Le prix de la construction en Grèce aux IVe et IIIe siècles avant J.-C. : étude sur les chantiers financés par les sanctuaires de Delphes, d'Epidaure et de Délos / Virginie Mathé ; sous la direction de Jean-Charles Moretti, Thèse électronique

Main Author: Mathé, Virginie, 1981-...., AuteurSecondary Author: Moretti, Jean-Charles, Directeur de thèse;Migeotte, Léopold;Marchetti, Patrick, 1949-....;Brunet, Michèle, 1959-....;Chankowski, VéroniqueCorporate Author (Secondary): Université Lumière, Lyon, Organisme de soutenance;École doctorale Histoire, géographie, aménagement, urbanisme, archéologie, sciences politiques, sociologie, anthropologie, LyonLanguage: français ; of summary, français ; of summary, anglais.Publication : Lyon : Université Lumière Lyon 2, 2010Classification: 930 ; 720Abstract: Comment évaluer le prix d’un édifice grec ? Cette étude, qui se fonde sur les comptes de construction et les vestiges de Delphes, d’Epidaure et de Délos, tente de répondre à cette question en suivant deux voies heuristiques. On peut estimer le coût d’un chantier en analysant la totalité des données épigraphiques et architecturales qui s’y rapportent. C’est la démarche adoptée dans les trois premiers chapitres qui ont trait au temple d’Apollon à Delphes (1), au temple d’Asklèpios et à la Tholos d’Epidaure (2), à neuf temples et sanctuaires déliens (Pôrinos, Grand temple d’Apollon, Pythion, Artémision, Archègésion, Kynthion, Asklèpieion, Dioskourion, Thesmophorion) (3). On peut aussi comparer des inscriptions relatives à plusieurs bâtiments pour estimer le coût des matériaux, de leur transport et de leur mise en œuvre et déterminer les principaux critères de fixation des prix : le quatrième chapitre est consacré à l’analyse des prix des bois, des pierres, des briques et des terres cuites architecturales, ainsi que des métaux.La nature et l’état de la documentation invitent à la prudence : les séries de données issues des inscriptions ne sont ni complètes, ni homogènes ; la confrontation avec les vestiges se heurte à plusieurs difficultés ; le sujet est restreint à la construction d’édifices généralement à vocation cultuelle, financés par les sanctuaires, aux IVe et IIIe s. av. J.-C., et les conclusions ne peuvent être appliquées telles quelles à d’autres types d’architecture, à d’autres époques et à d’autres domaines de l’économie antique. Seul le prix du temple d’Apollon à Delphes et celui du temple d’Asklèpios à Epidaure peuvent être estimés sans grande marge d’erreur : le premier a coûté 400 talents, le second 24 talents. Pour les autres édifices, comme pour les matériaux, il n’est pas possible de proposer un chiffre tant l’impression de disparate domine. Il ne semble pas que les commanditaires aient recherché le moindre coût : ils visent à la somptuosité et à la pérennité de leurs entreprises, témoins de leur piété et de leur prestige.; How may we evaluate the cost of a greek building ? In this study, based on building accounts and on Delphi, Epidauros and Delos vestiges, we tried to answer this question following two ways. A greek building cost can be estimated while studying all epigraphical and architectural data of the site. We followed this path in the first third chapters treating of the Apollo temple in Delphi (1), the Asklepios temple and Tholos in Epidauros (2) and then nine temples and sanctuaries in Delos (Pôrinos, Grand temple d’Apollon, Pythion, Artemision, Archegesion, Kynthion, Asklepieion, Dioskourion, Thesmophorion) (3). We can also compare building accounts of several constructions in order to estimate materials, freight and work costs, and deduce from this data how the costs were fixed. The 4th chapter consists of researches on prices of timber, stones, moist clay bricks, tiles and metals. We have to be aware of that epigraphical data series are incomplete and not necessarily similar. It is hard to make connections between these and archeological evidences. We had to restrict our study to moistly 4th and 3rd c. B.C. cultual buildings financed by sanctuaries, and our conclusions would not be valid for any type of construction, any time or other classic economic sectors. We can only estimate, within a short range, the cost of the Apollo temple in Delphi and the Asklepios temple in Epidauros. The first one cost 400 talents, the second 24 talents. We can not give any conclusion for other buildings. The contexts are so different that it is difficult to give a representative price of materials. Anyway, people who ordered the construction of sanctuaries did not try to save money : they wanted these buildings to be an eloquent testimony to devotion and prestige..Thesis: .Subject - Topical Name: Architecture grecque -- Coût -- 4e siècle av. J.-C -- Études de cas Thèses et écrits académiques | Architecture grecque -- Coût -- 3e siècle av. J.-C -- Études de cas Thèses et écrits académiques | Construction -- Aspect économique -- Grèce -- 4e siècle av. J.-C Thèses et écrits académiques | Construction -- Aspect économique -- Grèce -- 3e siècle av. J.-C Thèses et écrits académiques | Archéologie du bâti -- Grèce -- 4e siècle av. J.-C Thèses et écrits académiques | Archéologie du bâti -- Grèce -- 3e siècle av. J.-C Thèses et écrits académiques Subject: Prix | Économie | Comptes de construction | Délos | Épidaure | Delphes | Delphes | Épidaure | Délos | Comptes de construction | Economie | Prix | Delphes | Épidaure | Délos | Comptes de construction | Économie | Prix Online Resources:Accès réservé aux utilisateurs Lyon 2
Item type Home library Collection Call number Status Date due Barcode Item holds
Non prêtable Documentation en ligne
Ressources électroniques
Histoire Cyberthèses Lyon 2 (Browse shelf (Opens below)) En ligne EL493001
Total holds:

