(Re-)construire les Etats, nouvelle frontière de l'ingérence [Texte imprimé] / [éditorial de François Polet], Monographie imprimée

Set Level: 040209261, Alternatives sud, 1026-2253, 19-1Language: français.Publication : Paris : Centre Tricontinental : Syllepse, DL 2012, cop. 2012Description: 1 vol. (180 p.) : couv. ill. en coul. ; 22 cmISBN: 978-2-84950-342-3.Abstract: Dénonce la montée en puissance d'une doctrine sécuritaire qui provoque l'ingérence dans des pays tels que le Rwanda, le Liban, l'Irak ou encore la Libye pour mettre en place des Etats jugés fonctionnels à l'aune d'enjeux économiques et stratégiques camouflés par des intentions humanitaires.; "Du Sud-Soudan au Cambodge, d’Haïti à l’Afghanistan, en passant par le Liberia, le Rwanda, la Somalie, le Liban, l’Irak, la Palestine, la Libye, les experts en « state building » s’affairent auprès d’États « faillis », « en crise », récemment « libérés » ou « nouveaux nés ». C’est tout une science technocratique destinée à monter de toutes pièces des États « fonctionnels » que recouvre ce terme de « state building». Côté face, une intention humanitaire : aider des pays déchirés à se doter rapidement d’institutions capables de garantir la paix et le respect des droits de base de leur population. Côté pile, des enjeux économiques et géopolitiques mal cachés, mais aussi la montée en puissance d’une doctrine sécuritaire qui vire à l’obsession. Les zones de « non-droit » étant perçues comme les foyers des grandes menaces du nouveau millénaire (terrorisme, pandémies, vagues d’immigration, criminalité, etc.), les doter d’institutions « souveraines » devient motif légitime d’ingérence aux yeux de la communauté internationale... A l’ambivalence des desseins s’ajoutent les contradictions du terrain. La mise en place d’institutions « pour le bien de la population » est souvent la face civile d’une présence militaire vécue sur le mode de l’imposition par les premiers concernés. Et l’ingénierie institutionnelle mise en oeuvre s’inspire davantage des « standards internationaux » que des dynamiques sociopolitiques locales, avec les effets pervers en cascade que cela suppose." Argumentaire de l'ouvrage.Bibliography: Bibliogr. en fin de chapitres. Index.Subject - Topical Name: 205721Reconstruction de l'État, 21e siècle | Forces armées, Opérations extérieures à but non militaire 21e siècle | Maintien de la paix 21e siècle
Item type Home library Collection Call number Status Date due Barcode Item holds
Prêt normal Bibliothèque provisoire Bron
Salle de lecture
Politique 327.1 REC (Browse shelf (Opens below)) Available 0378981691
Total holds:

Numéro de "Alternatives sud", (2012)vol. 19, n°1

Bibliogr. en fin de chapitres. Index

Dénonce la montée en puissance d'une doctrine sécuritaire qui provoque l'ingérence dans des pays tels que le Rwanda, le Liban, l'Irak ou encore la Libye pour mettre en place des Etats jugés fonctionnels à l'aune d'enjeux économiques et stratégiques camouflés par des intentions humanitaires.

"Du Sud-Soudan au Cambodge, d’Haïti à l’Afghanistan, en passant par le Liberia, le Rwanda, la Somalie, le Liban, l’Irak, la Palestine, la Libye, les experts en « state building » s’affairent auprès d’États « faillis », « en crise », récemment « libérés » ou « nouveaux nés ». C’est tout une science technocratique destinée à monter de toutes pièces des États « fonctionnels » que recouvre ce terme de « state building». Côté face, une intention humanitaire : aider des pays déchirés à se doter rapidement d’institutions capables de garantir la paix et le respect des droits de base de leur population. Côté pile, des enjeux économiques et géopolitiques mal cachés, mais aussi la montée en puissance d’une doctrine sécuritaire qui vire à l’obsession. Les zones de « non-droit » étant perçues comme les foyers des grandes menaces du nouveau millénaire (terrorisme, pandémies, vagues d’immigration, criminalité, etc.), les doter d’institutions « souveraines » devient motif légitime d’ingérence aux yeux de la communauté internationale... A l’ambivalence des desseins s’ajoutent les contradictions du terrain. La mise en place d’institutions « pour le bien de la population » est souvent la face civile d’une présence militaire vécue sur le mode de l’imposition par les premiers concernés. Et l’ingénierie institutionnelle mise en oeuvre s’inspire davantage des « standards internationaux » que des dynamiques sociopolitiques locales, avec les effets pervers en cascade que cela suppose." Argumentaire de l'ouvrage

Editorial State building au Sud : de la doctrine à la réalité par François Polet Points de vue du Sud Comment le state building affaiblit les États par David Chandler La gouvernance supranationale : un défi pour la construction de la paix et d’États forts par David Sogge Irak : de la gestion sécuritaire à la gestion politique par Hichem al-Karoui Afghanistan : échecs du state building sous perfusion et coercition par Astri Suhrke State building au Timor oriental : travail de sape de la légitimité de l’État ? par Rebecca E. Engel, Luiz F. Vieira Entre autonomie et dépendance : dynamiques des « policy transfers » en Afrique subsaharienne par Mahaman Tidjani Alou Défis et difficultés de la réforme de la sécurité en République démocratique du Congo par Missak Kasongo, Dylan Hendrickson Décoloniser la critique : comment les Mozambicains jugent-ils la « paix libérale » ? par Meera Sabaratnam Deux lectures opposées de l’État « défaillant » en Amérique latine par Alejandro Bendaña Leta Restavek ou la neutralisation de la démocratie en Haïti par Courtney Frantz

Lyon 2 est membre fondateur de l'Université de Lyon
Université de Lyon

Powered by Koha