La Terre et le vent dans la ""Trilogie de Pan"" de Jean Giono [Texte imprimé] / Georges Farabet ; Sous la direction de Jacques Abelard, Thèse imprimée
Language: français.Country: France.Publication : [S.l.] : [s.n.], 1983Description: 1 vol. (272 f.) ; 30 cmAbstract: I. Giono a rédigé ses premier romans en élargissant le cadre de ses poèmes en prose, puis les a réutilisés sous le signe de Pan, symbole de la vie universelle. II. Celle-ci s'exprime par le truchement de la métaphore personnifiante surtout dans le champ lexical de la terre, qui s'articule avec celui du vent, et dont deux termes sont valorisés : ""plateau"" et ""colline"". III. ""plateau"" désigne la terre libre, inhospitalière l'homme, non personnifiée. IV. La colline est le cadre de vie des hommes ; dans Colline elle est une force hostile, personnifiée sous une forme indéterminée. V. ""Terre"" désigne une surface , celle que l'on foule, que l'on voit, où l'on vit, mais aussi l'élément dans lequel les végétaux s'enracinent . Personnifiée, la terre devient un actant du récit, et présente le double visage de Pan : force menaçante dans Colline, force vitale dans Regain. VI. Le vent est le principe de vie qui anime la terre et tout ce qu'elle porte surtout dans Regain ; personnifié, il offre un double aspect : force inquétante, il est indéterminé ; foerce sensuelle, il est l'""objet de la personnification la plus précise, dans le registre humain, et devient un véritable actant.; Jean Giono a rédigé ses premier romans en élargissant le cadre de ses poèmes en prose, puis les a réutilisés sous le signe de Pan, symbole de la vie universelle. II. Celle-ci s'exprime par le truchement de la métaphore personnifiante surtout dans le champ lexical de la terre, qui s'articule avec celui du vent, et dont deux termes sont valorisés : ""plateau"" et ""colline"". III. ""plateau"" désigne la terre libre, inhospitalière l'homme, non personnifiée. IV. La colline est le cadre de vie des hommes ; dans Colline elle est une force hostile, personnifiée sous une forme indéterminée. V. ""Terre"" désigne une surface , celle que l'on foule, que l'on voit, où l'on vit, mais aussi l'élément dans lequel les végétaux s'enracinent . Personnifiée, la terre devient un actant du récit, et présente le double visage de Pan : force menaçante dans Colline, force vitale dans Regain. VI. Le vent est le principe de vie qui anime la terre et tout ce qu'elle porte surtout dans Regain ; personnifié, il offre un double aspect : force inquétante, il est indéterminé ; foerce sensuelle, il est l'""objet de la personnification la plus précise, dans le registre humain, et devient un véritable actant..Bibliography: Bibliogr. f. 261-266.Thesis: .Subject - Personal Name: Giono, Jean, 1895-1970 Thèses et écrits académiques Subject - Topical Name: Métaphore Thèses et écrits académiquesItem type | Home library | Collection | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds |
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Non prêtable | IHRIM IHRIM CELL | Lettres et langues classiques | CELL T 3 (Browse shelf (Opens below)) | Not for loan | 037825675 |
I. Giono a rédigé ses premier romans en élargissant le cadre de ses poèmes en prose, puis les a réutilisés sous le signe de Pan, symbole de la vie universelle. II. Celle-ci s'exprime par le truchement de la métaphore personnifiante surtout dans le champ lexical de la terre, qui s'articule avec celui du vent, et dont deux termes sont valorisés : ""plateau"" et ""colline"". III. ""plateau"" désigne la terre libre, inhospitalière l'homme, non personnifiée. IV. La colline est le cadre de vie des hommes ; dans Colline elle est une force hostile, personnifiée sous une forme indéterminée. V. ""Terre"" désigne une surface , celle que l'on foule, que l'on voit, où l'on vit, mais aussi l'élément dans lequel les végétaux s'enracinent . Personnifiée, la terre devient un actant du récit, et présente le double visage de Pan : force menaçante dans Colline, force vitale dans Regain. VI. Le vent est le principe de vie qui anime la terre et tout ce qu'elle porte surtout dans Regain ; personnifié, il offre un double aspect : force inquétante, il est indéterminé ; foerce sensuelle, il est l'""objet de la personnification la plus précise, dans le registre humain, et devient un véritable actant.
Bibliogr. f. 261-266
Thèse de 3e cycle Littérature française Lyon 2 1983
Jean Giono a rédigé ses premier romans en élargissant le cadre de ses poèmes en prose, puis les a réutilisés sous le signe de Pan, symbole de la vie universelle. II. Celle-ci s'exprime par le truchement de la métaphore personnifiante surtout dans le champ lexical de la terre, qui s'articule avec celui du vent, et dont deux termes sont valorisés : ""plateau"" et ""colline"". III. ""plateau"" désigne la terre libre, inhospitalière l'homme, non personnifiée. IV. La colline est le cadre de vie des hommes ; dans Colline elle est une force hostile, personnifiée sous une forme indéterminée. V. ""Terre"" désigne une surface , celle que l'on foule, que l'on voit, où l'on vit, mais aussi l'élément dans lequel les végétaux s'enracinent . Personnifiée, la terre devient un actant du récit, et présente le double visage de Pan : force menaçante dans Colline, force vitale dans Regain. VI. Le vent est le principe de vie qui anime la terre et tout ce qu'elle porte surtout dans Regain ; personnifié, il offre un double aspect : force inquétante, il est indéterminé ; foerce sensuelle, il est l'""objet de la personnification la plus précise, dans le registre humain, et devient un véritable actant.