Approche computationnelle des mécanismes émotionnels [Ressource électronique] : test de l'hypothèse de polarité / David Sander ; sous la dir. de Olivier Koenig, Thèse électronique

Main Author: Sander, David, 1976-...., AuteurCoauthor: Koenig, Olivier, 19..-...., auteur en psychologie, Directeur de thèseCorporate Author (Coauthor): Université Lumière, Lyon, 1969-...., Organisme de soutenanceLanguage: français ; of summary, français ; of summary, anglais ; of title proper, français ; 639-2.Country: France.Publication : Lyon : Université Lumière Lyon 2, 2002Abstract: Qu'est-ce qui distingue le traitement d'un événement neutre de celui d'un événement émotionnel ? L'évaluation d'un événement émotionnel positif est-elle de nature différente de celle d'un événement négatif ? L'évaluation de la valeur émotionnelle d'un stimulus peut-elle s'effectuer de façon inconsciente ? Ces questions sont au coeur de la problématique traitée. La logique de la thèse était, tout d'abord, de se fonder sur l'émergence d'une ""neuroscience cognitive des émotions"" pour identifier les contraintes fonctionnelles, computationnelles et neuronales qui nous ont permis de proposer un modèle des mécanismes émotionnels. Deux hypothèses générées par le modèle ont ensuite été opérationnalisées. La première, l'hypothèse de polarité, propose que certains mécanismes émotionnels soient différentiellement sensibles aux événements positifs et négatifs. La seconde, l'hypothèse d'automaticité, propose que l'évaluation des stimuli émotionnels s'effectue dans un mode automatique. Ces hypothèses ontété testées en utilisant des paradigmes dans lesquels les participants évaluaient de façon explicite ou implicite des stimuli dont la polarité (positive vs négative) variait . Cinq expériences ont été conduites : une étude utilisant le paradigme de présentation en champ visuel divisé chez des participants sains, une étude d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle événementielle chez des participants sains, une étude impliquant un patient présentant une hyperfusion amygdalienne, une étude impliquant des patients ayant une lésion cérébrale focale identifiée, et une étude impliquant des patients schizophrènes. Les résultats expérimentaux sont en faveur (1) de la validation de l'hypothèse de pol arité à la fois lorsque l'évaluation est explicite et lorsqu'elle est implicite, (2) du fait que l'ensemble des mécanismes impliÂqué dans l'évaluation explicite n'est pas identique à celui impliqué dans l'évaluation implicite, (3) de la validation de l'hypothèse d'automaticité..Bibliography: Bibliogr..Thesis: .Subject - Topical Name: Émotions Mesure | Émotions Psychologie | Neurosciences cognitives Subject - Form: Thèses et écrits académiques Online Resources:Click here to access online | Click here to access online
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Bibliogr.

Reproduction de Thèse de doctorat Sciences cognitives. Psychologie Lyon 2 2002

Qu'est-ce qui distingue le traitement d'un événement neutre de celui d'un événement émotionnel ? L'évaluation d'un événement émotionnel positif est-elle de nature différente de celle d'un événement négatif ? L'évaluation de la valeur émotionnelle d'un stimulus peut-elle s'effectuer de façon inconsciente ? Ces questions sont au coeur de la problématique traitée. La logique de la thèse était, tout d'abord, de se fonder sur l'émergence d'une ""neuroscience cognitive des émotions"" pour identifier les contraintes fonctionnelles, computationnelles et neuronales qui nous ont permis de proposer un modèle des mécanismes émotionnels. Deux hypothèses générées par le modèle ont ensuite été opérationnalisées. La première, l'hypothèse de polarité, propose que certains mécanismes émotionnels soient différentiellement sensibles aux événements positifs et négatifs. La seconde, l'hypothèse d'automaticité, propose que l'évaluation des stimuli émotionnels s'effectue dans un mode automatique. Ces hypothèses ontété testées en utilisant des paradigmes dans lesquels les participants évaluaient de façon explicite ou implicite des stimuli dont la polarité (positive vs négative) variait . Cinq expériences ont été conduites : une étude utilisant le paradigme de présentation en champ visuel divisé chez des participants sains, une étude d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle événementielle chez des participants sains, une étude impliquant un patient présentant une hyperfusion amygdalienne, une étude impliquant des patients ayant une lésion cérébrale focale identifiée, et une étude impliquant des patients schizophrènes. Les résultats expérimentaux sont en faveur (1) de la validation de l'hypothèse de pol arité à la fois lorsque l'évaluation est explicite et lorsqu'elle est implicite, (2) du fait que l'ensemble des mécanismes impliÂqué dans l'évaluation explicite n'est pas identique à celui impliqué dans l'évaluation implicite, (3) de la validation de l'hypothèse d'automaticité.

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