformable, sans destructivité mais non sans révolte ? Cette capacité de vivre et de souffrir implique que les souffrances aient droit de cité sans être considérées comme une maladie, même si certaines peuvent empêcher de vivre. Nous voici bien éloignés de la définition utopique de 1946 produite par l’OMS, dans l’enthousiasme de l’immédiat après-guerre : promouvoir un bien-être total bio-psycho-social. Dans cette nouvelle configuration, la préoccupation de santé mentale ouvre un espace de discussion entre clinique et politique, dont les enjeux multiples interrogent les réponses collectives aux nouvelles formes d’injustice sociale. En présentant le développement des idées et des mentalités autour des pratiques de santé mentale et à partir des champs de la clinique, de la psychanalyse, de l’économie, de la philosophie, de la sociologie, de la médecine du travail, de l’anthropologie…, cet ouvrage tisse une toile complexe, bien loin des perfections utopiques.Subject - Topical Name: Santé mentale Actes de congrès | Individu et société Actes de congrès | Travail -- Aspect social Actes de congrès | Libéralisme économique -- Aspect psychologique Actes de congrès | Psychiatrie sociale Actes de congrès Online Resources:Click here to access online | accès distant| Item type | Home library | Collection | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds |
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Les auteurs de cet ouvrage témoignent d’une préoccupation collective de santé mentale qui s’exprime sur des scènes hétérogènes, par des pratiques concrètes : la santé mentale en actes. Les scènes d’observation sont multiples et internationales : constellations familiales, travail et précarité, intervention humanitaire, politique de la Ville…, les malades mentaux faisant partie, avec d’autres, de ce contexte collectif des subjectivités blessées. Une telle clinique est questionnée à partir de deux options contemporaines lourdes quant à leurs effets psychiques, celle de l’individu accompli comme valeur sociale et celle de la spirale de l’économisme comme nouvel ordre du monde, qui produit une précarité non réductible à la pauvreté. Dans cette perspective, peut-on concevoir une santé mentale « suffisamment bonne » qui consisterait en la capacité, pour un individu, de vivre et de souffrir dans un environnement donné et transformable, sans destructivité mais non sans révolte ? Cette capacité de vivre et de souffrir implique que les souffrances aient droit de cité sans être considérées comme une maladie, même si certaines peuvent empêcher de vivre. Nous voici bien éloignés de la définition utopique de 1946 produite par l’OMS, dans l’enthousiasme de l’immédiat après-guerre : promouvoir un bien-être total bio-psycho-social. Dans cette nouvelle configuration, la préoccupation de santé mentale ouvre un espace de discussion entre clinique et politique, dont les enjeux multiples interrogent les réponses collectives aux nouvelles formes d’injustice sociale. En présentant le développement des idées et des mentalités autour des pratiques de santé mentale et à partir des champs de la clinique, de la psychanalyse, de l’économie, de la philosophie, de la sociologie, de la médecine du travail, de l’anthropologie…, cet ouvrage tisse une toile complexe, bien loin des perfections utopiques
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