Titre provenant de l'écran-titre

Ecole(s) Doctorale(s) : École doctorale Histoire, géographie, aménagement, urbanisme, archéologie, sciences politiques, sociologie, anthropologie (Lyon)

Partenaire(s) de recherche : Institut de recherche sur l'architecture antique (Laboratoire)

Autre(s) contribution(s) : Léopold Migeotte (Président du jury) ; Patrick Marchetti, Michèle Brunet, Véronique Chankowski (Membre(s) du jury) ; Patrick Marchetti (Rapporteur(s))

Accès réservé aux utilisateurs Lyon 2

Thèse de doctorat Langues, histoire et civilisations des mondes anciens Lyon 2 2010

Comment évaluer le prix d’un édifice grec ? Cette étude, qui se fonde sur les comptes de construction et les vestiges de Delphes, d’Epidaure et de Délos, tente de répondre à cette question en suivant deux voies heuristiques. On peut estimer le coût d’un chantier en analysant la totalité des données épigraphiques et architecturales qui s’y rapportent. C’est la démarche adoptée dans les trois premiers chapitres qui ont trait au temple d’Apollon à Delphes (1), au temple d’Asklèpios et à la Tholos d’Epidaure (2), à neuf temples et sanctuaires déliens (Pôrinos, Grand temple d’Apollon, Pythion, Artémision, Archègésion, Kynthion, Asklèpieion, Dioskourion, Thesmophorion) (3). On peut aussi comparer des inscriptions relatives à plusieurs bâtiments pour estimer le coût des matériaux, de leur transport et de leur mise en œuvre et déterminer les principaux critères de fixation des prix : le quatrième chapitre est consacré à l’analyse des prix des bois, des pierres, des briques et des terres cuites architecturales, ainsi que des métaux.La nature et l’état de la documentation invitent à la prudence : les séries de données issues des inscriptions ne sont ni complètes, ni homogènes ; la confrontation avec les vestiges se heurte à plusieurs difficultés ; le sujet est restreint à la construction d’édifices généralement à vocation cultuelle, financés par les sanctuaires, aux IVe et IIIe s. av. J.-C., et les conclusions ne peuvent être appliquées telles quelles à d’autres types d’architecture, à d’autres époques et à d’autres domaines de l’économie antique. Seul le prix du temple d’Apollon à Delphes et celui du temple d’Asklèpios à Epidaure peuvent être estimés sans grande marge d’erreur : le premier a coûté 400 talents, le second 24 talents. Pour les autres édifices, comme pour les matériaux, il n’est pas possible de proposer un chiffre tant l’impression de disparate domine. Il ne semble pas que les commanditaires aient recherché le moindre coût : ils visent à la somptuosité et à la pérennité de leurs entreprises, témoins de leur piété et de leur prestige.

How may we evaluate the cost of a greek building ? In this study, based on building accounts and on Delphi, Epidauros and Delos vestiges, we tried to answer this question following two ways. A greek building cost can be estimated while studying all epigraphical and architectural data of the site. We followed this path in the first third chapters treating of the Apollo temple in Delphi (1), the Asklepios temple and Tholos in Epidauros (2) and then nine temples and sanctuaries in Delos (Pôrinos, Grand temple d’Apollon, Pythion, Artemision, Archegesion, Kynthion, Asklepieion, Dioskourion, Thesmophorion) (3). We can also compare building accounts of several constructions in order to estimate materials, freight and work costs, and deduce from this data how the costs were fixed. The 4th chapter consists of researches on prices of timber, stones, moist clay bricks, tiles and metals. We have to be aware of that epigraphical data series are incomplete and not necessarily similar. It is hard to make connections between these and archeological evidences. We had to restrict our study to moistly 4th and 3rd c. B.C. cultual buildings financed by sanctuaries, and our conclusions would not be valid for any type of construction, any time or other classic economic sectors. We can only estimate, within a short range, the cost of the Apollo temple in Delphi and the Asklepios temple in Epidauros. The first one cost 400 talents, the second 24 talents. We can not give any conclusion for other buildings. The contexts are so different that it is difficult to give a representative price of materials. Anyway, people who ordered the construction of sanctuaries did not try to save money : they wanted these buildings to be an eloquent testimony to devotion and prestige.

Configuration requise : un logiciel capable de lire un fichier au format : text/html

Lyon 2 est membre fondateur de l'Université de Lyon
Université de Lyon

Powered by Koha